Théodore Monod écrit à propos de son ami Teilhard de Chardin :
« Sa vision lui révélait l’homme de demain plus humain. Prôner que Dieu change, qu’il s’adapte à l’homme, que la Matière et l’Esprit font un, que la Religion est en mutation, qu’il faut repenser la Foi et vivre la Transcendance et la Lumière au Quotidien étaient des idées trop révolutionnaires pour ne pas inquiéter certains théologiens et pratiquants sclérosés. Nous étions d’accord sur la recherche d’un nouveau Dieu placé au cœur de l’ancien, un Dieu plus chrétien baignant dans le processus cosmique. Il est évident que notre société se pétrifie. Elle ne s’oriente pas vers la générosité amoureuse, malgré la pléthore de mouvements humanistes, récupérés par les faux prophètes de la politique ou des âmes atteintes de sensiblerie, et non de sauvegarde de leur prochain. Quant aux religieux et aux fidèles, beaucoup divorcent d’avec Rome qui à gardé des rituels ancestraux, la fascination du pouvoir, de la richesse. Le nouveau catéchisme n’a de novateur que la couverture. Nous sommes voilés de poussières liturgiques. »
Texte écrit en 1997 dans son livre « Le chercheur d’absolu ». Théodore Monod (1902-2000) était un explorateur naturaliste, spécialisé dans l’étude du Sahara. Chercheur, il alliait découvertes scientifique et recherche spirituelle.
En fait, c'était un grand humaniste.
Le regard qu’il porte sur la pensée de son ami est tellement d’actualité.
Rien à ajouter, seulement méditer sa pensée.
Rien à ajouter, seulement méditer sa pensée.
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