lundi 26 novembre 2007

Tout prend racine

Avec une journée de retard, le dicton de la sainte Catherine : A la Sainte Catherine tout prend racine. C'est le moment de faire les boutures pour les rosiers par exemple. J'ai fait une tentative sur les toits d'Amsterdam. Résultat au primtemps.

mercredi 21 novembre 2007

Elisabeth Barillé Amsterdam, à ma guise


Elisabeth Barillé, un mélange 50 % Angevin, 50 % Russe, élaboré à Paris. Elle roule sa bosse entre Paris, l’Inde et Amsterdam.
J’ai lu quelques articles qui parlent d’elle, de ses écrits.
Mais en fait ce qui compte c’est l’émotion qui se dégage de sa ballade sa ballade Amstellodamoise.

Elle écrit "un tableau". Par touche, elle peint un quartier, ses habitants, ses couleurs, ses odeurs, ses sons, les figures pittoresques qui y résident.
Dès les premières pages, je me suis dit : enfin un livre qui décrit Amsterdam tel que je le vie !
La lumière, la gentillesse de ses habitants, les scènes tous les jours renouvelées. La liberté incomparable que l’on ressent à parcourir cette ville.
J’aime la tonalité vraie qui résonne dans ces pages, les sentiments, les émotions, les regards, les rencontres qui s’en dégagent.
On sent que l'écriture est nécessaire pour elle, c’est son chemin, ce qui lui permet d’avancer.
Son regard sur ce qui l’entoure est plein de curiosité, sans jugement, avec une note de poésie et une envie de comprendre.
Elle dresse des portraits, peint des tableaux vivant avec des mots.

Y a-t-il un fil d’Ariane?
De chapitre en chapitre nous partons à la découverte de différents quartiers et des figures emblématiques qui y sont associées. Ce n’est pas une promenade ordinaire, une visite guidée. Non, c’est une rêverie, plein de détails insolites, historiques ; pleine d’hommes et de femmes qui croisent son chemin : Etty Hillesun, Descartes, Xaviera Hollander, le marquis de Sade…
Elle retourne dans sa propre histoire : Amsterdam dans les années 70 quand c’était la capitale du mouvement hippy.
Nous promène dans les lieux mythiques de la ville : Vondelpark…
Pas après pas Amsterdam s'apprivoise.

«J'ai ressenti un sentiment de liberté qui contrastait avec l'histoire de son architecture, de ses maisons.»
«En premier lieu, je vais à Vondelpark. Un vaste jardin qui sent la campagne, avec sa ferme, son étang. Les gens y sont délirants et délicieux, ils m'ouvrent à ma propre liberté. Mais s'il faut conseiller un endroit à voir en priorité, je vous indiquerai plutôt Prinseiland, derrière la gare: un petit port du XVIIe siècle avec ses maisons d'artistes refaites dans les docks et très peu de voitures. Il faut aussi se rendre au marché aux puces du lundi, pour un euro vous repartirez avec des merveilles.»

« Ce que m'offre mon canal - j'y habite, c'est le mien- suffit à mes bonheurs du jour. L'arche sombre d'un pont Jugenstijl. Les frondaisons d'un saule aux branches souples comme des fleurets. L'accent aigu d'un héron perché sur le moteur Mercury d'un Zodiac amarré derrière un tjalk luisant de goudron. Que de bateaux! Que de voiles ! Que d'appels à lever l'ancre ! Calmons nous, ceci n'est qu'un jeu, un jeu de piste dans cette ville plus troublante qu'aucune autre, cette ville de mirages, de vertiges, où j'ai commencé par me perdre pour mieux me retrouver... »

A Lire absolument pour gouter à l’atmosphère Amstellodamoise.

Pour finir en beauté, deux citations, tellement actuelles !

«La joie, c'est en soi qu'on la trouve, pas ailleurs. »
Elisabeth Barillé
« La conquête de soi, voilà le but.»
Elisabeth Barillé

Parabole, parabole qui est la plus belle !


lundi 19 novembre 2007

Sinterklaas et Zwarte Piet
















Dimanche c'était l'allégresse dans les rues d'Amsterdam !

Depuis le début de la semaine les enfants ont suivit son trajet en bateau dans toute les Pays Bas.
Impressionnant de voir que la télévision relaye cet évènement !
Samedi il est arrivé en bateau par l’Amstel et hier il a défilé dans les rues d’Amsterdam entouré d’une nuée de Zwarte Piet.
J’y étais et je peux vous assurer que tous les visages, petits et grands étaient illuminés par des sourires.
Des sourires, des milliers de sourires, des milliers de milliers.
Et des bonbons, et des ballons, et des rires.
Que de la joie !


Les parents Hollandais m’ont expliqués qui est le facétieux Zwarte Piet, complice inséparable de Sinterklaas.

Voilà de quoi vous faire sourire et vous renvoyer à vos propres souvenirs d’enfance.

Un peu de sérieux : sous la légende, qui est Sinterklaas !

Son nom : Nicolas de Myre, dit : Saint Nicolas, Sinterklaas, Santa Claus...
Il est né en 271 apr. J.-C. à Patara, un port d'Asie mineure
Il est mort le 6 décembre 342 ou 343 apr. J.C et enterré à Myre, en Turquie


Son histoire : Il a survécu survécu aux cachots de l'empereur Dioclétien. Il est devenu évêque de Myre et a participé au concile de Nicée en 325.


(Concile de nicée : L'empereur romain Constantin 1er ayant constaté des dissensions au sein du christianisme décide de réunir un concile. L'objectif est de rétablir la paix religieuse et de construire l'unité de l'Église. Le concile réunit des représentants de la grande majorité des différents courants du christianisme. Les évêques doivent se mettre d'accord sur un texte décidant de la nature de la trinité et donner corps à une seule église.)


Il fut canonisé. Depuis le Xe siècle on lui rend hommage et il a donné naissance à la tradition de Santa Claus aux États-Unis.

Signes particuliers : Il arbore des longs cheveux blancs et une barbe fleurie. Sa voix est grave et son rire sonore. Il porte parfois des lunettes, l'âge sans doute et peut être un effet marketing des marchants de lunettes. Il porte une étole rouge sur une étole blanche, un grand manteau rouge et une mitre rouge. Ici, au Pays Bas, il est accompagné de Zwarte Piet (Pierre le Noir) qui distribuent des cadeaux.




Son job : il est le protecteur des enfants, des marins, des jeunes filles, des marchands et de ceux qui sont injustement accusés.


Mais d'où vient-il ? D’Espagne et on le fête le 6 décembre (Aux Pays-Bas, on le célèbre la veille, le 5 décembre au soir)



Voilà une fiche d’identité bien sévère pour cette figure qui travers l’enfance de chacun d’entre nous nous !
Donc vous voilà prévenu, pour ceux qui habitent les Pays bas, le prochain rendez vous, c’est le 5 décembre au soir !



Je vous conseil la lecture d'un article intéressant à propos des Zwarte Piet http://blog.re/me-in-amsterdam/index.php/qui-est-tu-zwarte-pie

Un dernier mot. N'oubliez pas de rêver et profitez de cette période de fête pour retrouver votre âme d'enfant. Elle est forcément là, quelque part au fond de vous. Elle attend avec impatience de vous permettre de retrouver la magie et les bonheurs de l'enfance.

Si vous avez des anecdotes ou des histoires sur le sujet n'hésitez pas à les partager !

samedi 17 novembre 2007

Aragon célèbre les maisons Hollandaises


Les maisons de Hollande ont
le coeur traversé de lumière
Si bien que la tête la première
Sans pudeur nous y regardons

Les cactus et les plantes vertes
La faïence et l'argenterie
Toutes choses de rêveries
Qui nous sont à la vitre offertes
(...)
Je suis cette ouverte demeure
Où plongent passant les passants
On m'y voit l'autre et l'un versants
Et mes secrets et mes rumeurs

Mais qu'y peut-on lire sinon
Ce qui m'habite et qui me hante
Ce qui me trouble et que je chante
Ecrit partout partout ton nom....

Aragon

jeudi 15 novembre 2007

Lunchconcert gratuit à Ignatiushuis

Jusqu'au mois de décembre, le mardi, de 12.30 à 13.00 h.
Des étudiants du conservatoire nous offrent des concerts d'une demi heure.

Mardi dernier Daniël Kool, pianiste, interprétait :
Beethoven (Sonate opus 2 nr 3 en C Majeur)
Liszt (Etude de Paganini nr 6 quasi presto)
Une demi heure de délice.

Si vous êtes amateurs, ne manquez pas le rendez vous !

Adresse : Ignatiushuis, Beulingstraat 11, Amsterdam
Contactadres: ignatiushuis@gmail.com

mercredi 14 novembre 2007

Dans la série palissades de chantier


La France à l'honneur, devinez où ?
Face à la Maison Descartes

Echec et "patte"



Pour les amateurs. Un jeu de mot avec le mot "Pat" (se dit du roi quand, seule pièce restant à jouer, il ne peut être déplacé sans être mis en échec : le pat rend la partie nulle).

mercredi 7 novembre 2007

No comment !


Etagère d'une librairie à Amsterdam.

Pèlerin du Désert


Théodore Monod écrit à propos de son ami Teilhard de Chardin :
« Sa vision lui révélait l’homme de demain plus humain. Prôner que Dieu change, qu’il s’adapte à l’homme, que la Matière et l’Esprit font un, que la Religion est en mutation, qu’il faut repenser la Foi et vivre la Transcendance et la Lumière au Quotidien étaient des idées trop révolutionnaires pour ne pas inquiéter certains théologiens et pratiquants sclérosés. Nous étions d’accord sur la recherche d’un nouveau Dieu placé au cœur de l’ancien, un Dieu plus chrétien baignant dans le processus cosmique. Il est évident que notre société se pétrifie. Elle ne s’oriente pas vers la générosité amoureuse, malgré la pléthore de mouvements humanistes, récupérés par les faux prophètes de la politique ou des âmes atteintes de sensiblerie, et non de sauvegarde de leur prochain. Quant aux religieux et aux fidèles, beaucoup divorcent d’avec Rome qui à gardé des rituels ancestraux, la fascination du pouvoir, de la richesse. Le nouveau catéchisme n’a de novateur que la couverture. Nous sommes voilés de poussières liturgiques. »

Texte écrit en 1997 dans son livre « Le chercheur d’absolu ». Théodore Monod (1902-2000) était un explorateur naturaliste, spécialisé dans l’étude du Sahara. Chercheur, il alliait découvertes scientifique et recherche spirituelle.

En fait, c'était un grand humaniste.
Le regard qu’il porte sur la pensée de son ami est tellement d’actualité.
Rien à ajouter, seulement méditer sa pensée.

dimanche 4 novembre 2007

Visite de l'ESA

Space expo Noordwijk à coté de Leiden
Plongez dans l'espace, plongez dans le temps : passé, présent et futur.

Le 21 juillet 1969, Neil Amstrong sort du module lunaire 'Eagle" et pose pour la première fois le pieds sur la lune. Succès sans équivalent pour la mission américaine Apollo. La scène est reconstituée grandeur nature. La phrase de Neil Amstrong résonne dans ma tête : "Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité."

Un poste de télévision retransmet les images des premières fusées qui décollent.
Écran noir et banc, suspens...victoire ou explosion.
Une capsule qui est allée dans l'espace est là. Fragment tangible de cette aventure spatiale.

Une maquette de la station internationale permet de visualiser l'emboîtage des différents modules.
Une reconstitution d'un module permet de réaliser la petitesse de l'espace disponible pour "l'habitat" des astronautes.

Un Spoutnik déploie ses antennes au dessus de nos têtes. C'est le premier satellite artificiel à avoir été mis en orbite autour de la terre.

Des planètes scintillent autour de nous, la voie lactée se perd au milieu des autres galaxies.


Une série d'expérimentations permettent de calculer son poids sur différentes planètes, d'orienter un satellite, de faire décoller Ariane...
La visite des sites de test permet de mieux comprendre les contraintes liées au vol dans l'espace.
Les enfants télescopent des bouteilles avec de l'eau mise sous pression.

L'espace est ici a porté de main, de pieds, de rêve.
Une route tracée dans l'espace temps avec des vestiges du glorieux passé, des réalisations présentes tout à fait tangibles et des projets qui cristallisent les espoirs de demain.

Qui n'a pas rêvé un jour d'aller dans l'espace ?

Et bien maintenant c'est possible ! Ok le porte monnaie doit être bien garni, mais la possibilité de monter à bord de la station internationale existe !

Seuls cinq touristes ont embarqué dans des fusées, le marché potentiel de ces voyageurs serait évalué à 40 000 personnes, qui seraient prêtes à débourser 150 000 euros pour tenter l'aventure de l'espace.
Avis aux amateurs !

Neige sur Amsterdam !



Il a neigé hier soir sur Amsterdam !

A l'occasion de la "museumnacht" le Bijbels Museum (musée de la Bible) nous a offert une soirée enneigée dans son jardin.

Une fontaine à bulle projetait une neige "bulleuse" sur une foule joyeuse.


Dans la nuit du 3 novembre Amsterdam célébrait sa huitième nuit des musées !

Plus de 40 musées proposent des évènements spéciaux de 19 h à 2 h du matin.

Le programme est vaste, donc le choix difficile. La visite du Zoo Artis en pleine nuit est certes spéciale, mais évidement, les guides ne souhaitent pas déranger les animaux. Donc en fait, mis a part les fauves qui semblent réellement intéressés par toutes les proies éventuelles qui déambules sous leurs nez, les autres animaux sont restés très discrets.

Le "Hortus" était à l'heure de Sjahrazaad. Musique orientale, danseuses du ventre, cuisine méditerranéenne, thé et confiseries arabisantes. Un vrai régale de lumière, senteurs, goût.

Un gâteaux, deux gâteaux, trois gâteaux, la saveur du miel et du thé associés me ramène en Egypte.

Dans la maison de Rembrandt, une coupe de champagne est offerte accompagnée d'un gâteaux. Affalé dans des poufs géants c'est la pause.

Quelques coups de pédale plus loin le musée de la Bible célèbre "Christmas Carols". Le temps de faire un rapide speed dating, il est minuit et la neige tombe dans le jardin.

L'étape suivante c'est le musé du film. La thématique est simple : le mariage. Dans une des salles de spectacle on peut se marier, aller visionner des courts métrages allongés dans un lit avec une vingtaine d'autres participant, écrire un message a l'élu de son coeur sur un papier qui se mange, se faire prendre en photo devant une plage paradisiaque, danser...

Le temps d'arriver au Rijkmueum il est 1h30 passé, trop tard pour la fontaine en chocolat !

Mais la soirée était super, vivement l'année prochaine !

Voilà le site pour participer l'année prochaine ! http://www.n8.nl/

Artis Aquarium









L'aquarium est situé dans un bâtiment néo-classique superbe, entre Waterlooplein et le Tropenmuseum

Le décor est original : un aquarium représente un canal d'Amsterdam avec des véhicules en stationnement. La sensation et le spectacle sont étonnant. Nous sommes sous l'eau, avec les poissons des canaux et nous contemplons un vélo qui tombe dans le canal et une mouette perchée sur un poteau !

Le monde des poissons nous offre ses couleurs, sa diversité et cette ambiance ouatée si spécifique au monde sous marin.
C'est une escapade dans un autre monde qui permet de retrouver notre regard émerveillé d'enfant !