jeudi 27 décembre 2007

No comment !

Sur une porte de sortie de sécurité de ce qui semble être un club.


Dans la cour d'une facultée.


Le long d'un canal.



Sur un mur "blanc" à la sortie d'un garage.

Les poubelles d'Amsterdam !


En fait, il y a là de quoi écrire un article chaque semaine !

Eugène poubelle doit se sentir frustré de ne pas voir son invention plus utilisée !
Certes, les camions poubelles passent dans chaque quartier selon un calendrier précis récupérer les ordures. Mais ici point de poubelle !

Les ordures sont déposées sur le trottoir, mais pas avant le coucher du soleil et à des endroits désignés. Souvent une plaque indique l'emplacement destiné à recevoir le tas de détritus.
Oui je parle bien de tas de détritus !

Car le sac poubelle est utilisé, mais "tout" ne rentre pas dedans. Aussi les habitants ont pris l'habitude de "tout" déposer dehors en laissant apparent ce qui peut servir à quelqu'un d'autre. "Tout" c'est quoi ? Du lave linge au réfrigérateur, en passant par les livres, l'étagère, les plantes le salon (canapé et fauteuils compris), le vélo, le siège auto, l'imprimante, l'écran d'ordinateur, les jouets, la poussette, le parquet, les draps, les serviettes...

Bref vous l'avez compris, les rues d'Amsterdam fleurissent de tas, plus ou moins gros, ou chacun peut récupérer : qui un vélo? qui une table? qui un fauteuil? qui une console?
Ici pas besoin d'aller à la décharge avec la voiture. On met "tout" dans la rue et celui qui en à besoin se sert.

On m'a dit qu'il est interdit de récupérer des objets dans la rue, mais visiblement cela fait partie des traditions qui se perpétuent. Ce qui est utile et en état potable est recyclé immédiatement par un utilisateur content de sa trouvaille.

Je précise tout de même que des conteneurs de récupération de verre, de papiers, de vêtements sont à disposition dans chaque quartier.

Le spectacle est fascinant.

Dans cette ville haute en couleur, avec un peu de patience, de l'imagination et beaucoup de chance, il est possible de se meubler à peu de frais.
Et même les jours de neige vous pouvez faire des trouvailles : par ici la petite console !

Association en famille : le père Noël est là !


L'association En Famille !

L'association En Famille a été crée par quatre françaises vivant aux Pays-Bas (près d'Amsterdam). Le but est d'offrir aux enfants des activités ludiques en français. Les parents se retrouvent pour pratiquer leur langue maternelle tout en échangeant leur expérience de la vie néerlandaise.
Les animatrices sont ultra motivées et l'association fonctionne à plein régime !


Que font-ils ?
A travers la lecture, les enfants s'imprègnent de la culture française.Les comptines leurs permettent d'améliorer la prononciation et l’articulation. Les jeux les aident à s'approprier la langue.

En bref, beaucoup de bonne humeur ce qui permet d'apprendre en s'amusant !

Le 15 décembre était un jour exceptionnel !
Le père Noël est venu dans les locaux de l'association. Il en a profité pour distribuer des cadeaux.
Ambiance festive : des rires, des pleurs, des sushis, des gâteaux au chocolats, des bulles, des chansons...
Toutes les couleurs de la vie étaient là. Chacun a amené sa différence de culture pour enrichir ce moment.
Les points communs : les yeux brillants des petits et des grands et une langue partagée : le français.

mercredi 19 décembre 2007

Des beignets aux pommes à Vondelpark.

Vondelpark la nuit en hiver ……
A 7 h du soir, je traverse Vondelpark quand les lumières d’une ambulance et d’un camion de pompier retiennent mon attention. Le camion manœuvre pour s’approcher précautionneusement du bord d’un étangs glacé.
La lumière des phares ne permet pas de voir le pourquoi de la scène. Mais des « Coin, Coin » affolés m’amènent à penser qu’il s’agit du sauvetage d’un canard pris dans la glace. Effectivement, des gardes du parc montent dans la nacelle, accrochée à la grande échelle du véhicule de pompier.
Ils descendent au niveau de la glace pour aller dégager le caneton pris au piège dans cette gange glacée. La mère du caneton, affolée, gratifie les sauveteurs de « coins, coins » significatifs. (Prokofiev n’a pas faire mieux dans « Pierre et le loup ». Je vous engage à le réécouter !)

J’aime décidément ce pays ou par un » froid de canard », les habitants se préoccupent tout de même d’aller secourir l’animal en danger ! Car il gelait à pierre fendre !

Cette scène a ramené à ma mémoire une légende extrait d’un film que j’aime beaucoup. Je vous la livre :

« Il y avait un lac à l’extérieur de la ville (une ville d’Alabama) ou nous avions l’habitude d’aller pêcher. Un mois d’octobre, un vol de canard se posa sur le lac. Dans la journée la température baissa rapidement. Le lac gela. Quand les canards s’envolèrent, ils emmenèrent notre lac. C’est ainsi que le lac a disparu... »



Le titre du film : Beignets à la tomate verte (Fried green tomatoes)
C’est la chronique d'une petite ville d'Alabama de 1929 à nos jours racontée par une vieille dame à travers l'histoire de son café, le Whistle Stop, tenu par deux femmes : Idgie et Ruth. Une histoire d'amitié extraordinaire.

Américaine au foyer dans une petite ville de l'Alabama, Evelyn déprime et s'empiffre de sucreries. Chaque semaine, Evelyn rend visite à une vieille parente pensionnaire d'une maison de retraite. C'est là qu'elle rencontre Ninny, une vieille dame vive et gaie, qui va l’aider à retrouver sa joie de vivre et sa dignité.


C’est un film plein de péripéties, de rebondissements, de tendresse, de poésie, de charme, de nostalgie. Il plonge dans un monde qui n’existe plus, mais dévoile une autre façon de vivre, de voir la vie. Une histoire qui permet à deux destins de se croiser et de cheminer ensemble. Une toile se tisse, se mêle à travers deux époques. Les personnages sont attachants et criants de vérité.


Un film qui à du cœur ! A voir absolument ! En version originale si vous pouvez !


Au titre de l’anecdote, j’ai fini par faire des beignets à la tomate verte, en hommage au film, mais en fait ils étaient moins gouteux que les beignets aux pommes. Je suis donc revenue à la recette traditionnelle des beignets aux pommes.

Pour vous éviter de chercher voici une recette de beignets aux pommes :

Ingrédients :- 500 g de farine - 8 œufs - 1 pincée de sel - 2 cuillères à soupe d'huile - 1 bol de sucre en poudre - 1 l de lait (la pâte ne doit pas être trop liquide) - 4 à 5 pommes évidées et coupées en rondelles pas trop épaissesPréparation :

Mélanger la farine, les œufs, le sel, l'huile, le sucre et le lait. Laisser reposer au moins 2h. Tremper chaque rondelle de pomme dans cette pâte et mettre à frire.

Voilà comment, dans un unique message j’ose passer de Vondelpark aux beignets aux pommes ! Mon but entant de vous amener à regarder « Beignets à la tomate verte » ! Vous m’en direz des nouvelles !


lundi 17 décembre 2007

Jardinage sur les toits



Les boutures de rosier bourgeonnent : 10 sur 12 semblent vouloir survivre. Nous allons peut être vérifier le proverbe ici aussi : A la Sainte Catherine tout prend racine.
Au passage, il faisait beau ici aussi ce weekend !

Kinderkooracademie Nederland

Concert de Décembre.
C’est une invitation à voyager dans l’ambiance de Noël !

L’académie des chœurs d’enfant du Nederland propose un programme avec des chansons traditionnelles de Noël du moyen âge jusqu’à nos jours.
Händel, Rutter, des chants hollandais.

J’ai assisté au concert l’année dernière.
Des plus petits aux grands, tous sont habillés ou déguisés pour la circonstance : Les petits ont chantés ce qui me semblait une chanson traditionnelle Hollandaise. Ils sont arrivés des quatre coins de l’église traversant l’assistance pour monter sur la scène et jouer un tableau. Il y avait là Gavroche, Cosette, l’ambiance des misérables de Victor Hugo, mais transposé en Hollande. Les costumes, le maquillage nous renvoyaient à cette époque de misère dans les rues de la capitale. Incroyable l’émotion qui ce dégageait de ces tous petits qui chantaient, bientôt rejoint par le chœur des plus grands.
Le jeu scénique est incroyable : Déplacement des chœurs tout autour de l’élise. Ils encadrent l’assemblée et se renvoient en écho les chansons.
Et la qualité du chant ! Une émotion intense dans cette musique sacrée chantée par ses voix si jeunes.
Bref, je pourrais vous faire l’article pendant des heures, car ce concert a été un vrai moment de bonheur et je vous assure que je suis exigeante concernant la qualité lorsqu’il s’agit de musique !

Dimanche 16 décembre concert à 16 heures dans l’église Dominicuskerk Spuistraat
Le titre: The sound of Christmas

Hier, j’ai assisté au concert cuvée 2007.
Un programme d’une heure et demi pleine d’émotion.
Cette année la thématique : la crèche.
Marie, Joseph, les anges, les rois mages, les bergers, le bœuf, l’âne et les moutons sont arrivés petit à petit sur la scène. Chacun apportant sa « pierre » musicale à l’édifice. Les bêtes à quatre pattes avançant sur leurs quatre pattes : une amusante procession de tous petits déguisés.
Le moment le plus intense : les enfants se sont répartis dans toute l‘église : au centre, sur les cotés et derrière nous. Le chant glissait autour de nous, s’enroulait avec volupté pour nous envelopper d’une ouate irréelle. La musique a le pouvoir d’élever notre âme, de la toucher. Les voix de ses enfants m’ont offert un moment de grâce. Merci.

Apprentissage linguistique !

Spécifiquement pour mon grand frère, j'ai relevé ce mot qui signifie : Tableau des arrivées et des départs des hélicoptères de la mer du nord .

"Noordzeehefschroefvliegtuigendienstregeling"

Si quelqu'un avait l'amabilité de traduire : Tableau des arrivées et des départs des hélicoptères des montagnes de Cerdagne.

La photo c'est juste pour vous resituer la Cerdagne dans son coin de France, adossée à l'Espagne, cerclée de montagnes et traversée par un petit train jaune !

jeudi 13 décembre 2007

Erik Orsenna ou le plaisir des mots !!!!!


Erik Orsenna : "Mon ambition est folle : que l’Éducation nationale accepte de remettre en cause son enseignement du français. La rigueur n’implique pas le jargon. Et le respect n’empêche pas le plaisir. Il faut réapprendre la pratique de l’écriture et ne plus seulement passer son temps à disséquer, dessécher. La grammaire n’est pas une morgue. C’est le squelette qui autorise les mouvements de la vie."

La grammaire est une chanson douce.

Nous découvrons dans la ville des mots : les noms, les articles, les tribus de verbes et d'adjectifs, les horloges du présent et du passé, l'usine à phrase...et des coutumes étranges : la nommeuse redonne vie aux mots rares, les mots se marient pour pouvoir s'accorder...

C'est un conte pleine d'humour, de poésie, de tendresse, où les règles grammaticales sont égrainées avec légèreté. Un hommage à la langue française. Un délice à déguster.

Extrait :

" Les mots dormaient. Ils s’étaient posés sur les branches des arbres et ne bougeaient plus. Nous marchions doucement sur le sable pour ne pas les réveiller. Bêtement, je tendais l’oreille : j’aurais tant voulu surprendre leurs rêves. J’aimerais tellement savoir ce qui se passe dans la tête des mots. Bien sûr, je n’entendais rien. Rien que le grondement sourd du ressac, là-bas, derrière la colline. Et un vent léger. Peut-être seulement le souffle de la planète Terre avançant dans la nuit. Nous approchions d’un bâtiment qu’éclairait mal une croix rouge tremblotante.
-Voici l’hôpital, murmura Monsieur Henri. Je frissonnai. L’hôpital ? Un hôpital pour les mots ? Je n’arrivais pas à y croire. La honte m’envahit. Quelque chose me disait que, leurs souffrances nous en étions, nous les humains, responsables. Vous savez, comme ces Indiens d’Amérique morts de maladies apportées par les conquérants européens. Il n’y a pas d’accueil ni d’infirmiers dans un hôpital de mots ; Les couloirs étaient vides. Seule nous guidaient les lueurs bleues des veilleuses. Malgré nos précautions, nos semelles couinaient sur le sol. Comme en réponse, un bruit très faible se fit entendre. Par deux fois. Un gémissement très doux. Il passait sous l’une des portes, telle une lettre qu’on glisse discrètement, pour ne pas déranger. Monsieur Henri me jeta un bref regard et décida d’entrer.
Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t'aime. Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Il me sembla qu'elle nous souriait, la petite phrase. Il me sembla qu'elle nous parlait :- Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j'ai trop travaillé. Il faut que je me repose.- Allons, allons, Je t'aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pieds.
Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi. Tout le monde dit et répète "Je t'aime". Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver."

"l'imparfait est le temps de la durée qui s'étire, l'imparfait, c'est du temps qui prend son temps..."

"Les mots sont les petits moteurs de la vie."

"envisager l'avenir. Avez-vous jamais remarqué la beauté de ce verbe : « envisager » ? J'en-visage. Je regarde le visage de l'avenir."

"Vous savez que le mot « curieux » vient du mot latin cura :le soin ? Soyons fiers de notre défaut ; être curieux, c'est prendre soin. Soin du monde et de ses habitants."

"Je venais de faire connaissance avec l'une des lois régissant l'espèce humaine, dite « loi de la double crêpe » : plus quelqu'un écrase ceux qui sont au-dessous de lui, plus il s'écrase devant ceux du dessus. "

Jeanne rencontre Marcel Proust : "Je n'y comprends rien. Mais quelque chose me dit, là, dans le coeur, que tes phrases m'intéresseront plus tard, quand je serai grande."


Les chevaliers du subjonctif

Un beau conte sur la richesse de la langue française. L'aventure se poursuit.

Extrait :

"– Qui êtes-vous ? je veux dire : qui êtes-vous, les Subjonctifs ? Des malades ? Des dangereux ? Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi le dictateur Nécrole vous déteste tant, pourquoi il veut lancer l’assaut contre vous. – Je te l’ai expliqué : le subjonctif est l’univers du possible. – Et alors ? – Réfléchis un peu, Jeanne. Qu’est-ce que le possible ? – Quelque chose qu’on pourrait faire… – Mais qu’on n’a pas fait. Pas encore fait. Pas voulu faire. Réclamer le possible, tout le possible, c’est critiquer le réel, le monde tel qu’il est, la pauvreté, les injustices. Et donc critiquer les politiques qui veulent que rien ne change : ils se satisfont très bien du monde tel qu’il est. – Le subjonctif est un mode révolutionnaire, c’est ça ? – On peut le dire. – Maintenant, je comprends mieux pourquoi on peut avoir peur de vous. C’est vrai que vous dérangez. Je voudrais adhérer. – Pardon ? – Adhérer à votre club. – Il ne s’agit pas d’un club, Jeanne. Nous formons une chevalerie."

"Le subjonctif est le mode du doute et de l'espérance. Le subjonctif est le mode de l'amour."

"Réclamer le possible, tout le possible, c'est critiquer le monde tel qu'il est."

"L’amour est une conversation... L’amour c’est lorsqu’on ne parle qu’à l’autre. Et lorsque l’autre ne parle qu’à toi."

"Le savoir est l'arme la plus efficace contre les tyrans. La preuve : ils brûlent toujours tous les livres."

"- Nous sommes entourés d'endroits sans livres : la mer, le ciel, la montagne ?-Et tu crois qu'il ne faut pas apprendre à lire la mer, quand on veut naviguer ? À lire la montagne, si on ne veut pas être enseveli par une avalanche ? À lire le ciel, quand on vole en planeur ? "

Un maître mot : jouer
sur les mots, les temps, les lieux et les hommes.

Qui est le personnage principal : le subjonctif, sa perception et sa signification. Mode de l'irréel, de tous les possibles.


Plaisir des mots, de la langue française. Tout un univers créé pour notre seul plaisir.

mercredi 12 décembre 2007

Leçons de vie : Elisabeth Kubler Ross, David Kesler

C'est un livre lumineux qui nous parle de la vie.
L'authenticité des témoignages apporte une force phénoménale .

Elisabeth et David portent un autre regard sur la vie à travers différents chapitres :

- L'Autenticité de l'être, de la démarche
- L'Amour c'est la richesse qui se trouve en chacun de nous
- La Relation à l'autre lui laisser la place d'être qui il est
- Le Deuil la notion du "plus jamais"
- Le Pouvoir sur soi et sur les autres
- La Culpabilité face à celui qui vient de partir
- Le Temps une grande richesse asaisir maintenant
- La Peur de la solitude et de la mort
- La Colère justifiée et salutaire
- Le Jeu essentiel à notre équilibre
- La Patience un long apprentissage qui passe par la confiance
- Le Lacher prise accepter ce que la vie propose
- Le Pardon pour soi et les autres, pour guerrir nos blessures
- Le Bonheur de vivre tout simplement

Elisabeth Kübler-Ross disait de ce livre :
« J'ai voulu écrire un ultime livre, non pas sur les mourants, mais sur la vie elle-même. »
C'est peut être son testament spirituel.

Extrait :

C'est l'histoire d'une femme très chic, à la tenue irréprochable, et qui vivait dans l'angoisse que ces voisins ne voit le T-shirt délavé qu'aimait porter son fils. Qu'allaient-ils penser ? Relation conflictuelle et difficile avec son fils. Cette femme a été amené à réfléchir sur la vie, la fin d'une vie….Elle en a conclu que la vie était un don qui n'est pas éternel, et elle se posa la question suivante : « Si je mourrais demain, quelle vision aurai-je de ma vie ? Je me dirais que j'ai bien vécu même si ma relation avec mon fils n'a pas été parfaite. »Ensuite, elle se se dit : « si mon fils mourrait demain aurai-je bien rempli mon rôle de mère ? »Elle prit conscience qu'elle éprouverait un énorme sentiment de perte et un profond conflit par rapport à leur relation. En déroulant cet horrible scénario dans son esprit, elle imaginait son enterrement. Elle n'aurait pas aimé qu'il soit enterré revêtu d'un costume, car ce n'est vraiment pas son genre. Elle aurait aimé qu'il soit enterré avec ce satané T-shirt qu'il aimait tant. C'est ainsi qu'elle pourrait lui rendre hommage. Quelque chose l'a frappa alors : Elle était prête , s'il venait à disparaître à l'aimer pour ce qu'il avait été et pour ce qu'il avait lui-même aimé, mais elle n'était pas disposée à lui faire ce cadeau de son vivant. Elle comprit alors que ce T-shirt avait une énorme importance pour lui. Ce soir-là, quand elle est rentrée, elle lui a dit qu'il pouvait porter ce T-shirt autant qu'il le souhaitait. Elle lui a dit qu'elle l'aimait tel qu'il était. Elle a ressenti un énorme soulagement en se libérant de ces attentes à son égard, en cessant de vouloir à tout prix décider pour lui et en se contentant de l'aimer tel qu'il est.

Pour apprendre la patience, la première étape conciste à cesser de vouloir changer le cours des choses, à prendre conscience que tout a une raison d'être, même si c'est parfois difficile à croire. Face à une situation ontre laquelle vous ne pouvez rien, essayez d'en percevoir le sens profond. Tâchez d'avoir un peu confiance dans le déroulement des évènements. Nous croyons que les choses ne peuvent pas se faire sans notre intervention, mais la plupart surviennent sans elle. Il n'est pas necessaire de d'ordonner aux cellules de se diviser, ni à une blessure de se cicatriser. Il existe un pouvoir invisible dans ce monde. Sachez que tous les phénomènes empruntent la voie du bien, même si nous ne nous en rendons pas compte. C'est ça la foi. Etre patient, c'est avoir la foi, qui nouspermet de comprendrequ'aucune expérience n'est inutile. Au terme de leur existence, la plupart des gens ne regrettent pas leurs mauvaises expériences, car ils ont tirés un enseignement de chacunes d'elles...

Citation Elisabeth Kübler-Ross :

« Notre pouvoir personnel est un don inné et notre seule véritable force. »

« Nous renonçons à notre pouvoir lorsque nous nous laissons influencer par les opinions d'autrui. Pour le retrouver, souvenez-vous qu'il s'agit de votre vie. Ce qui importe, c'est ce que vous pensez. Il vous est impossible de rendre les gens heureux, mais vous avez le pouvoir de construire votre propre bonheur. »
« Le pardon est un mouvement de 'âme, dont le but est de nous guérir. »
« Le bonheur ne dépend pas des évènements de notre vie, mais de la manière dont nous les percevons et interprétons, ce qui est déterminé par notre engagement.»
A lire, pour éviter de se regarder un jour dans un miroir et de se dire : "si j'avais su"

vendredi 7 décembre 2007

Ca marche !

Le 9 novembre, 2 000 personnes étaient rassemblées à l’embouchure de l’estuaire du port de Rotterdam. Le niveau des eaux était monté de plus de trois mètres. Pour la première fois le gigantesque mécanisme qui protège de la montée de eaux était activé dans des conditions réelles de danger.
Première étape : les deux grands bras de métal et de béton d’une longueur équivalant chacun à la hauteur de la tour Eiffel se sont refermés.
Deuxième étape : les caissons se sont remplis d’eau et enfoncés dans le cours de l’estuaire.
L'estuaire a été fermé durant quelques heures à la navigation pour éviter tout danger d’inondations pour un million d’habitants en amont.
Exercice parfaitement réussit dans des conditions réels de gros temps ! Nous sommes à l'abri !
Voilà de quoi rassurer mes racines françaises !
Si vous souhaitez en savoir plus. J'ai extrait ses quelques informations d'un article de Marie-Françoise MASSON du journal de La Croix
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2322163&rubId=5547#

dimanche 2 décembre 2007

Des sentinelles...




...veillent sur les cloches.
Les chiens muets écoutent les carillons Amstellodamois sous le regard vigilant du cerbère de service.

Amsterdam traversée Sud/Nord


Pour les incroyants, voilà la preuve qu'il faisait beau hier.
Oui j'ai écrit hier.
Aujourd'hui est un autre jour !