tag:blogger.com,1999:blog-62643416609585840292024-02-20T08:52:58.678-08:00Amsterdam : Chemin de vieL'escargot du CaminoCatherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.comBlogger196125tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-80073007088130874832009-07-24T13:37:00.000-07:002009-07-24T14:11:58.661-07:00L'ONL s'enflamme !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX0wUcteXLJk2y6op7_GZJHqznb99ZQ3tFJscsI-3V6UM3-rvt-TK8Xo4GEsd7B0uXLeyNyfODRYW7llP0UmOvP2OIgyccY4R8_ORbKleR4LLLItjf_TIMtSkR5w1kUhB5ZH8QWy2jieFx/s1600-h/P1010330.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5362136866402789442" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 324px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX0wUcteXLJk2y6op7_GZJHqznb99ZQ3tFJscsI-3V6UM3-rvt-TK8Xo4GEsd7B0uXLeyNyfODRYW7llP0UmOvP2OIgyccY4R8_ORbKleR4LLLItjf_TIMtSkR5w1kUhB5ZH8QWy2jieFx/s400/P1010330.JPG" border="0" /></a><br /><div>Ce soir, l'Orchestre Nationale de Lille, sous la baguette de Jean-Claude Casadesus, a réveillé Stravinsky ! </div><div><br />La scène du Concertgebouw était un peu petite pour accueillir tous les musiciens. Le piano a envahit l'espace des premiers violons. Un casse tête pour les préparateurs de salle qui s'y sont repris à plusieurs fois pour parvenir à loger tout un chacun. Le premier violon, situé directement à la gauche du piano, avait tout intérêt à rester vigilant pour ne pas percuter de son archet l'imposant instrument!<br />Mais cela n'a absolument pas nuit à la qualité du concert!<br />Je n'écouterais plus Stravinsky sans repenser à cette orchestration magistrale.<br /><br />Au programme :<br /><br />Beethoven - Vierde piano concert in G, op. 58 (Jean-François Heisser, piano) </div><div>Dukas - La Péri, poème dansé </div><div>Stravinsky - De vuurvogel, suite (1919) L'oiseau de feu<br /><br />L'oiseau de feu, l'histoire : </div><div><br />Ivan Tsarevitch voit un oiseau merveilleux, tout d’or et de flammes ; il le poursuit et réussit à lui arracher une de ses plumes scintillantes. Sa poursuite l’a mené dans le domaine de Kachtcheï l’Immortel, le redoutable demi-dieu qui veut s’emparer de lui et le changer en pierre, comme il la déjà fait avec de preux chevalier. Mais les filles de Kachtcheï et les treize princesses, ses captives, intercèdent et essayent de sauver Ivan Tsarevitch. Survient l’Oiseau de feu, qui dissipe les enchantements. Le château de Kachtcheï disparaît, et les jeunes filles, les princesses, Ivan Tsarevitch et les chevaliers délivrés s’emparent des précieuses pommes d’or du jardin.<br /><br />Eh bien ce soir l'oiseau de feu scintillait de toutes ses plumes, Kachtcheï grondait de toute sa colère et Ivan caracolait fièrement.<br />Harpes, cymbales, violons, timbales et tous leurs compagnons vibraient pour nous offrir un grand moment de musique. La grande salle du Concertgebouw transformée en jardin magique abritait tous les personnages. </div><div><br />Merci à tous les musiciens et à leur chef pour ce moment unique. </div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-68062683032376083382009-07-24T05:08:00.000-07:002009-07-24T05:13:45.319-07:00Une chouette, un coucou mais où ?<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJ4t_zzMy7yJfFsPkw16OBEWxUGsH_p5vFNL1-4PXXHktkNVzIF35VRQLEOzFrQHaOpC4zEwHyO4NOeqy_0xoR0q4mLBamt4ks4p5VDMbmow_JHlmnwtKmySxoGRj4GY0FAAGdGXiuG7Fl/s1600-h/P1040997.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5361998094418561394" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJ4t_zzMy7yJfFsPkw16OBEWxUGsH_p5vFNL1-4PXXHktkNVzIF35VRQLEOzFrQHaOpC4zEwHyO4NOeqy_0xoR0q4mLBamt4ks4p5VDMbmow_JHlmnwtKmySxoGRj4GY0FAAGdGXiuG7Fl/s400/P1040997.JPG" border="0" /></a> <br />Dans la forêt lointaine<br />On entend le coucou<br />Du haut de son grand chêne<br />Il répond au hibou<br /><br />Coucou hibou<br />Coucou hibou<br />Coucou coucou coucou ....<br /><br />Mais ou est il donc le hibou ? Je vous rappel que j'habite Amsterdam !Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-27981444818156912962009-07-23T14:44:00.000-07:002009-07-23T14:52:51.213-07:00Duo Labèque à Amsterdam !<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgha2YhctoRoTyS5pND4zV78ytuSCA2Wf-0440yXLht5lpzcc0MpmZ5QaNAgMdWhFWnk_TKWfppb_V8aq56TTNdRJY43abgLz5uYwnLSwaVmGqoXhvBhHexmCoxTsDLDakRjP56kvFd67XJ/s1600-h/090502_duo-labeque.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5361775198646036194" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 236px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgha2YhctoRoTyS5pND4zV78ytuSCA2Wf-0440yXLht5lpzcc0MpmZ5QaNAgMdWhFWnk_TKWfppb_V8aq56TTNdRJY43abgLz5uYwnLSwaVmGqoXhvBhHexmCoxTsDLDakRjP56kvFd67XJ/s400/090502_duo-labeque.jpg" border="0" /></a>Un duo très contrasté de pianistes : <span style="font-size:130%;">Katia et Marielle Labèque.</span><br />Ce soir au Concertgebouw les pianos sonnent ! </div><div><br />Au programme : </div><div><br />Claude Debussy (1862-1918), En blanc et noir</div><div>Franz Schubert (1797-1828), Fantasie</div><div>Enrique Granados (1867-1916), Quejas, o la mala y el ruisenor </div><div>Isaac Manuel Francisco Albéniz (1860-1909), « Iberia », Livre 1, 2, 3 pour deux pianos<br /><br />Sur la scène elles se font face, se jettent un regard et s’élancent : les notes s’enchainent. </div><div>Quatre mains sur deux pianos, mais aussi quatre mains sur un clavier.<br />Noire et blanche, opposées en deux teintes, celles des touches du piano, un contraste qui leur permet de mieux partager la musique.<br />L'une bouge, s’emporte, exprime physiquement les élans des notes, l'autre intériorise. </div><div>Elles sont l’expression opposée d'une même source.<br />Un élan différent qui nous emmène tout droit au cœur de la musique : à l’émotion !<br /><br />Il semble que Katia tienne dans le clavier la partie haute et claire des aigus, Marielle garde la partie grave des basses. Peut être le miroir de leur deux personnalités : l’une pétillante et extravertie, l’autre calme et introvertie. Une complémentarité qui rayonne dans leur interprétation musicale et qui explose totalement dans les variations qu’elles s’amusent à exécuter en fin de concert !<br /><br />Merci a vous !</div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5361775201997392658" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaARt5kwRDPLM7bGIDBAVyMCuTqk8TfkAJBe60Zw6RYdKdr-6XyWTkjuWQ4AxUcxcRGmArab9ypZhVeT7F2JPjfRd3zEyIOzSkitgd1m6NlzH4Jzx7ZII4GRO3rsHqjWZcYhN5JX9a0DEJ/s400/P1040366+copie.jpg" border="0" />Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-31830416897616071072009-06-29T22:06:00.000-07:002009-06-29T22:16:28.662-07:00Die Entführung aus dem Serail, Mozart.Die Entführung aus dem Serail, « L’enlèvement au sérail », Mozart.<br />Lundi 29 Juin, Concertgebow.<br /><br />Koen Kessels, dirigent<br />Martine Reyners, sopraan (Konstanze)<br />Son, Gaseul, sopraan (Blonde)<br />Timo Päch, tenor (Pedrillo)<br />André Post, tenor (Belmonte)<br />Piet Vansichen, bas (Osmin)<br />Eddy Vereyken, spreker (Selim)<br /><br /><br />Opéra comique en trois actes, qui raconte la tentative du noble Belmonte d'enlever sa fiancée Konstanze, retenue prisonnière dans le palais du Pacha turc Selim.<br /><br />La salle du Concertgebouw n’a pas été conçue pour accueillir des opéras. Un orgue monumental domine la scène, elle-même relativement étroite. Donc ici, point de place pour des décors. Quelques jardinières, posées en équilibre figurent l’idée d’un jardin.<br /><br />Dans la première scène, Osmin se ballade avec un pinceau, il repeint la grille du podium qui support le chef d’orchestre quand Belmonte l’interrompt ; Belmonte ballade un sac de voyage ; Pedrillo pèle des pommes de terre ; Blonde promène son plumeau à poussière ; Konstanze, drapée dans une robe rouge sang, exprime son désespoir ; Selim, imposant dans son costume agrémenté d’une parure de plume, démontre sa toute puissance.<br /><br />Les interprètes, tout au long de l’opéra, vont utiliser les deux escaliers latéraux, ainsi que ceux qui descendent jusqu’à la scène. Ils vont tourner autour de l’orchestre, descendre l’allée centrale et même monter dans les balcons ! Il est étonnant de constater que dans cette salle ou la présence de l’orchestre domine la scène, l’énergie tournoyante des chanteurs va nous faire entrer dans le Palais de Selim.<br /><br />Les personnages principaux sont en costume de scène et grimés. Le chœur des Janissaire, tout de noir vêtu et sagement aligné au premier rang des gradins de gauche derrière l’orchestre, attend son heure pour chanter. Les musiciens, qui ne sont pas enterrés dans la fosse, sont aussi amusés que le public par les répliques comiques. L’œuvre de Mozart est pétillante de gaité dans cette salle à l’acoustique impeccable.<br /><br />La démonstration est faite, il est possible de « jouer » un opéra au Concertgebouw !<br />Et de l'interpréter brillament !<br />Mozart était bien servit hier soir, merci!Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-70648271623966466732009-06-22T01:46:00.000-07:002009-06-22T01:54:28.294-07:00Au revoir, Catherine ! 21 juin !<em>Sur l’air du tourbillon<br /></em><br />Elle a une casquette<br />Qui est toute violette<br />Elle a des lunettes<br />Et plein d’bicyclettes<br />Elle raconte Winnie<br />Plein de fantaisie<br />Ou Emilie Jolie…<br /><br />Refrain :<br />Mais oui, mais oui, ça c’est Catherine<br />Et c’est not’grand’ copine,<br />On a passé des bons moments<br />Et on s’en souviendra longtemps (Bis)<br /><br />Elle fait des images<br />Et plein d’bricolage<br />C’est vrai qu’à son âge<br />Elle est toujours sage<br />On cherche Charly<br />Aussi Félicie<br />Ou Emilie Jolie…<br /><br />On fait des chatouilles<br />Qu’il pleuve ou qu’il mouille<br />Dans le bain on touille<br />Savon sur la bouille<br />On mange des fruits<br />« Cherche et trouve » on lit<br />Ou Emilie Jolie…<br /><br />----------------------------------------------------------------------------<br /><br /><span style="font-size:180%;">C</span>omme tu va nous manquer<br /><span style="font-size:180%;">A</span>lors c'est vrai<br /><span style="font-size:180%;">T'</span>es décidée ? La<br /><span style="font-size:180%;">H</span>ollande va pas te manquer ?<br /><span style="font-size:180%;">E</span>t les Pyrénnées.<br /><span style="font-size:180%;">R</span>acontes nous comment c'est...<br /><span style="font-size:180%;">I</span>ncroyable! C'est vrai!<br /><span style="font-size:180%;">N</span>ous on va rester<br /><span style="font-size:180%;">E</span>t on t'oubliera Jamais !!!!Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-84027225788529874312009-06-01T14:50:00.000-07:002009-06-01T14:56:34.727-07:00L'homme existe, je l'ai rencontré !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheCjVoKjlR3FU1t4tUKLZzLLueRkeE8Y3_-ygPfyitCanAxaA-z_-jSOiqxHVDpsl1Ql-bC3AipyIzYYy80wH_tmaI01Qhj9-82HC43db-HWVRhrbNEJZwRKPKNx_N081w02lWHH-x5joQ/s1600-h/218_unimagedelomekifaireflechir.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342480819378307346" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 140px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheCjVoKjlR3FU1t4tUKLZzLLueRkeE8Y3_-ygPfyitCanAxaA-z_-jSOiqxHVDpsl1Ql-bC3AipyIzYYy80wH_tmaI01Qhj9-82HC43db-HWVRhrbNEJZwRKPKNx_N081w02lWHH-x5joQ/s400/218_unimagedelomekifaireflechir.jpg" border="0" /></a>L'homme existe, je l'ai rencontré !<br /><br />J'ai lu quelque part : "Dieu existe, je l'ai rencontré !<br />"Ça alors ! Ça m'étonne !<br />Que Dieu existe, la question ne se pose pas !<br />Mais que quelqu'un l'ai rencontré avant moi, voilà qui me surprend !<br />Parce que j'ai eu le privilège de rencontrer Dieu juste à un moment où je doutais de lui !<br />Dans un petit village de Lozère abandonné des hommes, il n'y avait plus personne. Et en passant devant la vieille église, poussé par je ne sais quel instinct, je suis entré...<br />Et, là, j'ai été ébloui... par une lumière intense... insoutenable !<br />C'était Dieu... Dieu en personne, Dieu qui priait !<br />Je me suis dit : "Qui prie-t-il ? Il ne se prie pas lui-même ? Pas lui ? Pas Dieu !<br />"Non ! Il priait l'homme ! Il me priait, moi !<br />Il doutait de moi comme j'avais douté de lui !<br />Il disait : - Ô homme ! si tu existes, un signe de toi !<br />J'ai dit : -Mon Dieu, je suis là !<br />Il a dit : -Miracle ! Une humaine apparition !<br />Je lui ai dit : - Mais mon Dieu... comment pouvez-vous douter de l'existence de l'homme, puisque c'est vous qui l'avez créé ?I<br />l m'a dit : - Oui... mais il y a si longtemps que je n'en ai pas vu un dans mon église... que je me demandais si ce n'était pas une vue de l'esprit !<br />Je lui ai dit : - Vous voilà rassuré, mon Dieu !<br />Il m'a dit : - Oui ! Je vais pouvoir leur dire là-haut : "L'homme existe, je l'ai rencontré !"<br /><br />Raymond Devos, "Matière à rire", L'intégrale, Editions Olivier Orban, Paris, 1991Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-13210814983619255542009-06-01T14:31:00.000-07:002009-06-01T14:45:04.311-07:00Le 8 maiEt le 8 mai que se passe-t-il en Hollande ?<br /><div><div><span style="font-size:180%;">Une foire aux livres !</span><br />Dans un petit village typiquement hollandais, dont j’ai zappé le nom, tout près d’Abcoude (pour la prononciation se référer à mes amis Belges), le mauvais temps sévit. </div><div><br /></div><div>Vent violent, hallebardes ou cordes. </div><div></div><div>Bref un temps à ne pas mettre une petite française dehors. </div><div><br /></div><div>Mais le vent chasse les nuages et le soleil apparait.<br />« …Le temps d’entrouvrir la porte du moulin et voilà le bivouac en déroute, et tous ces petits derrières blanc qui détalent, la queue en l’air, dans le fourré. » Je m’égare je ne suis pas entrain d’écrire les lettres de mon moulin, mais de vous relater une nouvelle aventure en Hollande! (pour la référence, c’est une phrase extraite du premier chapitre : installation. Je n’ai pas sous la main le livre pour vérifier l’exactitude de la phrase, mais je ne dois pas être loin de l’écrit de Daudet)</div><div><br /></div><div>Reprenons.<br />Nous voilà en route pour débusquer des manuscrits.</div><div>___________________________________________________________</div><div></div><div></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342475844230064690" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi29LbVEjEq6WVtWDLZXEoVgL5wZtqwRdchI2KxMrib5sQpMSBCo0cQSEwaJc6Dq_6k3wlSBFgS7weELlknl2wNgaZFzJhqzcMcYUnetk187LQ8UWnySN_2ZtioP7HfekMKtnUUWviFfjmX/s400/P1060176.JPG" border="0" /></div><div></div><br /><div>Devant l’église, des plantes sont en vente, géraniums, azalées, plantes aromatiques, mais pas de livre à l’horizon. Une tente installée sur la place nous invite à plonger dans le monde du vinyle : de Joe Dassin à Gérard le normand la culture française n’est pas en reste! </div><div></div><div>__________________________________________________________</div><div></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342475836289818898" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibGWXOdN3tCQqa7GA-s4JEhNC4itpgMGGrKRs9pMBt1dZVoCdXYYpnPjBivp5sxH2ftha8Yw3ndVs9skHj3OWsLwDZRRxoOivdUYCl5CXXrfL6dHaufSIqOD7SDdSwOcdAqWLWOf1uoZaD/s400/P1060174.JPG" border="0" /><br />La porte de l’église, entrouverte, dévoile un spectacle étonnant. Des livres, des centaines de livres étalés sur les bancs, rangés par thématique et une balance qui trône au milieu.</div><br /><div>La balance veille au grain et nulle ouvrage ne sort de l’endroit sans avoir été dument pesé !<br />Car c’est au poids que les ouvrages sont jugés !</div><br /><div>Dans ce lieu de culte la référence m‘interpelle. Le parallèle avec la pesé des âmes est évident quand un ouvrage sur l’Egypte me tombe entre les mains. Le jugement dernier existe chez les Egyptiens sous la forme de la pesée de l'âme, celle-ci doit être la plus légère possible pour accéder à la survie dans l'au-delà. Le "Livres des morts" indique les actes condamnable qui vont peser lourds dans la balance. </div><div><br />« Balance« , cela me rappel aussi une histoire extraite du Roman de Renard :<br />« Renard, qui a très faim, aperçoit un enclos près d’une abbaye. Une fois qu’il a bien mangé ayant très soif il voit un puits et s’appuie sur la margelle. Il aperçoit son reflet et le prend pour sa femme. Affolé, il monte dans le seau et tombe dans l’eau. Il est prisonnier au fond du puits.<br />Cette même nuit, Ysengrin, poussé par la faim, sort du champ pour chercher à manger. Sur son chemin se trouve le puits au fond duquel il voit Renard qui se débat. Ysengrin, tout comme Renard, aperçoit son reflet et le prend pour celui de sa femme Hersent. Il accuse Renard d’abuser d’elle. Renard lui explique qu’il est au paradis et insiste bien sur la nourriture qui s’y trouve en abondance. Ysengrin jure qu’il voudrait être à sa place. Renard montre le seau et dit qu’il s’agit de la balance du Jugement dernier. Il ne pourra pas descendre avant de s’être confessé. Alors Ysengrin affirme qu’il s’est confessé « à un vieux lièvre et à une chèvre barbue ». Puis Ysengrin monte dans le seau, alors que Renard est déjà installé dans le deuxième. Etant plus lourd que Renard, il fait remonter ce dernier. Alors Ysengrin devient prisonnier du puits à son tour. » Le roublard renard c’est une nouvelle fois sorti d’affaire au détriment d’Ysengrin !</div><div><br />Le jeu des seaux transformés en balance divine ! Décidément je m’égare aujourd’hui.<br />Ce doit être le mix livre/église qui amène se vagabondage neural. </div><div>J’essaierais de faire moins confus la prochaine fois ! </div><div></div><div>_________________________________________________________ </div><div></div><div></div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342475847269969170" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiB97Idg3mvJSl3DHSdJwkHLZyfNCul9Vujh-j5ezghn5efrI6aBj0Zz_s-0nx3Z6aXccmPnZxpgKIxbrcIj2SZnbtUP5ey17nr-O022yTfjJeBv3ttGC5hdaRXUi5xIxED5GIDfztoF47m/s400/P1060177.JPG" border="0" /><br />Pour la petite histoire, le livre que je n’ai pas acheté sur place car ses pages s’effeuillaient, je l’ai trouvé hier à la brocante !<br />Un recueille qui regroupe des photos et cartes postales retraçant la vie Amstellodamoise de 1900 à 1940 ! Une pure merveille ! </div><div><br />Pour les mordus de brocante »IJ Hallen » propose, à Amsterdam nord, presque tous les premier weekend du mois une grande foire à la brocante. </div><div>Que de trouvailles en perspectives ! </div><div>Voilà le site : <a href="http://www.ij-hallen.nl/">http://www.ij-hallen.nl/</a>. </div><div><br />PS: Mes amis, vous qui me recevez si bien chez vous, ne me tirez pas les oreilles à notre prochaine rencontre. Je n’arrive décidément pas à retenir le nom de votre charmant village ! J’appuie sur le mot charmant pour contre balancer mon manque de tact à persister dans mon errance: ne pas mémoriser son nom. </div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-23914328383614362582009-05-30T08:45:00.000-07:002009-06-01T05:33:44.704-07:00Du Diemen à l'Ijburg<div align="center">Non, non ce n’est pas le photographe qui penche ! </div><div><br /></div><div align="left"></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341649102292097986" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7_Svs4RcsmcCDktNTyN66_DF8seg3eUVzEy6MUal7zAS5_qAxvssTQwO05vH7DV9Xlu_shvZk0f0wiLA9-OkEYoyBjC8drHV9tCJex-sKYlU9kiP6Nhkdp-5CLPSoLmSyPx06voNF87ZR/s400/P1060350.JPG" border="0" />Mais la maison qui s’incline. Dans un minuscule cimetière Juif dans le vieux quartier du Diemen; l’arbre abrite les tombes et la grille défend son entrée ! </div><div><br /></div><div></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341649109435916146" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4-rhheX8fdTQaIc_JlntsJ3YEog7aA0_S5ELAExh8PoDcZsEQkTpx6yNkUsoDWJ-CeswAjgdg2oR9B6rslbzaD5BGgbHUy66RiDHQN57Wc80GElKpzFlG47szOxsyqLpYdBxgl4v-3x8O/s400/P1060351.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341649119768267506" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLqQuXhLygPpQ34lLx9oCItfmIZFqJ1SMeP4GfZ7WBs6KUYeTJvw0tIsfHXJiv5gHiJF4E0v8tpWOKQ98rJgboJJ5a348BfgdHLqK5IPs4L6WeejyBI22esgI2Ju-dtPKeu_QyEFGMsx-C/s400/P1060355.JPG" border="0" /><br />Un pont enjambe littéralement le canal ! </div><div>Structure suspendue qui défie les éléments : l'eau; mais bien plus le vent. </div><div>Précision, ce pont est strictment réservé aux piétons et vélos !</div><div><br /></div><div></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341662692146436114" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirI1xpEKS-6T9Fecg25TvOSd5FsDqFNG3oT3eytfM9P-pQ_4uxg8gZIIZVY_Jf4rg6NYCxVSnxlAswKGwIJTmJEb-cyWwCOpf86DZqccNfHNjbHcGrveldCbSlPxeM8aacByyQWn_kdM4e/s400/P1060403.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341659679927573538" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjofLYInSCwEv7RMHiHz9itMU8-ZC3oK78w89vRRECxK6vvcAFB0g35l4zvZdMXAItPl3JdrMmSEEJO5kQTpa6kMCj7GOVcj900n6u_3qw13HsXeHfpCDUqpMq-uo1eJPIsFNT5FkEcW1iP/s400/P1060393.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341659684948247586" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfuWr1UbNKm31yO_I4rygDYjl9gKOI1N9d_VD6Us5TK_xYKy85Nnmbjf4Hkh8TAWzkHwVSjAxAIgBKMH2X4a8RTXAmzVnwKhDsm41GItvanseBbpVnTqjCK2sh7SmSodJh0kylJTOoYWbA/s400/P1060398.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341662700983542978" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZNL9FnqWNcJoN07I5sxmutDwZhqAEEmMtQVcpOs8pT1QfSrLu_SWTas1UqIjG8yI7fnU0awZJo42W2Eju9T2mxg_z9ztBuiFRO1HXTL7BKH00qLqSb3AteAlw3r6i3sLnNmRBMT6iaxHn/s400/P1060404.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341662702512579650" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4xFua1JWijCDjcpArdnZQpdPOYjo5ADNGaPOSFbRcD9efOPN9zDhy7XjgJksA_9SvE3AcuZ6daa-KfrBVaTEbO16nwTbY8PmKDKZlXmf6ZVqW5cEOYmoFBRRyheWh78IPFztewbT_e-se/s400/P1060402.JPG" border="0" /></div><div><br /></div><div>Dans les îles nouvelles, un vieux bateaux regarde le béton qui s’implante.</div><div><br /></div><div></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341649126547781458" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin4QO8KwzGEIoU0bnt-rKxnMAF0gzrZ44_RM1ctle-9iqN3XVTQcbUONU0zjWolii-W4OVRpyDpl8KvXmogR_B3uqGfDQkadpyhnM1IdCxfVCywEh7gT9OC5v_8Mw07gpkw9tvPLz19ADy/s400/P1060359.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341649120947473474" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMTWkxua8JY_JBxJXPQz3EuEp_O2kfAMiFo2KbSOL4cLqVt-86otDOodi4Lbg2uS_UfkRR122gzPt5WKN51fBz0NmVqbEfsymUtIEbLQKuQZgF53QqyvZK4A6SOhQowju7aKSa5KPl6F2A/s400/P1060357.JPG" border="0" />Le paysage se modifie : ici une ligne à haute tension, là des logements, une plage qui résiste mais pour combien de temps? </div><div><br /></div><div></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341659673140087858" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmaA5JkoX7s7f2yLCV-RW_hbxHTXslVy5q0nvwn9vW2Rcb19kAPLXCaNg3ShpvvyuolOgs2JI95gTOkgwT0isSkJ8ISP5s13CFRLxjA7LsxQlcuRmppufdPr3ASKxRTl1K4Z9CCa-83F8i/s400/P1060391.JPG" border="0" /><br />Un Bouddha, Deux Bouddhas, nous sommes à la plage ! </div><div><br /></div><div></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341655800499431858" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2tqz2cwb3pKZrIGke3KpDjKti_OAlkH8YJQeC55qbmezQGbiTf50-RXqGBbzGVdOP79L1Ul3eLVOlefGbaznaT0Hhnz54ZVBRL9miltnP8je7x8nu1RijFuYBQDJ6S1s3M89tfNYA5D8z/s400/P1060376.JPG" border="0" /></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341652726178918978" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM1e9CxBUPprZzr2VLAaUINl_BoJE6sgLQxgpjmlhl622uMC5FXk0kwklpG6ZugKbSpno598pvgHGlVdIFZTX1q4oxymOHkvMTXEPc5mcE4gmQb6IEO9Md3D4gdDXTt-58yqEK_Sa3tRw9/s400/P1060365.JPG" border="0" /></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341652717273831362" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEierMn3e1TgGcYd5RmuYYkGhPWID34ctQLfuTLN_qPlESRjaHd8ZCKLuzWR7Cu2afgGf3eYiFx-7lA009LTzAiJ75jX_9ks7NCQzLPcRbl_5VPYahh4lguoOABFofKUDSlhOaJQHTFufbiq/s400/P1060363.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341652730427468946" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOAccGEEEc235uwFWT0G0fmUzPsdxxyGPZwM1SoWssPUplhD508XfbQZkYJK31RuCVpHXikIj5aQmgSw20ZfgsAG88l0N11q79I3rgsyOgaJVEBiOZhIRYcl1F0ouBYDrf6ZPDs34iPcvO/s400/P1060366.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341655795189195090" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOhP3qTelzBQeErMXp51W8Tgh0hf6WSPOS5NNsUG-ZczS7acFOU7g81qLMWszDCVIeznxPShXT6iCkEqFHq862pHSiXrvQkZxudr5f-hlJAmvb-sLxGdM51GFFO8TE2Vs6sQbXXcMogHu_/s400/P1060370.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341652696910913826" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOOWdofvmw0IkO4KLNVs_CI9bDu49BMR5Syhmwgo0n7kO-g4840xuCW-Ii0OJKqTgqULupgyo0gSsK0XIIlE8c3SaJoUgprfLr3rEO3ZiB91NbfGLKjZWnY4Yrd42Kip0dM_8uUCjDrcCt/s400/P1060361.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341652707042639810" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKMBd7ulPdShy4k5lqPbkfeYlIQZetKYcJEwlpk6zY7OSa6d9p8bGjBBS6O4yUeiEI1u8WVinrz8kdGIY9yQfG9r3Dg4lFPFdbrXrDNZG6Y2ISbYtEZE6POBlpadb8a5hBKGKTPZ7OLKcK/s400/P1060362.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341655809334606098" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5mIjkG4vmcSE8JdB9moX_D_0PIcOiy_MkKoLu9ziCdnAZA-Kk5pjmyF65GmoZTPZ3yHdaVeuNveww2GPyeZle7k5Xbl4KYhqqfjUd1_cHBF7CdQfD6MpTavfjQxKRms9shXfDNM7STXJl/s400/P1060380.JPG" border="0" /><br />Souriez vous êtes filmés ! </div><div><br /></div><div></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341655787325918050" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBG2HkHApEeEYJSfUNs6l8MFmaAhxlEYxGa57H-ua_U6rM3Yv7pmhjNFqo2LdK2DqKnRiCAEKz21cOFTXwPjau55UOEnJdkDI0YFsNP0NIa3j8gLZACSTJNhNfnxSTHoXRAWhKhJ1Ls3qg/s400/P1060368.JPG" border="0" /><br />Vieux gréements contre voile moderne, le terrain de jeux n’est pas le même! </div><div><br /></div><div></div><div><br /></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341655816050538738" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrZSRJL_-7aZk6neMa4Vf1fjQSpZwgKjLJnvX9Di_FFD_jiHTii_X-ses3_O4ZhFSGKEEmsaR5Sr7LSu1kbQ6m3dedIjPlrw2OefS44mGOIw2eOHlocxocCQMLdEJ8FxRkfXpMB4ELzeRB/s400/P1060383.JPG" border="0" />Même les roues de mon vélo profitent du spectacles !</div><div><br /></div><div></div><div><br /></div><div></div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341659664393034834" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW_pBaKjkmnhvdiFxhTtOsMY4-6t56Kg7KqCclFji-KjM70kUfywpEG9-b0qCAyYBqe1P45AqJkzN435IVjAAfjVdv6JVlhyphenhyphenqdRxqtlhFaXfVFEfDVigsh50Q0lclZv9VfhcEHK_XdhsAz/s400/P1060390.JPG" border="0" /><br />Mais qui veille ?<br />Qui est le gardien, le garant de la sécurité des plagistes ?<br /><div>Devinez !</div><div><br /> </div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341659660146386034" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2O-YqNmwQu0_L1zckqL2u-TLtS34Ebw8uNTp691EGLF0p9bF-Gs2eMwa3qj6OYPhWj__zQLc6F-ENg4fDfslfvk45R0Gpf76d7glUF4sdc-t2MSjALIkP7cehojP6E1gGKS8vMlgquCP0/s400/P1060379.JPG" border="0" /><br /><div>Et voilà un jour de soleil et de grand vent bien occupé !</div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-64428221936418713432009-05-22T12:17:00.000-07:002009-05-22T13:13:22.393-07:00Méditation<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiffHYEIvFGydpOuNoSuk-6K77BtFnPQQaz91PQlpuAPyPF0XejUExN0Lj_ykPhtVxxGl39PCnVEpnA6V2vd5DUaavzeG3ExljQce9ahYi6cWMS5sjkDlwMS28JGyNhXHcQdP9AHJCG2rsP/s1600-h/P1010673.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338731082445574402" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiffHYEIvFGydpOuNoSuk-6K77BtFnPQQaz91PQlpuAPyPF0XejUExN0Lj_ykPhtVxxGl39PCnVEpnA6V2vd5DUaavzeG3ExljQce9ahYi6cWMS5sjkDlwMS28JGyNhXHcQdP9AHJCG2rsP/s400/P1010673.JPG" border="0" /></a><br /><div><span style="font-size:130%;">Allez </span>tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.<br />Dites tout doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.</div><br /><div><span style="font-size:130%;">Évitez</span> les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.</div><br /><div><span style="font-size:130%;">Jouissez </span>de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit- elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.<br />Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme. </div><div> </div><div><span style="font-size:130%;">Soyez vous-même</span>. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.</div><br /><div><span style="font-size:130%;">Prenez </span>avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.</div><br /><div><span style="font-size:130%;">Au delà</span> d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.</div><br /><div>Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. <span style="font-size:130%;">Tâchez d’être heureux.</span></div><br /><div><span style="font-size:130%;">Max Ehrmann-1927 </span></div><br /><div><span style="font-size:130%;"></span></div><div><em>"Tâche d'être heureux" c'est aussi ce que dit la rose au petit prince de Saint Exupéry.</em></div><br /><div><em></em></div><div><em>Soyons donc heureux !</em></div><div><em>------------------------------------------------------------------------------------</em></div><div><em></em> </div><div><em>Voici une deuxième version du même texte :</em></div><div><em></em> </div><div><span style="font-size:130%;">Sois</span> serein au milieu du bruit et de l'agitation et songe au calme paisible qui se dégage du silence. Vis en bonne entente avec tout le monde sans pour cela te renier. Expose calmement et clairement tes idées ; et écoute les autres, même celui que tu considères moins intelligent que toi, car eux aussi ont quelque chose à t'apprendre. </div><div><br /><span style="font-size:130%;">Evite</span> les personnes bruyantes et agressives, elles sont un supplice pour l'esprit. Si tu te compares aux autres, tu te sentiras parfois vaniteux et aigri, car il y en en aura toujours de plus grands et de plus petits que toi. Réjouis-toi de tes réussites comme de tes plans. </div><div><br /><span style="font-size:130%;">Si modeste</span> que soit ta carrière, occupe-t'en car elle est réellement une richesse dans un monde instable. Sois prudent en affaires car le monde est plein de tricheries. Mais garde les yeux grands ouverts devant ses beaux côtés ; beaucoup recherchent un idéal élevé et font preuve de grand courage. </div><div><br /><span style="font-size:130%;">Reste toi-même</span> ; ne simule surtout pas la tendresse. Mais ne parle pas non plus de l'amour cyniquement ; car en présence de l'indifférence et du désenchantement, il est aussi vivace que l'herbe. </div><div><br /><span style="font-size:130%;">Accepte</span> sans amertume la sagesse des années en échange de ta jeunesse. Fortifie ton esprit, il te soutiendra en cas de malheur soudain. Mais ne te laisse pas entraîner par ton imagination, l'angoisse naît souvent de la fatigue ou de la solitude. Impose-toi une saine discipline, mais reste néanmoins indulgent envers toi-même. </div><div><br /><span style="font-size:130%;">Tu es un enfant de l'univers</span> tout comme les arbres et les étoiles ; tu as le droit d'exister. Et même si cela échappe à ta compréhension, l'univers poursuit son évolution.<br />Donc, vis en paix avec Dieu, quelle que soit la manière dont tu Le conçois ; et quels que soient tes actes et tes aspirations, vis en paix avec ta conscience dans ce monde bruyant. </div><div><br />Malgré toutes ses hypocrisies, ses tracas et ses rêves envolés, la vie est quand même belle. Reste vigilant. <span style="font-size:130%;">Tends inlassablement vers le bonheur. </span></div><div><br />Max Ehrmann (1872-1945), Desiderata </div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-7104015716547105662009-05-22T12:03:00.001-07:002009-05-22T12:09:53.850-07:00Détour Pyrénéen<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5rLW2O33kOfP-MSky7C3gSrEzwkEhyi9-DziI75jXhKYzn8jfayZ1lQZi2VU_E2EGjvppZlqlTUbKPTPkWfnJ8XsdETNE_GLj8XD9yCimGscjLY9PeULbutayS8GZ-hoVVBRFgpwwF_c3/s1600-h/P1020285.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338726984923971154" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5rLW2O33kOfP-MSky7C3gSrEzwkEhyi9-DziI75jXhKYzn8jfayZ1lQZi2VU_E2EGjvppZlqlTUbKPTPkWfnJ8XsdETNE_GLj8XD9yCimGscjLY9PeULbutayS8GZ-hoVVBRFgpwwF_c3/s400/P1020285.JPG" border="0" /></a> Incompatibilité<br /><div></div><div>Tout là-haut, tout là-haut, loin de la route sûre,</div><div>Des fermes, des vallons, par delà les coteaux,</div><div>Par delà les forêts, les tapis de verdure,</div><div>Loin des derniers gazons foulés par les troupeaux,</div><br /><div></div><div>On rencontre un lac sombre encaissé dans l'abîme</div><div>Que forment quelques pics désolés et neigeux ;</div><div>L'eau, nuit et jour, y dort dans un repos sublime,</div><div>Et n'interrompt jamais son silence orageux.</div><br /><div></div><div>Dans ce morne désert à l'oreille incertaine</div><div>Arrivent par moments des bruits faibles et longs,</div><div>Et des échos plus morts que la cloche lointaine</div><div>D'une vache qui paît aux penchants des vallons.</div><br /><div></div><div>Sur ces monts où le vent efface tout vestige,</div><div>Ces glaciers pailletés qu'allume le soleil,</div><div>Sur ces rochers altiers où guette le vertige,</div><div>Dans ce lac où le soir mire son teint vermeil.</div><br /><div></div><div>Sous mes pieds, sur ma tête et partout, le silence,</div><div>Le silence qui fait qu'on voudrait se sauver,</div><div>Le silence éternel et la montagne immense,</div><div>Car l'air est immobile et tout semble rêver.</div><div> </div><div>On dirait que le ciel, en cette solitude,</div><div>Se contemple dans l'onde, et que ces monts, là-bas,</div><div>Écoutent recueillis, dans leur grave attitude,</div><div>Un mystère divin que l'homme n'entend pas.</div><br /><div>Et lorsque par hasard une nuée errante</div><div>Assombrit dans son vol le lac silencieux,</div><div>On croirait voir la robe ou l'ombre transparente</div><div>D'un esprit qui voyage et passe dans les cieux.</div><br /><div></div><div>Charles BAUDELAIRE, Poésies diverses, 1838</div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-43889512997908367732009-05-09T14:50:00.000-07:002009-05-10T01:37:00.626-07:00Amsterdam : Journée européenne de l’opéraAmsterdam ne s'est dotée d'un Opéra que très récemment. C'est seulement en 1986 qu'est inauguré le Muziektheater ou Stopera.<br />Cet opéra regroupe tous les avantages d'une salle moderne, de décors et de costumes réalisés sur place ainsi qu'une grande capacité d’accueil (1500 spectateurs).<br />De la Traviata en passant par Cosi fan tute ou encore la Chauve Souris, ce lieu a vraiment été inventé pour servir la musique.<br /><br />La journée européenne de l’opéra offrait l’occasion de mieux découvrir ce lieu mythique.<br /><br />Porte ouverte pour une invitation à entrer dans les coulisses de ce monde magique. Avec des ateliers de maquillage, des visites guidées, un défilé de costumes de scène qui seront mis en vente demain !<br /><br />Sur l’affiche du défilé on aurait pu lire :<br /><br />Le lieu : le grand escalier.<br />L’éclairage : la lumière du spot solaire a peine filtrée par l’immense façade en baie vitrée.<br />Le décor : une vue panoramique sur l’Amstel, du Magere Brug à la tour Munttoren.<br />La musique : des extraits d’opéra.<br />Les costumes : un enchantement de couleurs chatoyantes, de textures…Du cavalier à l’ange, de la robe de princesse à la carte à jouer d’Alice au pays des merveilles, tout un monde féerique défile…<br /><br />Et cerise sur le gâteaux, la robe du personnage d’Arlette dans la Chauve Souris de Strauss. Pour l’anecdote, j’ai vu cette robe finir d’être confectionnée dans l’atelier de couture de l’opéra. Puis, durant la répétition qui a suivit, la cantatrice l'enfiler sur scène etse piquer avec une aiguille oubliée ! <br /><br />A vous de retrouver dans les photos qui suivent les spectacles dont sont issus les costumes !<br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWrRSeRh8DGKs6kJMqjyd9YGL8O6bKLthkxyxtRK-Mz8WSUVoYKtOdXVjKbHfeLPMRrBLc9heJ4GZcjzPB5Wui_kqzhWoR7oWWaKS3dw36PCK3lfoAJT1jp7eIoBoo6MyvZIbOxXqooVpC/s1600-h/P1060223.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333947374912750882" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWrRSeRh8DGKs6kJMqjyd9YGL8O6bKLthkxyxtRK-Mz8WSUVoYKtOdXVjKbHfeLPMRrBLc9heJ4GZcjzPB5Wui_kqzhWoR7oWWaKS3dw36PCK3lfoAJT1jp7eIoBoo6MyvZIbOxXqooVpC/s400/P1060223.JPG" border="0" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2wHJBsOOX87zin147vU9pqKD81xd9rA_vU20IQbSGmYWuInDVXazerVSsAOrWgj6BEW8uwSM4Rli0pd9ImtpfpwarZJkLIV7UmjZYc4E4BlDy4VkaKkFmVkrTJcniw2kZIErJ0iLxjwkP/s1600-h/P1060219.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333947368922641282" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2wHJBsOOX87zin147vU9pqKD81xd9rA_vU20IQbSGmYWuInDVXazerVSsAOrWgj6BEW8uwSM4Rli0pd9ImtpfpwarZJkLIV7UmjZYc4E4BlDy4VkaKkFmVkrTJcniw2kZIErJ0iLxjwkP/s400/P1060219.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0voYSujdMNDyx217vnta0vxOFA7l4-0AfSsef_ISpYzSDa7lsyVLbDTDWHN6TdsEeeWVjpC_hct_t1WHBIe1bk0hOGdyfwJdogUeC17TnIDQZUXHCMuYFBtCzNwyfreVvq1MFm93ERNNG/s1600-h/P1060210.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333947368025290690" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0voYSujdMNDyx217vnta0vxOFA7l4-0AfSsef_ISpYzSDa7lsyVLbDTDWHN6TdsEeeWVjpC_hct_t1WHBIe1bk0hOGdyfwJdogUeC17TnIDQZUXHCMuYFBtCzNwyfreVvq1MFm93ERNNG/s400/P1060210.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvnjUP0lnxQn77U4x4vxFcV99YOFneeodUW_jGcYEA-JUs-45UI8mAykmeIjYuw9wn9n_jzfZcjUQ6s5H41X7e-k6S640W3_SRdjIpDcmC6OZl_wsWFstzOxXXjON6HWZGY4bhu_wW-kGd/s1600-h/P1060208.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333946463989267106" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvnjUP0lnxQn77U4x4vxFcV99YOFneeodUW_jGcYEA-JUs-45UI8mAykmeIjYuw9wn9n_jzfZcjUQ6s5H41X7e-k6S640W3_SRdjIpDcmC6OZl_wsWFstzOxXXjON6HWZGY4bhu_wW-kGd/s400/P1060208.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvBZmQrd-juxB6eUy0-tHmbN-168v9SOcm7VluRBg7FytCvztXnAHrILFTDCkOYLgwtdEAYGjLe0twkxMInrRwxsgNfyCooYbMLUfY2oB6B3MFYCDn4O5p1G7m-bzNVxX2_kB2uIOQrFqo/s1600-h/P1060203.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333946460335820930" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvBZmQrd-juxB6eUy0-tHmbN-168v9SOcm7VluRBg7FytCvztXnAHrILFTDCkOYLgwtdEAYGjLe0twkxMInrRwxsgNfyCooYbMLUfY2oB6B3MFYCDn4O5p1G7m-bzNVxX2_kB2uIOQrFqo/s400/P1060203.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfU1oznsCiXbXIY5w69q0BRfq_d1ROl8WRU7JbizvVTVkEpYETL8VDmuKWG1REW23ZEHz85OZfv8fP7m-OKRHGl3YyeZ5BU_56AxanI38M2bnuA4baQr9IbZTFB0JwNjrcWDVO6ggmVr2s/s1600-h/P1060198.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333946455094738882" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfU1oznsCiXbXIY5w69q0BRfq_d1ROl8WRU7JbizvVTVkEpYETL8VDmuKWG1REW23ZEHz85OZfv8fP7m-OKRHGl3YyeZ5BU_56AxanI38M2bnuA4baQr9IbZTFB0JwNjrcWDVO6ggmVr2s/s400/P1060198.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgxg5w6aapSOccoiQDcIE4cCCTK6NGNP5xbo6M3Clkareq-2Ee-v183AGLDodzMAr8bxGrf1Y2a21WlL2e4CXuvNKVBD3tpgt-TliMFZtbAsvDCsb0Nxe3XtfIcdTXX4dlUYlIP6T49WLP/s1600-h/P1060195.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333946449217830786" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgxg5w6aapSOccoiQDcIE4cCCTK6NGNP5xbo6M3Clkareq-2Ee-v183AGLDodzMAr8bxGrf1Y2a21WlL2e4CXuvNKVBD3tpgt-TliMFZtbAsvDCsb0Nxe3XtfIcdTXX4dlUYlIP6T49WLP/s400/P1060195.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOtz0gToD7zYyydBxVd4q_Aq-3thad2voiI7J5rE8ZHtIz0rmLYw9HJmSzZdwchRHHBd9NmIFVQiR9nNDqCMejDfU_GN2XAMkgb5vmF81L8f0r-woFPuXyvsXaafwDhns4bip08OiDoJ25/s1600-h/P1060193.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333946442331706258" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOtz0gToD7zYyydBxVd4q_Aq-3thad2voiI7J5rE8ZHtIz0rmLYw9HJmSzZdwchRHHBd9NmIFVQiR9nNDqCMejDfU_GN2XAMkgb5vmF81L8f0r-woFPuXyvsXaafwDhns4bip08OiDoJ25/s400/P1060193.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjIGmktw3akMQcKa9RMkwIV6eKvtT25he9zfMWXiCgBCXDX38tU-sScjypQfxjgriip85KdIg2DEk5RQo1d17GFW8IidgEX0XtwRU7hpEnPQd_eANajvWHJ2wy9A2WmOl49GDhky4zMc25/s1600-h/P1060192.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333945212019204866" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjIGmktw3akMQcKa9RMkwIV6eKvtT25he9zfMWXiCgBCXDX38tU-sScjypQfxjgriip85KdIg2DEk5RQo1d17GFW8IidgEX0XtwRU7hpEnPQd_eANajvWHJ2wy9A2WmOl49GDhky4zMc25/s400/P1060192.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj0e8W9EE7SmG_HsEbUVr4vnMs_WI1JZEnrDnzcNkQdtwDmyM0hIKl9wdKz7zzZ88wMizFlPheLWUaGXngRjdGdwLICnCFGvANlLo3VTfcFWMm7cadx5TliZtzFFGxKBtbB0zBUoopB2BF/s1600-h/P1060189.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333945204168512962" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj0e8W9EE7SmG_HsEbUVr4vnMs_WI1JZEnrDnzcNkQdtwDmyM0hIKl9wdKz7zzZ88wMizFlPheLWUaGXngRjdGdwLICnCFGvANlLo3VTfcFWMm7cadx5TliZtzFFGxKBtbB0zBUoopB2BF/s400/P1060189.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcJCXG_ZNnMBrv46po52LEbvZjQVq8aFJ3YUL0GlKSdLondLZBTxnCf8jr1MWW_WEzJH8NZ8dTLnABz3vVdcsljtWiyPF3dQM9NdkcPFAWzm-3bP0n9Zh6V-5KLeXoT5C-DsjA6vcuq-wf/s1600-h/P1060186.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333945202877724546" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcJCXG_ZNnMBrv46po52LEbvZjQVq8aFJ3YUL0GlKSdLondLZBTxnCf8jr1MWW_WEzJH8NZ8dTLnABz3vVdcsljtWiyPF3dQM9NdkcPFAWzm-3bP0n9Zh6V-5KLeXoT5C-DsjA6vcuq-wf/s400/P1060186.JPG" border="0" /></a><br /><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0wtl1nKvATX5qcJx75xY_wr5sLp50YCzmwfzg0jRWknQTpBeF1VEyVler859IjJVYBvHx9ez7BgZJB_8o5FuH0uqbjyH-VrtDtoT88bo745A_mtzESwXclMUP0LHiprVXUkJrqjy2fGdZ/s1600-h/P1060185.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333945197918775682" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0wtl1nKvATX5qcJx75xY_wr5sLp50YCzmwfzg0jRWknQTpBeF1VEyVler859IjJVYBvHx9ez7BgZJB_8o5FuH0uqbjyH-VrtDtoT88bo745A_mtzESwXclMUP0LHiprVXUkJrqjy2fGdZ/s400/P1060185.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2os6Q4wBTiJdy08GA_TSHvlgF5mkeQgrMcYeJNIgfrzlyTFY1xK3msHznq2gLU7UWubBOL34xoZx2L7WgghhIDEUfCVeQJ1tzYXRUcwFqfzVdqwoEC281-YAGMxOzTVGr3ZbQthkrTVHp/s1600-h/P1060181.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333945190997181874" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2os6Q4wBTiJdy08GA_TSHvlgF5mkeQgrMcYeJNIgfrzlyTFY1xK3msHznq2gLU7UWubBOL34xoZx2L7WgghhIDEUfCVeQJ1tzYXRUcwFqfzVdqwoEC281-YAGMxOzTVGr3ZbQthkrTVHp/s400/P1060181.JPG" border="0" /></a> <img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333947380711831922" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibvQaQ77h8i2MhpgXBPZvFSf-LA1YbELAzx8ki9cs5AzVLqua2pxTVajyHRvOvqkv0435E_nFOuE4baMZMeaigfmqV4XOv1Zddr-vu3pHaVgMe6a8JO80K26Dn984adKtQ_TNJ1Wx9azbj/s400/P1060224.JPG" border="0" /> </div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-15189205358802238322009-03-29T09:55:00.001-07:002009-03-29T10:05:45.336-07:00Pèlerin sans église, Jean-Claude Bourlès<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghI5wTvwYplvGn_uk_rtEIj8wobmdFZa8W37HO0HtPfKDQDGaJJiwvRaVBBBara0nYDwPjk0n3C8TBBoYHQuwRPqakQMZ_7Kn1prF9NWn58yV2e4U7I9NP4DQMjz7aJO5VdBQU1BB6NIWb/s1600-h/P1050526.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5318656663654297378" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghI5wTvwYplvGn_uk_rtEIj8wobmdFZa8W37HO0HtPfKDQDGaJJiwvRaVBBBara0nYDwPjk0n3C8TBBoYHQuwRPqakQMZ_7Kn1prF9NWn58yV2e4U7I9NP4DQMjz7aJO5VdBQU1BB6NIWb/s400/P1050526.JPG" border="0" /></a><br /><p><span style="font-size:180%;">Dos de la couverture :</span></p><p>« Je ne suis pas parti que la confusion, déjà, s’installe dans mon esprit. Pourquoi suis-je ici, sur ce chemin de foi reconnu et sanctifié par trois religions monothéistes, alors que je ne crois ni ne pratique en aucune confession ? Un pèlerin sans foi et sans Église ! Plus modestement, un agnostique qui, rompant l’immobilité de la nuit, se met en marche vers un rendez-vous où personne ne l’attend. »<br /><br /><span style="font-size:130%;"><em>Il est question </em></span></p><p><em>de questionnement<br />de lieux<br />de soif de foi<br />de révolte<br />de marche<br />de chemins<br />d’intinéraires<br />de vie...<br /><br />Un voyage ? Le voyage de la vie ?</em><br /><br /><span style="font-size:180%;">Un chapitre :</span></p><p>Abbaye Saint –Martin de Mondaye. Je voulais donc voir l’Apôtre, et rencontrai son buste dans la cathédrale en liesse. En s’achevant sur les terres de Galice, mon périple ne faisait en fait que commencer. Connu et partagé par tous mes confrères en chemin, le difficile apprentissage du retour m’attendait dans l’ultime leçon d’un enseignement dont je n’avais peut être pas retiré toute la quintessence. Chemin de foi ou itinéraire spirituel, le pèlerinage s’apparente à une ascèse par le dépouillement dans lequel se plonge volontairement le peregrino. Un dépouillement menant rapidement au dénuement, ne serait ce que par la teneur de la démarche qui ne peut s’encombrer de charge ni de surcharge. Dénuement matériel donc, selon la règle « Allez sur le léger », formulée par les évêques aux passants du Moyen Âge, dépouillement par l’abandon de sécurité et de confort, autant que par acceptation des risques encourus, cette « mise à merci » déjà évoquée. Même limité dans le temps, cette ascèse n’est pas sans laissé de traces chez l’individu qui, confronté aux différentes adversités du chemin, modifie sa perception du monde et les règles régissant son existence. Pas plus qu’un autre – et peut être moins- je ne pouvais échapper à cette constante du retour. Décidant de « vivre autre chose », je concrétisais en fait le projet longtemps caressé de vivre « libre » en rompant avec un système au sein duquel j’évoluais dans une contradiction de plus en plus lourde, entre le discours tenu et la réalité d’un vécu confortable. Bien que ses lignes puissent y faire penser, je ne suis pas à l’heure des bilans, mais si tel était le cas, je dirais, que cet aller vers Compostelle agit comme une révélation. Un acte connaissance de cause, que cet aller vers Compostelle agit comme une révélation. Un acte conséquent et décisif dans plusieurs domaines, dont celui de l’approfondissement personnel. A mon retour, les dés étaient lancés. Ca fameux coup de dés qui, selon Mallarmé, « jamais n’abolira le hasard », et pourtant…Touchant au but, le chemin ne faisait que commencer. Je le savais. Au point de saluer l’Apôtre trônant au portique de la gloire d’un retentissant « Hasta pronto, Senor », avant de m’en retourner chez moi. Ne pas tenir promesse eût été se parjurer. Je revins donc, tout simplement.<br />Ceci est une autre histoire, mais est-elle si différente de celle de mes compagnons de chemin ? J’en doute. Sinon la lumière, la pause, ou l’illumination, que chercheraient-ils ces perigrinos navigant à vue sur ces chemins de vérité ?<br /><br /><span style="font-size:180%;">Extraits :</span> </p><p>« Où commence et où s'achèvera lechemin ouvert (...) au sortir de la cathédrale du Puy-en-Velay ? »<br />« C'est bien ce choix qui me fascine (...), cette marche à merci d'hommes et de femmes, de tous âges et de toutes convictions, décidant de rompre le rythme de leur vie quotidienne pour faire le point avec eux-mêmes, revivifier leur foi, que sais-je encore, en marchant plusieurs semaines ou quelques mois sur des chemins de haute solitude. »<br />« En fait, je veux tout. Tout voir et tout comprendre (...). Aurai-je bientôt fini de naître ? Quelle naissance ou renaissance ? Je me le demande comme on sollicite une orientation ».<br />« Es-tu croyant, ou crois-tu croire ? Très honnêtement, je ne peux aujourd'hui me dire croyant alors que je bute sur les dogmes et refuse une partie du Credo. Mais aussi sincèrement, oui, j'aimerais croire. Quel chemin reste-t-il à parcourir au pèlerin sans Église, pour relier ces deux antagonismes ? ».<br /><br />Jean-Claude Bourlès termine son livre en reprenant les derniers mots bernanosiens du petit curé s’Ambricourt, ultime témoin de la pitié sacrée, selon Malraux : «Qu’est-ce que cela fait? Tout est grâce.»<br /><br /><em>Compagnon de trois matinées lumineuses,<br />ce livre,<br />trop tôt terminé,<br />va illuminer le cœurs d’amis lecteurs.<br />Merci</em></p><br /><div></div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-27857924939426770912009-02-11T04:46:00.000-08:002009-02-11T05:32:46.509-08:00Requiem de Mozart translation/traduction<span style="font-size:130%;">Ce soir c’est la dernière représentation du Requiem de Mozart au Concertgebouw!<br /></span><br />En première partie : <span style="font-size:180%;">le Dyptychon de Valentin Sylvestrov.<br /></span>C’est un compositeur ukrainien né à Kiev le 30 septembre1937.<br />Son œuvre nous emmène dans un monde aérien. Les voix se mêlent, se répondent, s’harmonisent, se détachent pour toucher profondément à l’essence de chacun. Moment unique ou toute la salle est sous le charme.<br />L’émotion ressentie était tellement intense dimanche dernier que toute la salle était comme hypnotisée. Sur la dernière note, un silence d’une densité palpable, a précédé un tonnerre d’applaudissement. Les spectateurs étaient debout, pour saluer la performance et surtout remercier de cet instant privilégié.<br />Donc une œuvre à découvrir absolument.<br /><br />L’œuvre est interprétée par le Latvian Radio Choir. Fondé en 1940, le chœur est composé de 24 chanteurs. Ils ont travaillés avec de célèbres dirigeants tells que : Yehudi Menuhin, Semyon Bychkov, Justus Frantz, Vladimir Spivakov, Vladimir Fedoseev, Mark Sistro, Gansung Kakhidze, Enrico Diemeke and Juha Kangas et des orchestres tels que: le Moscow Television and Radio Symphony Orchestra, le Moscow Chamber Orchestra, “Moscow Virtuosi”, le Lithuanian Symphony Orchestra, l’orchestre Philharmonic de Montpellier (France), l’orchestre symphonique de Paris, l’orchestre symphonique de la radio de Flandre, Brussels, l’ Ostrobonty Chamber Orchestra (Finland), le Malmo Simphony orchestra.<br />Le cœur de leur répertoire en composé d’oratorios couvrants une période allant de la renaissance, à la musique baroque ainsi que des pièces plus compliquées du 20 ème siècle.<br /><br />Deuxième partie, <span style="font-size:180%;">Joseph Haydn, avec la symphonie Numéro 44</span>, faisait grise mine. Coincé entre deux œuvres religieuses de grande intensitée, cette symphonie c’est noyée dans une exécution pour le moins plate.<br /><br /><span style="font-size:180%;">Le Requiem</span> (du latin requiés signifiant repos) ou Messe de requiem, est un service liturgique de l’Église catholique romaine. Cette messe est une prière pour les âmes des défunts, elle a lieu juste avant l’enterrement ou lors de cérémonies du souvenir. (wikki)<br /><br />Juste pour la petite histoire, le comte Walsegg, pour la mort de sa femme en février 1791 commande un Requiem à Mozart. Mozart meurt, sans avoir terminé le Requiem.<br /><br />Différentes versions sont proposée quand à la partie « réellement » composée par Mozart :<br /><br /><span style="font-size:180%;">1 – </span>Certains considèrent qu’à sa mort, seul le " Requiem æternam "et le " Kyrie" étaient totalement achevés. Les basses et les parties vocales du " Dies Irae " jusqu’à la huitième mesure du " Lacrimosa "étaient aussi écrites à quoi s’ajoutent quelques indications d’orchestrations. De même pour le " Domine Jesu " et l’ " Hostias ". Le "Sanctus", le "Benedictus" et le "Lux aeterna", manquaient totalement. Franz-Süssmayer qui avait reçu les dernières indications de son maître, va terminer le chef-d'œuvre. Il compose l'instrumentation de l'Offertoire d'après les indications de Mozart, complète le « Lacrimosa » à partir de la neuvième mesure et recompose les quatre dernières parties pour lesquelles il disposait des esquisses de Mozart. Enfin pour la « Communio », il se rapporte au Requiem et au Kyrie. Pour garder l’œuvre homogène, il recopie intégralement les deux premiers mouvements. Les parties vocales (portées 8-11) et la basse continue (ligne du bas avec basse chiffrée pour l’orgue) sont de la main de Mozart. Les parties de cordes et de bois (violon I et II, alto, cor de basset I et II et bassons portée 1-5) sont de la main de F.J Freystädtler, et les parties de trompette et de timbale (portées 6-7) sont de la main de Süssmayer.<br /><br /><span style="font-size:180%;">2-</span> D’autres s’accordent pour dire, que seul le début de l’Introït et quelques parties vocales du Kyrie, le début du Dies Irae et les huit premières mesures du Lacrimosa sont effectivement du grand Mozart. Le reste est une composition collective, réalisée par Franz Xaver Süssmayr, Jacob Freistädler et Joseph Eybler.<br /><br /><span style="font-size:180%;">3-</span> Mais la plupart considèrent le Requiem comme un travail d’équipe. “L’étude du manuscrit permet de dire avec précision ce qui est de Mozart et ce qui est de Süssmayr et d’Eybler. Les deux premiers morceaux (Requiem et Kyrie) sont entièrement de la main de Mozart. Les cinq premières sections de la Séquence (Dies irae, Tuba mirum, Rex tremendae, Recordare et Confutatis) sont principalement de Mozart : il a écrit les parties vocales, la basse chiffrée et quelques indications musicales. Après des essais infructueux ou partiels de Joseph Eybler, Franz-Xaver Süssmayr travailla l’orchestration à partir des nombreuses notes laissées par Mozart, poursuivit le Lacrymosa dont Mozart avait esquissé de sa main les huit premières mesures. En fait, jusqu’aux mots “judicandus homo reus”. Ajoutons que les deux morceaux de l’Offertoire (Domine Jesu et Hostias) sont principalement de Mozart et sont orchestrés par Süssmayr. Et enfin, le Sanctus, le Benedictus, l’Agnus Dei et la Communion sont entièrement de Süssmayr.”<br /><br />Quoiqu’il en soit, le Requiem nous invite au voyage. Un voyage intérieur, rythmé par des émotions qui touchent au plus profond de soi. Pour un croyant : « c’est une prière qui va droit au ciel ». Ou encore, comme le dit si bien la sœur Henriette : « Chanter, c’est prier doublement ». Et pour les autres ? L’enchantement les poussera peut être vers la possibilité d’admettre…que Mozart pourrait être, la preuve, le plus bel argument de la foi en Dieu. Mais chacun porte ses sentiments et ses convictions là où la vie le mène. Restons libres de nos pensées.<br /><br />Pour facilité la compréhension du Requiem, voici un traduction en français.<br /><br />REQUIEM<br />Requiem aeternam dona eis, Domine: et lux perpetuat luceat eis. Te decet hymnus Deus in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem: Exaudi orationem meam, ad te omnis caro veniet. Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luccat eis. <br />Kyrie eleison. Christe eleison. Kyrie eleison<br /><br />REQUIEM<br />Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et faites luire pour eux la lumière sans déclin. Dieu, c'est en Sion qu'on chante dignement vos louanges à Jérusalem on vient vous offrir des sacrifices. Écoutez ma prière, Vous, vers qui iront tous les mortels. Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et faites luire pour eux la lumière sans déclin. <br />Seigneur, ayez pitié. Christ, ayez pitié. Seigneur, ayez pitié.<br /><br />REQUIEM<br />Grant them eternal rest, Lord, and let perpetual light shine on them. You are praised, God, in Zion, and homage will be paid to You in Jerusalem. Hear my prayer,to You all flesh will come. Grant them eternal rest, Lord and let perpetual light shine on them.<br />Lord, have mercy on us. Christ, have mercy on us. Lord, have mercy on us.<br /><br />DIES IRAE<br />Dies irae, dies illa Solvet saeclum in favilla: Teste David cum Sibylla. Quantus tremor est futurus, Quando judex est venturus Cuncta stricte discussurus!<br /><br />DIES IRAE<br />Jour de colère que ce jour-là, où le monde sera réduit en cendres, selon les oracles de David et de la Sibylle. Quelle terreur nous saisira, lorsque le juge descendra examiner rigoureusement toute chose.<br /><br />DIES IRAE<br />Day of wrath, day of angerwill dissolve the world in ashes, as foretold by David and the Sibyl. Great trembling there will bewhen the Judge descends from heaven to examine all things closely.<br /><br />TUBA MIRUM<br />Tuha, mirum spargens sonum Per sepulcra regionum, Coget omnes ante thronum. Mors stupebit et natura, Cum reSurget creatura, Judicanti responsura. Liber scriptus proferetur, In quo totum continetur, Unde mundus judicetur. Judex ergo cum sedebit Quidquid latet, apparebit: Nil inultum remanebit. Quid sum miser tunc dicturus? Quem patronum rogaturus, Cum vix justus sit securus?<br /><br />TUBA MIRUM<br />La trompette répandant la stupeur parmi les sépulcres, rassemblera tous les hommes devant le trône. La mort et la nature seront dans l'effroi, lorsque la créature ressuscitera pour rendre compte au Juge. Le Livre tenu à jour sera apporté, livre qui contiendra tout ce sur quoi le monde sera jugé. Quand donc le Juge tiendra séance, tout ce qui est caché sera connu et rien ne demeurera impuni. Malheureux que je suis, que dirai-je alors? Quel protecteur invoquerai- je, quand le juste lui-même sera dans l' inquiétude?<br /><br />TUBA MIRUM<br />The trumpet will send its wondrous soundthroughout earth's sepulchresand gather all before the throne. Death and nature will be astounded,when all creation rises again to answer the judgement. A book will be brought forth in which all will be written by which the world will be judged. When the judge takes his place what is hidden will be revealed nothing will remain unavenged. What shall a wretch like me say? Who shall intercede for me, when the just ones need mercy?<br /><br />REX TREMENDAE<br />Rex tremendae majestatis Qui salvandos salvas gratis, Salva me, fons pietatis<br /><br />REX TREMENDAE<br />O Roi, dont la majesté est redoutable, vous qui sauvez par grâce, sauvez-moi, ô source de miséricorde.<br /><br />REX TREMENDAE<br />King of tremendous majesty,who freely saves those worthy ones,save me, source of mercy.<br /><br />RECORDARE<br />Recordare, Jesu pie, Quod sum causa tuae viae: Ne me perdas illa die. Quaerens me, sedisti lassus: Redemisti Crucem passus:Tantus labor non sit cassus. Juste judex ultionis, Donam fac remissionis Ante diem rationis. Ingemisco, tamquam reus: Culpa rubet vultus meus: Supplicanti parce, Deus.Qui Mariam absolvisti,Etlatronemexaudisti, Mihi quoque spem dedisti. Preces meae non sunt dignae:Sed to bonus f ac benigne, Ne perenni cremer igne. Inter oves locum praesta, Et ab haedis me sequestra, Statuens in parte dextra.<br /><br /><br />RECORDARE<br />Souvenez-vous ô doux Jésus que je suis la cause de votre venue sur terre. Ne me perdez donc pas en ce jour. En me cherchant, vous vous êtes assis de fatigue, vous m'avez racheté par le supplice de la croix: que tant de souffrances ne soient pas perdues. O Juge qui punissez justement accordez-moi la grâce de la rémission des péchés avant le jour où je devrai en rendre compte. Je gémis comme un coupable: la rougeur me couvre le visage à cause de mon péché pardonnez, mon Dieu, à celui qui vous implore. Vous qui avez absous Marie-Madeleine, vous qui avez exaucé le bon larron: à moi aussi vous donnez l'espérance. Mes prières ne sont pas dignes d'être exauces, mais vous plein de bonté faites par votre miséricorde que je ne brûle pas au feu éternel. Accordez-moi une place parmi les brebis et séparez-moi des boucs en me plaçant à votre droite.<br /><br />RECORDARE<br />Remember, kind Jesus,my salvation caused your suffering;do not forsake me on that day. Faint and weary you have sought me,redeemed me, suffering on the cross;may such great effort not be in vain. Righteous judge of vengeance,grant me the gift of absolutionbefore the day of retribution. I moan as one who is guilty:owning my shame with a red face;suppliant before you, Lord. You, who absolved Mary,and listened to the thief,give me hope also. My prayers are unworthy,but, good Lord, have mercyand rescue me from eternal fire. Provide me a place among the sheep and separate me from the goats guiding me to Your right hand.<br /><br />CONFUTATIS<br />Confutatis maledictis,Flammis acribus addictis:Voca me cum benedictis. Oro supplex et acclinis, Cor contritum quasi cinis: Gere curam mei finis.<br /><br />CONFUTATIS<br />Et après avoir réprouvé les maudits et leur avoir assigné le feu cruel. Appelez-moi parmi les élus. Suppliant et prosterné, je vous prie, le cœur brisé et comme réduit en cendres prenez soin de mon heure dernière.<br /><br />CONFUTATIS<br />When the accused are confounded,and doomed to flames of woe,call me among the blessed. I kneel with submissive heart,my contrition is like ashes,help me in my final condition.<br /><br />LACRIMOSA<br />Lacrimosa dies illa, qua resurget ex favilla judicandus homo reus. Huic ergo parce, Deus: Pie Jesu Domine Dona eis requiem. Amen.<br /><br />LACRIMOSA<br />Oh! Jour plein de larmes, où l'homme ressuscitera de la poussière: Cet homme coupable que vous allez juger: Epargnez-le, mon Dieu! Seigneur, bon Jésus, donnez-leur le repos éternel. Amen.<br /><br />LACRIMOSA<br />That day of tears and mourning,when from the ashes shall arise,all humanity to be judged.Spare us by your mercy, Lord,gentle Lord Jesus,grant them eternal rest. Amen.<br /><br />DOMINE JESU CHRISTI<br />Domine Jesu Christe, Rex gloriae, libera animas omnium fidelium defunctorum de poenis inferni et de profundo lacu. Iibera eas de ore leonis ne absorbeat eus tartarus, ne cadant in obscurum. sed signifer sanctus Michael repraesentet eas in lucem sanctam, quam olim Abrahae promisisti et semini ejus.<br /><br />DOMINE JESU CHRISTI<br />Seigneur, Jésus-Christ, Roi de gloire, préservez les âmes de tous les fidèles défunts des peines de l'enfer et de l'abîme sans fond. Délivrez-les de la gueule du lion, afin que le gouffre horrible ne les engloutisse pas et qu'elles ne tombent pas dans le lieu des ténèbres. Que saint Michel, le porte étendard, les introduise dans la sainte lumière. Que vous avez promise jadis à Abraham et à sa postérité.<br /><br />DOMINE JESU CHRISTI<br />Lord Jesus Christ, King of glory,liberate the souls of the faithful,departed from the pains of helland from the bottomless pit.Deliver them from the lion's mouth, lest hell swallow them up,lest they fall into darkness. Let the standard-bearer, holy Michael, bring them into holy light. Which was promised to Abrahamand his descendants.<br /><br />HOSTIAS<br />Hostias et preces tibi Domine, laudis offerimus. tu suscipe pro animabus illis, quarum hodie memoriam facimus : fac eas, Domine, de morte tramsire ad vitam. Quam olim Abrahae promisisti et semini eius<br /><br />HOSTIAS<br />Nous vous offrons, Seigneur, le sacrifice et les prières de notre louange recevez-les pour ces âmes dont nous faisons mémoire aujourd'hui. Seigneur, faites-les passer de la mort à la vie. Que vous avez promise jadis à Abraham et à sa postérité.<br /><br />HOSTIAS<br />Sacrifices and prayers of praise, Lord,we offer to You.Receive them in behalf of those soulswe commemorate today.And let them, Lord,pass from death to life,which was promised to Abrahamand his descendants.<br /><br />SANCTUS<br />Sanctus, Sanctus, Sanctus Dommus, Deus Sabaoth. Plen sunt coeli et terra gloria tua. Hosanna in excelsis !<br /><br />SANCTUS<br />Saint, Saint, Saint le Seigneur, Dieu des Forces célestes. Le ciel et la terre sont remplis de votre gloire. Hosanna au plus haut des cieux !<br /><br />SANCTUS<br />Holy, Holy, Holy, Lord God of Hosts, heaven and earth are full of Thy glory. Hosanna in the highest. <br /><br />BENEDICTUS<br />Benedictus, qui venit in nomine Domini. Hosanna in excelsis !<br /><br />BENEDICTUS<br />Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux !<br /><br />BENEDICTUS<br />Blessed is he who comes in the name of the Lord. Hosanna in the highest.<br /><br />AGNUS DEI<br />Agnus Dei, qui tollis peccata mundi: dona eis requiem. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi: dona eis requiem sempiternam. <br /> .<br />AGNUS DEI<br />Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, donnez leur le repos. Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, donnez leur le repos éternel. <br /><br />AGNUS DEI<br />Lamb of God, who takes awaythe sins of the world,grant them eternal rest.Lamb of God, who takes awaythe sins of the world,Grant them eternal rest.Lamb of God, who takes awaythe sins of the world,grant them eternal rest forever. <br /><br />COMMUNIO<br /> Lux aeterna luceat eis Domine cum sanctis tuis in aeternum quia pius es.<br />Requiem aeternam dona eis, Domine et lux perpetua luceat eis. Cum sanctis tuis aeternum, quia pius es.<br /><br />COMMUNIO<br /> Que la lumière éternelle luise pour eux, au milieu de vos Saints et à jamais Seigneur, car vous êtes miséricordieux. Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans déclin luise pour eux.<br /><br />COMMUNIO<br />Let eternal light shine on them, Lord,as with Your saints in eternity,because You are merciful.Grant them eternal rest, Lord,and let perpetual light shine on them,as with Your saints in eternity,because You are merciful.<br /><br />Merci au Nederlands Kamerorkest pour ce grand moment d'émotion et à mes amis qui savent si bien partager le bonheur d'aimer la musique.Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-61041183695553272742009-02-02T02:57:00.000-08:002009-02-02T03:37:53.690-08:00Die Jahreszeiten (Les saisons), Joseph Haydn<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8xb-q8yKGzqQjr32ASqohWEJALXEEWjYfKT17hxkF-R0IBt9uecwEbpesYJtN_Qzq6GMv_Ch9DhRNnEo2rfVi7owUl-zBwj_PQSe9u-iqYEP8w-c8xJzTaafSytjnyOTWRZfzc2VzPOjR/s1600-h/P1050007+copie.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5298160927168407954" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8xb-q8yKGzqQjr32ASqohWEJALXEEWjYfKT17hxkF-R0IBt9uecwEbpesYJtN_Qzq6GMv_Ch9DhRNnEo2rfVi7owUl-zBwj_PQSe9u-iqYEP8w-c8xJzTaafSytjnyOTWRZfzc2VzPOjR/s400/P1050007+copie.jpg" border="0" /></a><br /><div><span style="font-size:130%;">Les saisons de Joseph Haydn (1732-1809) donné en mars 1799 </span></div><span style="font-size:130%;"><div><br /></span></div>Les Saisons ne constituent pas stricto sensu un oratorio, c'est-à-dire une œuvre morale qui, à la base de textes sacrés ou pieux, a pour objet d'édifier les fidèles ; puisque l’œuvre est basée sur un poème de l'écrivain écossais James Thomson (1700-1748).<br />Un trio de personnage commente le quotidien du passage des saisons dans la vie rurale - le fermier Simon (baryton), sa fille Hanne (soprano) et Lukas (ténor), le jeune promis de celle-ci – Ces personnages servent d'intermédiaires entre les spectateurs et les pouvoirs supérieurs, qu'ils soient humains ou divins. Les mélodies des trois paysans sont fondées sur de la musique "populaire", alors que les vastes fresques chorales sont plus lyriques.<br /><br />Pour apprécier toute la saveur de la musique, il est utile de comprendre le déroulé de l’action. De saisir la force du soleil au mois d’aout, qui au zénite, écrase de chaleur tout ce qui vie. Ou encore le silence avant l’orage qui va éclater…<br /><br /><span style="font-size:180%;">Textes du livret Die Jahreszeiten (les saisons) de Joseph Haydn<br /></span><br /><span style="font-size:130%;">Le printemps</span><br /><br /><strong>N°1 Introduction : Décrit le passage de l’hiver au printemps</strong><br /><br />Simon :<br />Vois comme le dur hiver s’enfuit !<br />Il s’échappe vers le pole lointain.<br />Sur son appel le suit l’armée bruyante de sauvages tempêtes avec des hurlements affreux<br /><br />Lucas :<br />Vois comme la neige s’égoutte en flots troubles du rocher abrupt !<br />Jeanne<br />Vois arrivant du sud, attiré par les vents attiédis, le messager du printemps.<br /><br /><strong>N°2 Chœurs des Paysans<br /></strong><br />Les Paysans :<br />Viens, doux printemps, don du Seigneur, viens !<br />Fais sortir la Nature de son sommeil mortel !<br /><br />Les Filles et les Femmes :<br />Il approche, le doux printemps ; déjà nous sentons son souffle doux, bientôt tout renaîtra.<br /><br />Les Hommes :<br />Ne jubilez pas trop vite !<br />Souvent l’hiver, environné de nuages, se glisse à nouveau et répand son poison givré sur les fleurs et les germes.<br /><br />Tous :<br />Viens, doux printemps, don du Seigneur, viens !<br />Descend sur nos campagnes, viens, doux printemps, viens et ne nous fais plus attendre.<br /><br /><strong>N°3 Récitatif<br /></strong><br />Simon :<br />Du Bélier, les rayons du clair soleil à, présent nous parviennent.<br />Brouillards et froids se dissipent, des souffles tièdes s’exhalent.<br />Le sein de la terre s’entrouvre ; l’air en est tout réjoui.<br /><br /><strong>N°4 Air</strong><br /><br />Simon :<br />Le laboureur s’empresse au travail des champs ; il suit en sifflant le soc tout au long des sillons.<br />D’un pas mesuré, il jette au loin son grain ; le champ l’enserre et le fait murir en une riche moisson.<br /><br /><strong>N°5 Récitatif</strong><br /><br />Lucas :<br />Le Paysan à accompli son ouvrage sans épargner sa peine.<br />Il attend sa récompense des mains de la nature et implore le ciel.<br /><br /><strong>N°6 Prière<br /></strong><br />Lucas et le Chœur :<br />Sois miséricordieux, doux ciel !<br />Ouvre-toi et accorde ta bénédiction à notre pays !<br /><br />Lucas :<br />Fais que ta rosée humecte la terre !<br /><br />Simon :<br />Fais que ta pluie inonde les sillons !<br /><br />Jeanne :<br />Fais que les vents soufflent avec douceur et que ton soleil brille clair !<br /><br />Tous les trois :<br />Nous aurons alors l’abondance et nous célébrerons ta bonté.<br /><br />Le Chœur :<br />Sois miséricordieux, doux ciel !<br /><br /><strong>N°7 Récitatif</strong><br /><br />Jeanne :<br />Notre vœu est exaucé ; le doux vent d’ouest nous réchauffe et apporte d’humides vapeurs.<br />Elles s’accumulent et s’écoulent et arrosent au sein de la terre le fruit et la richesse de la nature.<br /><br /><strong>N°8 Chant de Joie</strong><br /><br />Jeanne :<br />Oh, comme il est tendre le spectacle des prairies !<br />Venez les filles, venez danser dans les chants remplis couleurs !<br /><br />Lucas :<br />Oh, comme il est tendre le spectacle des prairies !<br />Venez les garçons, venez danser dans les verts bocages !<br /><br />Jeanne et Lucas :<br />Oh comme il est tendre, etc …<br /><br />Jeanne :<br />Voyez les lis, voyez les roses, voyez toutes les fleurs !<br /><br />Lucas :<br />Voyez les prés, voyez les prairies, voyez tous les champs !<br /><br />Le Chœur :<br />Oh comme il est tendre, etc…<br /><br />Jeanne :<br />Voyez la terre, voyez l’eau, voyez l’air serein !<br /><br />Lucas :<br />Tous revit, tout est suspendu, tout s’agite.<br /><br />Jeanne :<br />Voyez les agneaux comme ils bondissent !<br /><br />Lucas :<br />Voyez les poissons quel grouillement !<br /><br />Jeanne :<br />Voyez les abeilles comme elles bourdonnent !<br /><br />Lucas :<br />Voyez les oiseaux quel volètement !<br /><br />Le Chœur :<br />Tout revit, etc…<br /><br />Les filles :<br />Quelle joie, quelle ivresse submergent nos cœurs !<br /><br />Les garçons :<br />Un doux bonheur, un doux charme soulèvent notre poitrine !<br /><br />Simon :<br />Ce que vous sentez, ce qui vous enchanté, c’est le souffle du Créateur.<br /><br />Le Chœur :<br />Honorons le, louons le, glorifions le !<br /><br />Les hommes :<br />Faites sonner bien haut vos voix pour le remercier !<br /><br />Le Chœur :<br />Pour le remercier, que nos voix résonnent bien haut !<br />Dieu éternel, puissant, bienfaisant !<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Tu nous as réconfortés de ton repas béni.<br /><br />Les hommes :<br />Dieu puissant !<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Tu nous as abreuvés du fleuve de tes joies.<br />Dieu bienfaisant !<br /><br />Le Chœur :<br />Dieu éternel, puissant, bienfaisant !<br /><br />Simon :<br />Eternel !<br /><br />Lucas :<br />Puissant !<br /><br />Jeanne :<br />Dieu bienfaisant !<br /><br />Le Chœur :<br />Sois honoré, loué et aimé,<br />Dieu éternel, puissant, bienfaisant !<br /><br /><span style="font-size:130%;">L’été<br /></span><br /><strong>N°9 Récitatif L’introduction dépeint l’aube du jour</strong><br /><br />Lucas :<br />La tendre lumière du matin approche en voiles grises et devant elle, l’indolent nuit se retire à pas nonchalants.<br />La troupe aveugle des oiseaux morts s’enfuit vers de sombres grottes ; leurs cris accablants et plaintifs n’oppressent plus les cœurs angoissés.<br /><br />Simon :<br />Le héraut du jour s’annonce ; de ses accents joyeux il appelle à nouveau au labeur le paysan reposé.<br /><br /><strong>N°10 Air et récitatif<br /></strong><br />Simon :<br />Le berger allègre rassemble les joyeux troupeaux ; il les pousse lentement vers les grasses prairies des vertes collines.<br />Appuyé sur son bâton il observe maintenant l’Orient pour voir le premier rayon du soleil qu’il attend impatiemment.<br /><br />Jeanne :<br />L’aurore commence à poindre ; la légère nuée se dissipe comme une fumée, le ciel se remplit dans le clair d’azur et le sommet des montagnes dans un or flamboyant.<br /><br /><strong>N°11 Trio et Chœur</strong><br /><br />Jeanne :<br />Le soleil se lève, il monte.<br /><br />Jeanne, Lucas :<br />Il approche, il vient.<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Il rayonne, il brille.<br /><br />Le Chœur :<br />Il brille dans sa splendeur éclatante, dans sa flamboyante majesté.<br />Gloire au soleil, gloire !<br />Source de la lumière et de la vie, gloire !<br />O, toi œil et âme de l’univers, toi, la plus belle image de la divinité, nous ta saluons avec reconnaissance !<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Qui, peut exprimer toutes les joies que tes faveurs éveillent en nous ?<br />Qui peut compter les bienfaits dont ta clémence nous inonde ?<br /><br />Le Chœur :<br />Qui peut les exprimer ?<br />Les bienfaits, qui peut les compter ?<br />Qui les exprime ? Qui les compte, qui ?<br /><br />Jeanne :<br />Nous te devons tous ce qui nous réjouit.<br /><br />Lucas :<br />Nous te devons ce qui nouais anime.<br /><br />Simon :<br />Nous te devons ce qui nous fait vivre.<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Mais nous devons au Créateur le pouvoir de ta force.<br /><br />Le Chœur et les solistes :<br />Gloire, o, soleil, gloire !<br />Source de la lumière et de la vie, gloire !<br />Toutes les voix t’acclament, la nature t’acclame<br /><br /><strong>N°12 Récitatif</strong><br /><br />Simon :<br />Tout s’anime maintenant alentour ; une foule bigarrée couvre la campagne.<br />Le flot ondulant des moissons s’incline vers le faucheur bruni, la faux étincelle, le blé s’écroule ; mais il se redresse bientôt et s’amoncelle en gerbes serrées.<br /><br />Lucas :<br />Le soleil de midi brule maintenant de toute son ardeur et déverse à travers le ciel sans nuages ses puissants torrents d feu.<br />Sur les terres brulées s’étend, tout en vapeur, une mer éblouissante de lumière et de reflets.<br /><br /><strong>N°13 Cavatine</strong><br /><br />Lucas :<br />La nature succombe sous le poids.<br />Fleurs flétries, prairies desséchées, sources taries : tout montre l’excès de la chaleur ; bêtes et gens allongés sur le sol languissent sans force.<br /><br /><strong>N°14 Récitatif<br /></strong><br />Jeanne :<br />Soyez bénis à présent, o sombres bosquets où le toit du vieux chêne forme un abri rafraichissant, où le feuillage du gracile tremble et fait entendre son doux murmure !<br />Le ruisseau y coule en flots clairs sur la tendre mousse, la couvée multicolore du soleil fourmille en bourdonnant joyeusement ; le souffle du zéphyr répand la senteur embaumée des plantes, et dans le proche buisson retentit le pipeau du jeune berger.<br /><br /><strong>N°15 Air<br /></strong><br />Jeanne :<br />Quel réconfort pour l’esprit !<br />Quel repos pour le cœur !<br />Une impression rafraichissante inonde chaque veine et fait vibrer chaque nerf.<br />L’âme se réveille pour ce plaisir charmant et une nouvelle force soulève la poitrine d’une douce impulsion.<br /><br /><strong>N°16 Récitatif<br /></strong><br />Simon :<br />Voyez !<br />Dans l’air alourdi monte vers la haute crête de la montagne un nuage de vapeur et de fumée.<br />Poussé vers le haut, il s’étend et couvre bientôt tout le ciel de son obscurité.<br /><br />Lucas :<br />Ecoutez, comme dans la vallée un sourd grondement annonce la tempête sauvage.<br />Voyez, comment chargée de malheur, la sombre nuée lentement s’étend et s’abat menaçante sur la plaine !<br /><br />Jeanne :<br />En proie à un pressentiment anxieux la vie de la nature s’arrête.<br />Aucun animal, aucune feuille ne bouge et une paix mortelle règne partout ! <div><br /><strong>N°17 Le Chœur<br /></strong><br />Ah, l’orage approche !<br />Aide nous, Ciel !<br />Oh ! Comme le tonnerre gronde !<br />Oh ! Comme els vents se déchainent !<br />Ou pouvons nous nous abriter ?<br />Des éclairs enflammés labourent les airs, leurs flèches pointues déchirent les nuages et des torrents se déversent sur le sol.<br />Ou trouver secours ?<br />La tempête fait rage ; le vaste ciel s’embrase.<br />Pauvre de nous !<br />L’un après l’autre les coups de tonnerre éclatent à grand fracas.<br />Malheur à nous, malheur à nous !<br />La terre s’ébranle et vacille jusqu’au fond de la mer.<br /><br /><strong>N°18 Trio et Chœur</strong><br /><br />Lucas :<br />Les sombres nuages se répandent, la colère de la tempête est apaisée.<br /><br />Jeanne :<br />Avant de disparaitre le soleil brille encore une fois et les champs couverts de perles étincelles sous les derniers rayons.<br /><br />Simon :<br />Vers son étable coutumière, rassasié et rafraichi revient le bœuf bien gras.<br /><br />Lucas :<br />La caille appel déjà son mâle.<br /><br />Jeanne :<br />Le grillon chante gaiement dans l’herbe.<br /><br />Simon :<br />Et la grenouille coasse dans les marais.<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />L’angélus du soir sonne ; l’étoile scintille tout là haut et nous invite au repos.<br /><br />Les hommes :<br />Filles, garçons, femmes, venez, nous aurons un doux sommeil, celui qu’un cœur pur, un corps sain et le travail quotidien assurent.<br /><br />Les femmes :<br />Nous venons, nous vous suivons.<br /><br />Le Chœur :<br />L’angélus du soir à sonné ; l’étoile scintille là haut, etc…<br /><br /><br /><span style="font-size:130%;">L’automne<br /></span><br /><strong>N°19 Joie du Paysan à la vue de sa riche moisson</strong><br /><br />Jeanne :<br />Ce que, par ses fleurs, le printemps avait promis, ce que par sa chaleur, l’été avait muri, l’automne le montre maintenant en abondance au paysan heureux.<br /><br />Lucas :<br />Il ramène maintenant la riche moisson sur la charrette lourdement chargée.<br />La vaste grange suffit à peine à recevoir ce que son champ lui à donné.<br /><br />Simon :<br />Son œil se réjoui, regarde alentour, il mesure les richesses amoncelées et le bonheur emplit son cœur.<br /><br /><strong>N°20 Trio et Chœur</strong><br /><br />Simon :<br />Ainsi la nature récompense le travail, l’appelle et lui sourit ; elle l’encourage de ses espérances et l’assiste de bon cœur ; elle l’aide de toutes ses forces.<br /><br />Jeanne, Lucas :<br />C’est par toi, o travail, que vient le salut !<br />La maison qui nous protège, la laine qui nous tient chaud, le pain qui nous nourrit sont ton bienfait et ton cadeau.<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />O travail, o noble travail !<br />C’est par toi que vient le salut.<br /><br />Jeanne :<br />Tu inspires la vertu et adoucis les rudes mœurs.<br /><br />Lucas :<br />Tu protèges contre le vice et purifies le cœur de l’homme.<br /><br />Simon :<br />Tu renforces le courage et le sens du bien et du devoir.<br /><br />Trio et Chœur :<br />O travail, o noble travail ! Etc…<br /><br /><strong>N°21 Récitatif</strong><br /><br />Jeanne :<br />Voyez comme la jeunesse cour aux boqueteaux de noisetiers !<br />Sur chaque branche se balance la joyeuse troupe des petits et des arbustes secoués s’échappent les fruits comme une grêle.<br /><br />Simon :<br />Là bas le jeune paysan dresse prestement l’échelle le long du grand tronc. De la cime qui le cache il voit approcher son aimée, la noix ronde vole à ses pieds en aimable plaisanterie.<br /><br />Lucas :<br />Dans le jardin, près de chaque arbre, il y a des filles grandes et petites et leur teint frais est pareil à celui des fruits qu’elles cueillent.<br /><br /><strong>N°22 Duo<br /></strong><br />Lucas :<br />Vous, beautés de la cité, venez !<br />Regardez la fille de la nature que ni toilette ni fard ne parent !<br />Regardez ma Jeannette, regardez !<br />La santé fleurit sur ses joues ; son œil rit de satisfaction et son cœur parle par sa bouche quand elle me jure son amour.<br /><br />Jeanne :<br />Petit monsieur doux et fins, éloignez vous !<br />Vos talents ici s’étiolent et vos paroles doucereuses sont sans effet ; on ne vous prête aucune attention.<br />Ni l’or ni la richesse ne peuvent nous éblouir.<br />C’est un cœur sincère qui nous émeut et tous mes désirs sont exaucés si mon Lucas m’est fidèle.<br /><br />Lucas :<br />Les feuille tombent, les fruits se flétrissent, les jours et les années passent, mais mon amour demeure.<br /><br />Jeanne :<br />La feuille est plus verte, le fruit est plus doux, le jour est plus clair quand tu me dis ton amour.<br /><br />Jeanne, Lucas :<br />Quel bonheur qu’un amour fidèle !<br />Nos cœurs sont unis, seule la mort peut les séparer.<br /><br />Lucas :<br />Chère Jeanne !<br /><br />Jeanne :<br />Mon bon Lucas !<br /><br />Jeanne, Lucas :<br />Aimer et être aimé est la suprême joie, c’est le bonheur et le prix de la vie.<br /><br /><strong>N°23 Récitatif</strong><br /><br />Simon :<br />Maintenant, le champ dénudé ne montre plus que d nombreux importuns qui ont trouvé leur pitance dans les chaumes et en errant continuent à chercher.<br />Le paysan ne se plaint pas du petit larcin qu’il remarque à peine ; mais il ne souhaite cependant pas être la victime d’un dommage important.<br />Ce qui le garantit contre cela, il le considère comme un bienfait et il paye volontiers son tribut à la chasse qui réjouit tant ses seigneurs.<br /><br /><strong>N°24 Air</strong><br /><br />Simon :<br />Regardez les vastes prairies !<br />Voyez comme le chien file dans l’herbe !<br />Sur le sol il cherche la trace et la suit sans relâche.<br />Maintenant son instinct l’entraine ; il n’obéit plus à l’appel de la voix ; il ne pense qu’au gibier, soudain sa course s’arrête, il est à présent immobile comme une pierre.<br />Pour éviter l’ennemi proche, l’oiseau craintif s’envole ; mais le vol rapide ne le sauve pas. Un éclaire, une détonation, le plomb l’atteint et, mort, l’abat au sol.<br /><br /><strong>N°25 Récitatif</strong><br /><br />Lucas :<br />Ici, un cercle se referme et chasse les lièvres du gite.<br />Pressés de toutes parts la fuite ne leur est d’aucun secours. Ils tombent déjà et gisent bientôt en ragées joyeusement comptées.<br /><br /><strong>N°26 Chœurs des Paysans et des Chasseurs<br /></strong><br />Les hommes :<br />Ecoutez les échos bruyants qui résonnent dans la forêt !<br /><br />Les femmes :<br />Quels échos bruyants résonnent dans la forêt !<br /><br />Tous :<br />C’est le son éclatant des cors, l’aboiement avide des chiens.<br /><br />Les hommes :<br />Le cerf traqué fuit déjà poursuivi par les dogues et les cavaliers.<br /><br />Tous :<br />Il fuit, il fuit. Oh, comme il court, poursuivi par les dogues et les cavaliers !<br />Oh ! Comme il bondit ! Oh ! Comme il court !<br />Voilà qu’il émerge des halliers et traverse les champs pour s’enfoncer dans les fourrés.<br /><br />Les hommes :<br />Il a maintenant dupé les chiens ; dispersés, ils cherchent de tous cotés.<br /><br />Tous :<br />Les chiens sont dispersés, ils cherchent de tous cotés.<br /><br />Les chasseurs :<br />Taïaut ! Taïaut ! Taïaut !<br /><br />Les hommes :<br />L’appel des chasseurs, le son du cor les rassemble à nouveau.<br /><br />Les chasseurs :<br />HO ! HO ! Taïaut ! Taïaut !<br /><br />Les hommes et les femmes :<br />Avec une ardeur redoublée la meute s’élance sur la trace.<br /><br />Les chasseurs :<br />Taïaut ! Taïaut ! Taïaut !<br /><br />Les femmes :<br />Rattrapé par ses ennemis, désespéré et à bout de forces, le vif animal git maintenant.<br /><br />Les hommes :<br />Le son allègre du cor, le joyeux chant de victoire des chasseurs annoncent la fin prochaine.<br /><br />Les chasseurs :<br />Hallali ! Hallali ! Hallali !<br /><br />Les femmes :<br />La mort du cerf est annoncée par le son triomphant du cor et le joyeux champ de victoire des chasseurs.<br /><br />Tous :<br />Hallali ! Hallali ! Hallali !<br /><br /><strong>N°27 Récitatif</strong><br /><br />Jeanne :<br />Sur le cep brille maintenant le clair raisin juteux.<br />Il appel aimablement le vigneron pour qu’il ne tarde pas à la vendange.<br /><br />Simon :<br />Déjà les cuves et les tonneaux sont hissés sur la colline et pour le joyeux ouvrage le peuple réjoui s’élance des maisons.<br /><br />Jeanne :<br />Voyez comme la montagne fourmille de gens !<br />Ecoutez comme leurs accents joyeux résonnent de toutes parts !<br /><br />Lucas :<br />Le travail s’accompagne de plaisanteries du matin jusqu’au soir, puis le vin nouveau transforme la gaité en explosion de joie.<br /><br /><strong>N°28 Chœur</strong><br /><br />Tous :<br />La ! La ! Le vin est là, les tonneaux sont pleins.<br />Maintenant soyons joyeux et La ! La ! Lère ! Crions à gorge déployée.<br /><br />Les hommes :<br />Buvons !<br />Frères, buvons !<br />Soyons joyeux !<br /><br />Les femmes :<br />Chantons, chantons tous !<br />Soyons joyeux !<br /><br />Tous :<br />La ! La ! Vive le vin !<br /><br />Les hommes :<br />Vive le pays où il murit !<br />Vive le tonneau qui le conserve !<br />Vive la cruche d’où il coule !<br /><br />Tous :<br />La ! La ! Vive le vin !<br /><br />Les hommes :<br />Venez frères, remplissez les pots, videz les coupes !<br />Soyons joyeux !<br /><br />Tous :<br />Oh gai ! Soyons joyeux et La ! La ! La ! Crions à pleine voix !<br />La ! La ! Vive le vin !<br /><br />Les femmes :<br />Voilà que sonnent les fifres et tonnent les tambours. Ici grincent les violons, là ronfle la vielle et retenti la cornemuse.<br /><br />Les hommes :<br />Déjà les petits trépignent et les garçons sautillent ; là les filles se jettent dans les bras des garçons pour faire la ronde.<br /><br />Les femmes :<br />La ! La ! Hop là, sautons !<br /><br />Les hommes :<br />Venez, frères !<br /><br />Les femmes :<br />La ! La ! Hop là, sautons !<br /><br />Les hommes :<br />Remplissez les pots !<br /><br />Les femmes :<br />La ! La ! Hop là, venez danser !<br />Les hommes :<br />Videz les coupes !<br /><br />Tous :<br />Oh, gai, soyons joyeux ! Etc…<br /><br />Les hommes :<br />Jubilez, trépignez, sautez, dansez, riez, chantez !<br />Vidons maintenant la dernière coupe !<br /><br />Tous :<br />Puis chantons tous en chœur, pour honorer le noble jus de la vigne : La ! La ! Hop là, Là !<br />Vive le vin, le noble vin qui chasse soucis et tourments !<br />Que ses louanges sonnent haut et clair en milliers de cris de joie !<br />Oh gai, soyons joyeux !<br />Et la ! La ! La ! Crions à gorge déployée !<br /><br /><span style="font-size:130%;">L’hiver</span><br /><br /><strong>N°29 Les épais brouillards marquant le début de l’hiver</strong><br /><br />Simon :<br />Maintenant blafarde l’année décline et de froides nuées s’abattent.<br />Une vapeur grise enveloppe la montagne pour s’étendre ensuite sur la plaine et même à midi le pale rayon de soleil est absorbé.<br /><br />Jeanne :<br />Des grottes de Laponie s’approche maintenant le sombre hiver des tempêtes.<br />Déjà la nature s’engourdie dans un calme angoissé.<br /><br /><strong>N°30 Cavatine</strong><br /><br />Jeanne :<br />Lumière et vie sont affaiblis ; chaleur et joie ont disparu. Aux jours maussades succèdent de longues nuits.<br /><br /><strong>N°31 Récitatif<br /></strong><br />Lucas :<br />Le vaste lac est figé, le fleuve est paralysé dans son cours.<br />Dans l’amoncellement de la roche la cascade est arrêtée et muette.<br />Dans la forêt dépouillée on n’entend aucun bruit.<br />Un énorme masse de neige couvre les champs, rempli les vallons.<br />La terre est à présent un tombeau où la force et le charme sont morts, où règnent de blêmes couleurs et où le regard ne rencontre plus qu’étendues mornes et désolées.<br /><br /><strong>N°32 Air<br /></strong><br />Lucas :<br />Ici le voyageur s’arrête, dérouté et hésitant sur la direction qu’il doit prendre.<br />En vain cherche-t-il sa voie : ni chemin ni trace ne le guide.<br />C’est en vain qu’il s’obstine et piétine dans la neige profonde ; il ne fait que s’égarer d’avantage.<br />Son courage à présent l’abandonne et l’effroi glace son cœur, car il voit baisser le jour, la fatigue et le froid paralysant ses membres. Soudain son œil aux aguets aperçoit le scintillement d’une lumière proche.<br />Il revit alors ; sont cœur bat à tout rompre.<br />Ilva, il court vers le refuge où transi et épuisé, il espère le réconfort.<br /><br /><strong>N°33 Récitatif</strong><br /><br />Lucas :<br />Comme il approche, résonne à son oreille, d’abord effrayée par le vent hurlant, le son vif de voix claires.<br /><br />Jeanne :<br />Dans la chaude salle, il voit alors les gens du voisinage réunis en cercle intime pour passer la soirée à de petits travaux et à bavarder.<br /><br />Simon :<br />Près du poêle les vieux parlent du temps de leur jeunesse.<br />Là bas le groupe animé des jeunes tresse les tiges d’osier en corbeilles et en nasse et fait des filets.<br />Les mères filles la quenouille, les filles tournent le rouet ; une chanson joyeuse et simple stimule leur ardeur.<br /><br /><strong>N°34 Chant avec Chœur<br /></strong><br />Les femmes et les filles<br />Ronronne, bourdonne, ronronne !<br />Bourdonne petit rouet, bourdonne !<br /><br />Jeanne :<br />Tourne, petit rouet long et fin, tourne fin un petit fil pour ma gorgette !<br /><br />Les femmes et les filles<br />Ronronne, bourdonne, ronronne !<br />Bourdonne petit rouet, bourdonne !<br /><br />Jeanne :<br />Tisserant, tisse doux et fin, tisse la fine voilette que je mettrai à la kermesse.<br /><br />Les femmes et les filles<br />Ronronne, bourdonne, ronronne !<br />Bourdonne petit rouet, bourdonne !<br /><br />Jeanne :<br />Blanc dehors et pur dedans doit être le sein de la jeune fille, bien couvert par sa voilette.<br /><br />Les femmes et les filles<br />Ronronne, bourdonne, ronronne !<br />Bourdonne petit rouet, bourdonne !<br /><br />Jeanne :<br />Blanc dehors et pur dedans, zèle, piété et sagesse attirent honnête galants.<br /><br />Le Chœur :<br />Blanc dehors et pur dedans, zèle, piété et sagesse attirent honnête galants.<br /><br />N°35 Récitatif<br /><br />Lucas :<br />Le lin est filé, les rouets sont enfin immobiles.<br />Le cercle se resserre, les hommes approchent ; on est attentif à la nouvelle histoire que Jeanne va maintenant conter.<br /><br /><strong>N°36 Chant avec Chœur<br /></strong><br />Jeanne :<br />Une jeune fille qui faisait cas de l’honneur fut aimée jadis d’un gentilhomme ; il la convoitait depuis longtemps et la rencontra enfin seule.<br />Il sauta vite de son cheval et lui dit : Viens, embrasse ton seigneur !<br />Elle s’écria de peur et d’effroi : Ah ! Ah oui, d tout cœur.<br /><br />Le Chœur :<br />Aïe, Aïe, pourquoi n’a-t-elle pas dit non ?<br /><br />Jeanne :<br />Rassure toi, dit il, hère enfant et donne moi ton cœur, car mon amour est fidèle, ni frivolité ni plaisanterie.<br />Je te rendrai heureuse : prends cet argent, cet anneau, cette montre en or !<br />Et si j’ai encore quelque chose dit le et exige le !<br /><br />Le Chœur :<br />Ah, ah, voilà qui est bien parlé !<br /><br />Jeanne :<br />Non, dit elle c’est trop risquer, mon frère pourrait nous voir et s’il le disait à mon père qu’adviendrait il de moi ?<br />Il labour près d’ici.sinon j’accepterai volontiers.<br />Regardez, de cette colline là vous pouvez voir le laboureur.<br /><br />Le Chœur :<br />Oh, oh, qu’est ce que cela signifie ?<br /><br />Jeanne :<br />Tandis que le gentilhomme grimpe et regarde, la fille leste s’élance sur son cheval et s’enfuit plus rapide que le vent.<br />Au revoir cri elle, gracieux seigneur !<br />Je venge ainsi mon affront.<br />Comme fixé au sol il la regarde stupéfait.<br /><br />Le Chœur :<br />Ah, ah, c’est bien fait<br /><br /><strong>N°37 Récitatif<br /></strong><br />Simon :<br />Venant de l’est aride monte un souffle glacé.<br />Cinglant, il traverse les airs, il chasse toute vapeur et même l’haleine des bêtes.<br />Du tyran rigoureux, de l’hiver la victoire est complète et une muette terreur oppresse toute l’étendue de la nature.<br /><br /><strong>N°38 Air et récitatif<br /></strong><br />Simon :<br />Regarde ici, homme insensé, regarde, c’est le miroir de ta vie.<br />Ton court printemps est flétri, la force de ton été est épuisée.<br />Déjà se fane l’automne de ton âge ; déjà s’approche le pâle hiver et le tombeau ouvert apparait.<br />Où sont ils donc les projets ambitieux ; les espoirs de bonheur, la quête d’une vaine gloire, le lourd fardeau des soucis.<br />Où sont-ils donc les jours d’ivresse dissipés dans les voluptés ?<br />Et les joyeuses nuits de veille et de tumulte ?<br />Ils ont disparus comme dans un rêve, seule reste la vertu.<br />Elle reste seule et nous conduit inflexiblement par les saisons et les années, par les peines et les joies vers l’idéal le plus haut.<br /><br /><strong>N°39 Trio et double Chœur</strong><br /><br />Simon :<br />Enfin le grand matin va poindre !<br />La deuxième parole du tout puissant nous appelle pour une nouvelle existence, libérée à jamais du tourment et de la mort.<br /><br />Lucas, Simon :<br />Les portes du ciel s’ouvrent, la montagne sacrée apparait, couronnée du divin tabernacle où trônent le repos et la paix.<br /><br />Chœur :<br />Qui peut franchir la porte ?<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Celui qui rejeta le mal et fit le bien.<br /><br />Chœur :<br />Qui peut gravir la montagne ?<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Celui dont les lèvres disent la vérité !<br /><br />Chœur :<br />Qui peut habiter le tabernacle ?<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Celui qui secouru les pauvres et les opprimés.<br /><br />Chœur :<br />Qui jouira là haut de la paix ?<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Celui qui protégea l’innocence.<br /><br />Chœur :<br />Voyez ! Le grand jour approche.<br />Voyez ! Il brille déjà.<br />Les portes du ciel s’ouvrent ; la montagne sacrée apparait.<br />Ils sont passés, ils sont loin, les jours de souffrance, les orages de la vie.<br />Un printemps éternel règne et une infinie béatitude sera la récompense des justes.<br /><br />Jeanne, Lucas, Simon :<br />Qu’elle soit aussi notre récompense ! Agissons ! Travaillons !<br /><br />Chœur :<br />Luttons, espérons, pour y parvenir. Que ta main nous conduise Seigneur !<br />Donne-nous la force et la ferveur ; nous vaincrons alors et parviendrons jusqu'à ton royaume de lumière. </div><div>Amen </div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5298160919946129698" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOk65jKZVh7ft0frHpi63Lk8x74fS_7TDvHDEzIJ9HWTHVZl7EJT29NMsjbWis8O6GvvOTz-AroEQDA8U-FpnJZQw5vDR8BC8AMq3SpNW4YQ4KwFY9yoAgxWglCMfhnICIsOIuZ0yhaicx/s400/P1040366+copie.jpg" border="0" />Concertgebouw le 24 janvier : Die Jahreszeiten, Joseph Haydn avec le Nederlands Kamorkest.<br />Je vous invite à aller voir cette œuvre sans comparaison avec les 4 saisons de Vivaldi. Ici la Nature est présente, mais plus en corrélation avec la vie, l’activité des paysans. Plus en tan que mère, offrant à ses enfants les fruits qui vont les nourrir. Le cycle des saisons permet d’avancer sur le chemin de la vie et à la fin de celle-ci de rejoindre le grand créateur. Une allégorie pleine de saveur. Merci<br /><br />Bonne écoute !Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-50650562895409192392009-01-31T09:16:00.000-08:002009-01-31T09:22:42.280-08:00L’incorazione di Poppea : MonteverdiL’incorazione di Poppea : Monteverdi<br />Dutch National Opera Academy<br /><br />Avec l’ensemble du Conservatoire d’ Amsterdam le 21 janvier 2009.<br /><br />L’Incoronazione di Poppea (Le Couronnement de Poppée) est le dernier opéra de Claudio Monteverdi, il est alors âgé de 75 ans. Le livret est de Giovanni Francesco Busenello.<br /><br />Poppée veut être couronnée Impératrice de Rome. Pour cela elle doit épouser Néron, despote volage et irritable, marié à Octavie fille d'un ancien empereur. Othon, l’ex-amant de Poppée, oscille entre la haine et l'amour et tente, sur la demande d'Octavie, d'assassiner Poppée.<br /><br /><strong>Prologue</strong><br />Dans un prologue allégorique, la Fortune et la Vertu se disputent la suprématie sur les hommes. Mais l'Amour intervient et les contraints à admettre sa suprématie.<br /><br /><strong>Acte I<br /></strong>- Scène 1 : A l'aube, Othon, amant de Poppée, découvre la présence de soldats de Néron sur le seuil de sa belle. Il comprend alors son infortune : Néron et Poppée sont dans les bras l'un de l'autre.<br />- Scène 2 : Les soldats de Néron (qui dormaient!) se réveillent. Ils pestent contre l'irresponsabilité de Poppée et de Néron, le pédantisme et la rapacité de Sénèque.<br />- Scène 3 : Poppée et Néron apparaissent. Néron s'arrache avec difficulté aux bras de sa maîtresse.<br />- Scène 4 : Poppée affiche sa confiance en l'avenir, en dépit des mises en garde d'Arnalta, sa vieille nourrice.<br />- Scène 5 : Au palais impérial, Octavie, l’épouse de Néron, est rongée par l'humiliation et la jalousie. Sa nourrice lui conseille de prendre sa revanche dans les bras d'un amant. Octavie, indignée, repousse cette idée.<br />- Scène 6 : Sénèque tente de consoler Octavie, en lui faisant valoir que, ce qu'elle perd par son infortune, elle le regagne en vertu. Fureur du Page (Valletto), serviteur d'Octavie, qui met le philosophe en demeure de trouver une consolation plus efficace !<br />- Scène 7 : Resté seul, Sénèque médite : le pouvoir ne garantit pas le bonheur...<br />- Scène 8 : La déesse Pallas Athéna prédit à Sénèque sa mort prochaine. En temps voulu, Mercure viendra lui annoncer l'heure.<br />- Scène 9 : Néron s'ouvre à Sénèque de son projet de répudier Octavie et d'épouser Poppée. Sénèque invoque les exigences de la loi, de la raison, de la vertu. Néron chasse Sénèque.<br />- Scène 10 : Poppée retrouve Néron. Enflammé d'amour, il lui promet le mariage et le trône. Poppée lui objecte la résistance probable de Sénèque. Ses insinuations ravivent la colère de Néron qui envoie porter à Sénèque l'ordre de mourir.<br />- Scène 11 : Aux plaintes et aux reproches d'Othon, Poppée oppose la fatalité de l'amour; tant pis pour lui s'il n'a pas su se faire aimer. Poppée partie, Arnalta s'apitoie sur Othon.<br />- Scène 12 : Othon désespéré envisage de tuer Poppée.<br />- Scène 13 : La jeune Drusilla, depuis longtemps amoureuse d'Othon, le rejoint et constate que Poppée règne toujours sur son cœur. Othon l’assure qu’elle peut compter sur son amour et sur son dévouement.<br /><br /><strong>Acte II</strong><br />- Scène 1 : Sénèque médite sur la solitude. Mercure lui apparaît et lui annonce sa mort prochaine.<br />- Scène 2 : Effectivement, l'envoyé de Néron transmet à Sénèque l'ordre de se donner la mort.<br />- Scène 3 : Sénèque annonce à ses amis qu'il va se suicider : aux yeux du sage stoïcien, la mort n'est qu'un passage, une délivrance pour l'âme. Mais ses amis lui opposent le bonheur épicurien d'être vivant.<br />- Scène 4 : le Page (Valletto) et la Demoiselle s'avouent leur amour.<br />- Scène 5 : Débarrassé de Sénèque, Néron, en compagnie du poète Lucain, s'abandonne à sa joie.<br />- Scène 6 : Othon se reproche d'avoir songé à tuer Poppée et choisit d'accepter son sort d'amant trahi.<br />- Scène 7 : Rappelant à Othon ce qu'il lui doit, Octavie lui enjoint de tuer Poppée. Devant sa résistance, elle le menace de le dénoncer à Néron pour avoir tenté de la violer. Il devra approcher Poppée déguisé en femme.<br />- Scène 8 : Drusilla est heureuse d'avoir reconquis Othon.<br />- Scène 9 : Othon se confie à Drusilla, qui accepte de lui prêter ses vêtements.<br />- Scène 10 : Assistée par sa Nourrice, Poppée s'apprête au sommeil.<br />- Scène 11 : Apparition de l'Amour, qui veille sur le sommeil de Poppée.<br />- Scène 12 : Déguisé en femme, Othon s'approche de Poppée pour la tuer. Mais au moment où il va frapper, l'Amour l'en empêche. Othon s'enfuit, mais Poppée et Arnalta ont cru reconnaître Drusilla.<br />- Scène 13 : L'Amour promet à Poppée de la faire impératrice.<br /><br /><strong>Acte III<br /></strong>- Scène 1 : Drusilla affirme sa confiance: un jour elle sera heureuse avec Othon.<br />- Scène 2 : Accusée d'avoir voulu tuer Poppée, Drusilla est arrêtée.<br />- Scène 3 : Néron interroge Drusilla, qui garde le silence pour protéger Othon. Furieux, Néron la condamne à une mort lente sous la torture.<br />- Scène 4 : Othon survient et s'accuse. Pour le sauver, Drusilla persiste à soutenir que c'est elle la coupable. Touché de tant de grandeur d'âme, Néron lève la sentence de mort. Tous deux partiront pour l'exil. Néron tient enfin un prétexte officiel pour répudier Octavie et la contraindre elle aussi à l'exil.<br />- Scène 5 : Poppée et Néron s'abandonnent à leur joie.<br />- Scène 6 : Octavie fait ses adieux à Rome.<br />- Scène 7 : Arnalta exulte ! Née esclave, elle va devenir une grande dame !<br />- Scène 8 : Devant les consuls et les tribuns, Néron proclame Poppée son épouse et la couronne impératrice. Dans un extraordinaire duo final, les deux impériaux tourtereaux roucoulent leur tendresse.<br /><br />La salle du Muziekgebouw aan’t Ij se transforme avec facilité pour accueillir une scène d’opéra. A ma grande surprise, le mur du fond disparait pour permettre au décor de se mettre en place.<br /><br />Une mise en scène minimaliste laisse la place à l’expression des jeunes chanteurs de l’académie. Le public est directement en contact avec eux. Des rangées de sièges sont disposées de part et d’autre de l’avant scène et, au fur et à mesure du déroulement de l’action, les personnages viennent y prendre place au coté des spectateurs. Une équipe de journalistes, caméra au poing, tournent des images qui sont retransmissent sur un écran géant en temps réel !<br />Les costumes évoquent à la fois Rome pour la vertu, la fortune, l’amour… et l’Italie mussolinienne pour les autres personnages.<br /><br />C'était un grand moment de musique, avec certaines voix sublimes. Visiblement les jeunes talents n’attendent pas le nombre des années pour fleurir ! Ainsi qu'ne découverte des débuts de l’opéra Italien à travers une œuvre envoutante !<br /><br />Que reste-t-il de cette œuvre en 2009 :<br /><br />Poppée, la courtisane corrompue ; Néron, le représentant cynique du pouvoir ; Sénèque, le philosophe qui va être condamné ; Octavie, l’impératrice répudiée. C’est un monde qui n’appartient pas au passé, un réalisme qui s’applique à notre temps « moderne ».<br />Les titres ont changés mais les situations perdurent !<br />C’est un opéra subversif où l'Amour et la Fortune (le pouvoir) piétinent la Vertu.<br />N’en est il pas de même dans notre société ?<br />Pas toujours, il y a beaucoup d’êtres humains de bonne volonté !Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-29477911984226342282009-01-31T07:18:00.000-08:002009-01-31T07:27:52.298-08:00La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite et autres contes : Olivier ClercLe roi transformé en grenouille, eh non, la grenouille transformée en prince ? Toujours pas !<br />C’est l’histoire d’une ...<br /><br />Le langage symbolique à toujours été un moyen privilégié pour faire réfléchir, pour transmettre des idées. Ici, la grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite, met en évidence les dangers due à l’inconscience de la dérive progressive de notre société.<br />Mais il y a aussi six autres fables, venues du monde entier qui réveillent notre conscience. Des petites graines semées qui peuvent nous aider à cultiver notre jardin intérieur. (Un petit clin d’œil à grand-mère).<br /><br />Extrait du premier chapitre :<br /><br /><em>Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager.<br />La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, mais elle ne s’affole pas pour autant, surtout que la chaleur tend à la fatiguer et à l’engourdir.<br />L’eau est vraiment chaude, maintenant. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle support, elle s’efforce de s’adapter et ne fait rien.<br />La température de l’eau va ainsi continuer de monter progressivement, sans changement brusque, jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite.<br />Plongée d’un coup dans une marmite à 50°, la même grenouille donnerait immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouverait dehors.<br />Cette expérience est riche d’enseignements. Elle nous montre qu’une détérioration suffisamment lente échappe à la conscience et ne suscite, la plupart du temps, pas de réaction, pas d’opposition, pas de révolte de notre part. N’est ce pas précisément ce que nous observons aujourd’hui dans de nombreux domaines ?<br />La santé par exemple, peut se détériorer insensiblement mais surement. La maladie est souvent le résultat d’une alimentation dévitalisée, industrialisée, encrassante –voir toxique-, couplée avec le manque d’exercice, le stress et une gestion maladroite de nos émotions et de notre vie relationnelle. Certaines maladie mettent ainsi dix, vingt ou trente ans à se mettre lentement en place, le temps que notre, corps et notre psyché parviennent à saturation de toxines, de tensions, de blocages, de non-dits, de refoulements. Notre accoutumance à certains désagréments mineurs, ajoutée à la perte de sensibilité et de vitalité, fait que nous ne réagissons pas à cet insensible affaiblissement de notre santé avant que n’apparaissent des pathologies plus profondes, plus graves, plus lourdes à traiter…<br />… Au plan social, on observe un déclin régulier et constant des valeurs, de la morale et de l’éthique. D’année en année, cette dégradation s’effectue assez lentement pour que peu d’entre nous s’en offusquent. Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brusquement dans de l’eau à 50°, il suffirait de prendre le Français moyen du début des années 80 et, par exemple, de lui faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux actuels pour observer de sa part une réaction certaine de stupéfaction et d’incrédulité. Il peinerait à croire que l’on puisse un jour écrire des articles aussi médiocres dans le fond et irrespectueux dans la forme que ceux qu’on lit fréquemment aujourd’hui, ou que puissent passer à l’écran le genre d’émissions débiles qu’on nous propose quotidiennement. L’augmentation de la vulgarité et de la grossièreté, l’évanouissement des repères et de la moralité, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle façon - au ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénoncé. De même, si nous pouvions être subitement plongés en l’an 2025 et y observer ce que le monde sera devenu d’ici là, s’il continue dans la même direction, sans doute serions nous encore plus interloqués, tant il semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue possible par la vitesse à laquelle nous sommes bombardés d’informations nouvelles, nous en perdons tout repère stable). Notons, d’ailleurs, que les films futuristes s’accordent à nous présenter un futur avenir " hyper-technologique " des plus noirs…<br />….Ce que nous enseigne l’allégorie de la grenouille, c’est que chaque fois qu’une détérioration est lente, faible, presque imperceptible, il nous faut une conscience très aiguisée pour nous n rendre compte, ou encore une bonne mémoire, un étalon fiable d’après lequel évaluer l’état de la situation. . Or il semble que ces facteurs soient tous trois aujourd’hui chose rare.<br />1. Sans conscience, nous devenons moins qu’humain, mus par les seuls instincts et automatisées. La conscience est donc une condition sine qua non de notre humanité : pas de vraie pensée, pas de réflexion, pas de libre arbitre sans conscience. Inconscient, l’homme est dot, au propre comme au figuré. C’est pourquoi l »éveil » est au cœur de toutes les formes de spiritualité.<br />2. Privé de mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la clarté à la nuit (et inversement) sans nous en apercevoir le moins du monde, car les changements d’intensité lumineuse sont trop lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la mémoire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’alternance du jour et de la nuit, comme c’est elle qui nous permet de mesurer toutes ces évolutions subtiles qui ont lieu en nous et autour de nous, à un rythme très lent. Sans mémoire, pas de comparaison, pas de discernement, donc pas d’évolution possible.<br />3. Enfin, l’une des raisons pour lesquelles la grenouille finit par cuire, pourrait-on dire, c’est qu’elle na pas de thermomètre autre que sa peau pour apprécier l’élévation progressive de la température : elle n’a pas d’étalon fiable à l’aune duquel apprécier l’évolution de la situation. Et nous, quels sont nos étalons ? Comment évaluons-nous la température ambiante ? D’après quelles références déterminons-nous la qualité de notre vie, celle de notre santé, celle de la société ?...<br />….Sans horizon vers lequel tendre, à quoi bon nous bouger ? L’idéal est un remède à la fois au statu quo et au déclin.<br />Résultat :<br />- Abrutie par un excès de stimulations sensorielles, la conscience s’endort.<br />- Gavée par trop d’informations inutiles, la mémoire s’émousse.<br />- Privé d’étalon, nous n’avons plus de repères stables.<br />- Asphyxié sous le matérialisme et le consumérisme, notre idéal se ratatine et meurt.<br />Inconsciente, amnésique et blasée, la grenouille n’a dès lors plus qu’à se laisser cuire…Et c’est ainsi qu’une part de la société s’enfonce ainsi dans l’obscurité morale et spirituelle, avec le délitement social, la dégradation environnementale, la dérive faustienne de la génétique et des biotechnologies, et l’abrutissement de masse - entre autres symptômes - par lesquels cette évolution se traduit.<br />Le principe de la grenouille dans la marmite d’eau est un piège dont nous ne nous méfierons jamais trop si nous avons pour idéal la recherche de la qualité, de l’évolution, du perfectionnement, si nous refusons la médiocrité, le statu quo, le laisser-faire. En effet, la loi de la matière, livrée à elle-même, est l’entropie. Ce dont on ne prend soin, ce qui est laissé à l’abandon décline, se dégrade, qu’il s’agisse du corps, d’une relation, d’un jardin, de l’organisation sociale d’un pays, etc...Tout demande de l’entretien, de l’énergie, de la vigilance, des efforts...<br />…De manière plus générale, comment ne pas succomber au piège de la grenouille dans la marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?<br />En ne cessant d‘élargir et d’accroître notre conscience, d’une part, en aiguisant notre mémoire pour conserver des éléments de comparaison entre le passé et le présent, ainsi qu’en ayant recours , d’autre part, à des talons fiables pour évaluer les changements, étalons que l’on prendra soin de choisir parmi les moins sujets aux fluctuations des modes, des époques et des tendances. Enfin, en faisant d’idéaux élevés le carburant d’un constant dépassement de soi. Ce n’est pas un hasard si l’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points communs de toutes les pratiques spirituelles : conscience de soi, conscience du corps, conscience du langage, conscience de ses pensées, conscience de ses émotions, conscience d’autrui, état de conscience supérieur. Au-delà de tout dogme, de toute doctrine, de toute idéologie, nous devrions d‘ailleurs considérer l’élargissement et l’accroissement de notre conscience - bien plus que le développement des seules facultés intellectuelles - comme un comportement fondateur de notre statut d’humains et comme un moteur indispensable à notre évolution...</em><br /><em><br /></em>La cuisson : bleu, saignant, à point, il faut choisir !<br />Merci, j’ai beaucoup aimé.<br />Un beau cadeau de Noël pour grandir et aider ceux que l’on aime à grandir.Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-18208642830784676962009-01-30T02:49:00.000-08:002009-01-30T03:06:40.971-08:00Ercole Amante à l'Opéra d'Amsterdam<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ9qDNQXS7gPiP-oi8PNSgM4kper1RuktN1X8v4NBUMsszEBafcCgi-W_HwpMNxK8NYsOxeRQtfGft2hnPanL8wei0YKe_Dgv42WIhbMwnZTBdDLV_-Zu3wlSQZWittMELRQG23B6fduX7/s1600-h/P1050002.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5297039953795144674" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ9qDNQXS7gPiP-oi8PNSgM4kper1RuktN1X8v4NBUMsszEBafcCgi-W_HwpMNxK8NYsOxeRQtfGft2hnPanL8wei0YKe_Dgv42WIhbMwnZTBdDLV_-Zu3wlSQZWittMELRQG23B6fduX7/s400/P1050002.JPG" border="0" /></a><br /><div>26 Janvier 2009 représentation d'Ercole Amante, opéra composé par Francesco Cavalli avec des ballets de Lully.<br />Ivor Bolton dirigeait le Concerto Köln</div><div>Ercole : Luca Pisaroni</div><div>Iole : Veronica Cangemi</div><div>Giunone : Anna Bonitatibus</div><div>Illo : Jeremy Ovenden</div><div>Deianira : Anna Maria Panzarella</div><div>Licco : Marlin Miller</div><div>Nettuno : Umberto Chiummo</div><div>La Bellezza : Wilke te Brummelstroete</div><div>Cinzia : Johannette Zomer</div><div>Mercurio : Mark TuckerPaggio : Tim Mead<br /><br />Le génie de Monteverdi a permis à l’opéra vénitien d’atteindre des sommets, notamment avec « Lincoronazione di Poppea ». Francesco Cavalli sera son élève à partir de 1616 comme choriste à Saint-Marc avant de devenir un compositeur prolixe. Cet opéra lui est commandé par Mazarin, en 1659, à l’occasion du mariage de Louis XIV et de l'infante Marie-Thérèse. Il est composé d’après un livret de l'abbé Francesco Buti. Sa particularité est d’être agrémentée de ballets de Jean Baptiste Lully.<br /><br />L’opéra d’Amsterdam nous présente une version épurée dans ses décors, mais riche en effets comiques.<br />Mazarin marche le long d'un mur peint d’une fresque antique représentant un héro nu. S’en apercevant, il fait un signe de croix.<br />Ercole, habillé en Louis XIV, se transforme à l’aide de prothèses « musclées » afin de ressembler à Hulk (mais pas vert). Des chaussures de Drake Queens et une massue complètent l’ensemble. Puis, pour bien cadrer le personnage, il porte avec décontraction plusieurs tonneaux de Heineken (coup de pub pour la firme bien représentée sur Amsterdam).<br />La substitution d’Iole par le page amène Illo, qui déclarait son amour à Iole, à commence à caresser le page en croyant qu'il s'agit de sa bien-aimée.La scène de la tempête est aussi excellente. Le bateau tangue, les éclairent zèbrent le ciel et le page s’accroche ferment pour rester dans sa coque de noix ! </div><div><br />Amateur d’Opéra n’oubliez pas de vous munir d’un livret pour suivre l’action. Car, à moins de maitriser l’italien il difficile de suivre le déroulement. Certes il s’agit comme dans tout opéra qui se respecte : d’amour, de jalousie, de vengeance…. Mais c’est quand même. </div><div>Soyez attentif à la dernière scène le texte est en français !<br /><br /><br /><span style="font-size:130%;">Synopsis détaillé :</span> </div><div><br /><strong>Prologue</strong><br />Des montagnes et des rochers sur lesquels quatorze fleuves qui ont été sous la domination des Français. Au fond, la mer, dans l'air, la Lune.<br />Le prologue est chanté par un chœur de fleuves, parmi lesquels se distingue le Tibre (hommage discret à Mazarin). Ils échangent avec la belle Cynthia des propos résumant les gloires du règne naissant de Louis XIV et exaltent la façon dont un heureux mariage permet à la paix de succéder à la guerre.<br />Entrées 1 et 2 </div><div><br /><strong>Acte I<br /></strong>Des deux côtés, un bocage, dans le fond un vaste paysage : les environs de la capitale de l'Eochalie<br />(1) Hercule (basse), bien que marié à Déjanire (mezzo-soprano), se désole de l'accueil que réserve à ses propos la jeune Iole (soprano) qu'il a enlevée par amour, en tuant à l'occasion son père Eurytos, et invoque Cupidon. (2) Vénus (soprano), émue de sa tristesse, descend du Ciel, accompagnée des Grâces, et lui promet son aide dans ses entreprises amoureuses. (3) Après le départ de Vénus, Junon apparaît progressivement, assise sur un paon. Elle qui a toujours eu à se plaindre d'Hercule (n'est-il pas le résultat d'une des nombreuses aventures galantes de Jupiter?) et à qui incombe la protection des foyers, chante sa colère et décide de contrarier les amours du héros. Vents, éclairs et tempête terminent l'acte.<br />Entrée 3 </div><div><br /><strong>Acte II<br /></strong>La cour d'honneur dans le palais du roi<br />(1) Iole et Hyllus (ténor), fils d'Hercule, se déclarent un amour réciproque. (2) Un page vient de la part d'Hercule demander à Iole de le retrouver dans le jardin des Fleurs. Hyllus est jaloux, mais Iole ne peut refuser et le rassure. (3) Le page se pose la question de savoir ce que c'est que l'amour, ce sentiment dont tout le monde parle. (4) Il rencontre Lychas (ténor), serviteur de Déjanire, et laisse échapper maladroitement le secret du rendez-vous. (5) Lychas va aussitôt en informer sa maîtresse qui se désole malgré les conseils de solide bon sens que lui donne son valet. La Grotte du Sommeil, avec Pasithée, le Sommeil, le Chœur des Zéphires et des Ruisseaux<br />(6) (7) Junon se prépare à faire échouer les projets d'Hercule ; elle va emprunter le Sommeil aux déesses qui en ont la garde.<br />Entrée 4 </div><div><br /><strong>Acte III</strong><br />Un jardin en Eochalie<br />(1) Vénus descend du ciel dans un nuage, et assure une fois encore Hercule de sa protection. Elle fait apparaître un siège enchanté fait d'herbe et de fleurs, et conseille à Hercule de prendre ce qu'il désire "par fraude ou par consentement". (2) Resté seul, le héros avoue qu'il perd tout son courage devant les mystères de l'Amour ; il est tout tremblant à l'idée de voir arriver Iole. Survient le page qui lui annonce la prochaine arrivée de la jeune fille mais lui apprend involontairement qu'elle est amoureuse d'Hyllus. Hercule est très surpris à la pensée d'avoir son fils pour rival. (3) Iole entre, accompagnée de Hyllus. Elle commence par répondre en termes très hostiles au discours amoureux d'Hercule, puis, de façon inexplicable, (c'est un effet de l'intervention de Vénus) elle semble lui faire une déclaration d'amour, ce qui provoque chez Hyllus une telle surprise qu'il révèle ses sentiments devant son père. Celui-ci le chasse. (4) Iole, toujours sous le charme de Vénus, tient à Hercule des propos enflammés qui le remplissent de joie. (5) Junon paraît, le Sommeil est avec elle, dans son char. Le Sommeil endort Hercule et Iole revient à la raison en quittant le siège enchanté. Junon lui remet une épée pour qu'elle puisse, profitant du sommeil du héros, venger la mort de son père. (6) Hyllus rentrant en scène, empêche le meurtre et désarme Iole. (7) Hercule est réveillé par Mercure ; il voit l'épée aux mains d'HylIus et croit que son fils veut le tuer. Iole s'accuse. (8) Déjanire arrive sur ces entrefaites accompagnée de Lychas. Hercule veut condamner son fils à mort malgré toutes les supplications. Seule Iole parvient à changer sa décision en lui laissant entendre qu'il pourra lui inspirer des sentiments plus tendres s'il épargne son fils. Déjanire doit s'exiler, et Hyllus être emprisonné. (9) Ils se lamentent de la cruauté d'Hercule. (10) Propos désabusés de Lychas et du page sur les folies que peut inspirer l'Amour.<br />Entrée 5 </div><div><br /><strong>Acte IV</strong><br />Dans un château au bord de la mer<br />(1) Hyllus emprisonné est tourmenté par la jalousie. (2) Le Page paraît sur la mer, dans une petite barque, et lui que Iole a été contrainte d'épouser Hercule dans l'espoir de sauver la vie de celui qu'elle aime. (3) Une tempête se lève, et Hyllus, désespéré se jette à l'eau. (4) Junon paraît dans les airs sur un grand trône, qui demande à Neptune de sauver Hyllus. Neptune surgit de la mer dans une grande conque tirée par des chevaux marins, et recueille Hyllus. (5) Junon se réjouit d'avoir contrarié Vénus.<br />Entrée 6<br />Un jardin de cyprès où sont érigées des tombes royales<br />(6) Déjanire songe au suicide et veut confier ses trésors à Lychas qui refuse. (7) Iole vient se recueillir sur le tombeau de son père, avec le chœur des sacrificateurs. Le tombeau s'écroule et l'Ombre d'Eurytus apparaît qui crie sa colère de la décision d'Iole d'épouser Hercule pour sauver Hyllus. Déjanire intervient pour dire qu'elle a vu Hyllus se jeter à la mer. Lychas conseille à Déjanire de remettre à Hercule la tunique du centaure Nessus, ce fera de lui un mari fidèle. Il laisse aussi espérer à Iole que Hyllus a pu se sauver.<br />Entrée 7 </div><div><br /><strong>Acte V<br /></strong>Aux Enfers<br />(1) Les rois que fit périr Hercule complotent pour tirer de lui une vengeance longtemps attendue : Eurytus, Clérique, reine de Cos, Laomédon, roi de Troie, Busiris, roi d'Egypte.<br />Entrée 8<br />Le portique d'un temple consacré à Junon Pronube<br />(2) Hercule, ignorant de tout, se prépare à épouser Iole. Lychas donne à Iole une tunique pour remplacer celle qu'Iole doit donner à Hercule. Hercule revêt la tunique, et meurt dans des souffrances atroces, à la grande satisfaction de Lychas. (3) Déjanire comprend enfin l'ironie cruelle du centaure lui offrant la tunique fatale, et ne souhaite plus vivre. Arrive Hyllus qui tombe dans les bras de Iole et de Déjanire, et raconte comment il a été sauvé. (4) Junon descend accompagnée de l'harmonie des cieux, pour contempler son œuvre d'un regard satisfait. Elle annonce qu’Hercule rit dans le ciel, car il a été uni par Jupiter à la Beauté. Iole, Déjanire et Hyllus se réjouissent et remercient Junon. (5) Hercule apparaît dans le ciel, marié avec la Beauté pour des noces éternelles. Chœur des Planètes qui chantent la récompense offerte à la vertu. Hercule et la Beauté annoncent qu'un Hercule français (Louis XIV) épousera bientôt une beauté ibérique (Marie-Thérèse d'Espagne). </div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-8810801773995829902008-12-14T06:24:00.001-08:002008-12-14T06:52:47.468-08:00L'italie à rendez vous à Amsterdam !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTr8Re1hrVSuQf9q0oHc0MmqpCCAIVQ5Lrps9MkeSN_8HWqvuDWsOPr7NvMj7aP5XfdcMHzBODWPVH7Allzwi_cLuluWwaIWw_E8X260RYuftSQ3DkklERL0Q_wZywG2ZpyjhPhK6a9n7N/s1600-h/DSCN6295.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279651928360612642" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTr8Re1hrVSuQf9q0oHc0MmqpCCAIVQ5Lrps9MkeSN_8HWqvuDWsOPr7NvMj7aP5XfdcMHzBODWPVH7Allzwi_cLuluWwaIWw_E8X260RYuftSQ3DkklERL0Q_wZywG2ZpyjhPhK6a9n7N/s400/DSCN6295.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfS8d9zvU4TkW8UNtBPdLpI15xaw59EgymDhMbdpx-86mNqlayLc7eUIYy7cN2zpxZd4L75wllmrszg7IHIC3zqjWedul7HiURume1OqbseExtczuPqEOZw_sjEQDbDwsiJVgtC_GWJgqG/s1600-h/DSCN6294.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279651922562340882" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfS8d9zvU4TkW8UNtBPdLpI15xaw59EgymDhMbdpx-86mNqlayLc7eUIYy7cN2zpxZd4L75wllmrszg7IHIC3zqjWedul7HiURume1OqbseExtczuPqEOZw_sjEQDbDwsiJVgtC_GWJgqG/s400/DSCN6294.JPG" border="0" /></a>Automne 1945 en Italie.<br />Enrico et Armando Piaggio ont perdu leur usine, mais ils ont une idée : fabriquer un véhicule pratique et bon marché.<br />L'ingénieur d'Ascanio le réalise pour eux. Avec des matériaux disponibles, un moteur d'un cylindre, un pneu de brouette, un vieux guidon de moto... Le réservoir d'essence et le moteur sont à l'arrière ce qui laisse un passage libre pour monter sur l'engin. Le moteur placé directement sur l'essieu arrière offre de meilleures performances grâce à la transmission directe. Le pare brise est aussi une nouveauté.<br />La forme globale de l'engin rappelle le corps d'un insecte d'ou le nom de Vespa - guêpe en italien.En1946 la première construction en série commence.La Vespa trouve bien vite son marché et devient "tendance". Rouler en scooter dénote d'un certain style de vie. Multifonctionnel il est rapidement adopté par une large tranche de la population. En 1950 le marché Allemand est envahit, puis l'Angleterre, la France, l'Espagne et la Belgique. Au printemps 1956 : la millionième Vespa quittait la chaîne de montage.<br />On dit que le succès est atteint quand des copies apparaissent, c'est ce qui arrive de l'autre coté du rideau de fer : c'est laWjatka. <br />Toujours d'actualité, c'est en face du consulat italien que celle-ci stationne !<br /><br /></div><div></div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-82793345493212075802008-12-14T06:19:00.000-08:002008-12-14T06:21:00.631-08:00Mode de transport Amstelodamois<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHLFfjZRNGAUQzc71GqYAqgBQS1fHlPV3_LZKWIzKHawV54kG6ZapFhd6liHcR8hQnjERSWLORsvWtB2KdmdwealscG6eGWJnEuKB0Hka03UacGIG5Yob4LbDOYmMSargKBQcCwo0xMP32/s1600-h/DSCN6182.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279650567997545762" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHLFfjZRNGAUQzc71GqYAqgBQS1fHlPV3_LZKWIzKHawV54kG6ZapFhd6liHcR8hQnjERSWLORsvWtB2KdmdwealscG6eGWJnEuKB0Hka03UacGIG5Yob4LbDOYmMSargKBQcCwo0xMP32/s400/DSCN6182.JPG" border="0" /></a> Choisissez !<br /><div></div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-24096934711432842762008-12-14T06:16:00.000-08:002008-12-14T06:18:32.937-08:00Recyclage<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIFrMyAaw9XBj6kFp8XJmeuL0PksNnmlCZ8U2hVv2EO_OvtdagX_6ylRK2wNWzj9mvBjcMz4SI1HlbH9h11HoL_8934IqflzfKjCVo5F-bF1rcE1anm59dZ-nAguqaDy94Jx3CqcAnVnbx/s1600-h/DSCN6188.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279649598796029954" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIFrMyAaw9XBj6kFp8XJmeuL0PksNnmlCZ8U2hVv2EO_OvtdagX_6ylRK2wNWzj9mvBjcMz4SI1HlbH9h11HoL_8934IqflzfKjCVo5F-bF1rcE1anm59dZ-nAguqaDy94Jx3CqcAnVnbx/s400/DSCN6188.JPG" border="0" /></a> Le jardin des canards.Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-42595168850242700442008-12-14T06:11:00.000-08:002008-12-14T06:14:02.037-08:00Peinture fraiche<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiF8pky7gc34SDdwWyGYHLI_P3CEyN3YojTCIyIz1nHCdOiyAwkOdFqVbGvDRWTau3FBsnQ_LpbiaLBSTxAJ_WLs6BR7S87f-mPuo4-fbPXDt2-3U2yLoI5y8pvrZNK62RCUuX9nn1rsrp/s1600-h/DSCN6170.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279648788588503346" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiF8pky7gc34SDdwWyGYHLI_P3CEyN3YojTCIyIz1nHCdOiyAwkOdFqVbGvDRWTau3FBsnQ_LpbiaLBSTxAJ_WLs6BR7S87f-mPuo4-fbPXDt2-3U2yLoI5y8pvrZNK62RCUuX9nn1rsrp/s400/DSCN6170.JPG" border="0" /></a><br /><div>Attention visiteurs soyez attentifs NAT = Peinture fraiche.</div><br /><div>Donc faire un détour à la vue de ce marquage !</div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-72198074492636651462008-12-14T05:34:00.001-08:002008-12-14T06:09:27.072-08:00Customisation des chaussures<span style="font-size:130%;">Envie d’avoir des pompes uniques ! </span><br /><span style="font-size:130%;">En voila une idée !<br /></span>Foncez récupérer vos vielles galoches, confortables, mais loin d’être up to date !<br />Utilisez des marqueurs indélébiles, de la peinture à l'huile ou de la peinture acrylique (ces peintures une fois sèches, ne s'écaillent pas et demeurent souples). Les marqueurs ça marche aussi très bien.<br />Dessinez<br />Ultime étape : vaporiser sur les chaussures du fixateur et de l'imperméabilisant pour chaussures.<br /><br />A Adam nous avons la chance d’avoir des artistes qui nous en font voir de toutes les couleurs !<br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279639388331487730" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguJ8iYZZzHWy9F4U7A4Nmyt0boeTiDHwPnALEKooQMWW_EEZKlUArh2XhjEnZZ5dpPkER7YzR86UND1BNyBISqGhnRYJL4ZDLilqTKKLgIcJqPpmhUstUAOkY1YEz738EXZpenYNEHG3Ol/s400/DSCN5950.JPG" border="0" /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsMSwoA2XoS6KMAVwssJBiqwDCEwUECgYsZww5alzbPQsHRDx2tnPP1GdZnPt9ig6XCZZi3WdU2Cg5KVWUayeU94s0DCN0E_KiP1ZUBkOc-Uxflk826r2X-KgEiMWMX4eo8ZjRylJY1x9D/s1600-h/DSCN5954.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279639412884515858" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsMSwoA2XoS6KMAVwssJBiqwDCEwUECgYsZww5alzbPQsHRDx2tnPP1GdZnPt9ig6XCZZi3WdU2Cg5KVWUayeU94s0DCN0E_KiP1ZUBkOc-Uxflk826r2X-KgEiMWMX4eo8ZjRylJY1x9D/s400/DSCN5954.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDx9Dt_zDfyuHykspA2CCK67ZpsRy1k6EMRkIywAIDdyJ38ED8CmpPSdb56cQsILktnRGumOeJf4dWWjBj00zjB0I5xzn0nmauqgoyKWdEo3eE8E1XRoBr8_arNJ-cYzYfs_L1o3zAe7AP/s1600-h/DSCN5953.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279639406068162722" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDx9Dt_zDfyuHykspA2CCK67ZpsRy1k6EMRkIywAIDdyJ38ED8CmpPSdb56cQsILktnRGumOeJf4dWWjBj00zjB0I5xzn0nmauqgoyKWdEo3eE8E1XRoBr8_arNJ-cYzYfs_L1o3zAe7AP/s400/DSCN5953.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1tj4wfBJWjbUKklTUw9GQEHu33AX-osz6ora6d7EUwUfT2PRxQqBbhP1FgvnILR9XzQmYMOTXyfdgCImIfI40uGrUsoES9sgCmeYUcUuyJs-ANsJrlYX03-zN9ausQZ8ntKxa7kbHIfx6/s1600-h/DSCN5951.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279639397633331874" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1tj4wfBJWjbUKklTUw9GQEHu33AX-osz6ora6d7EUwUfT2PRxQqBbhP1FgvnILR9XzQmYMOTXyfdgCImIfI40uGrUsoES9sgCmeYUcUuyJs-ANsJrlYX03-zN9ausQZ8ntKxa7kbHIfx6/s400/DSCN5951.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTyoFumlTq6cdioskHPVdbvsjRVh-etJ_TdCrf9nAWa8rfrutotzZrCHU5y_02n4tdhS2mgQ4Iduyped9FBMKG3Ot45kYsuX3qzUSEU763zwVK6CCfb5HKAxJz_hznIFXjPccrsVvy5a8D/s1600-h/DSCN5952.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279639401980693698" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTyoFumlTq6cdioskHPVdbvsjRVh-etJ_TdCrf9nAWa8rfrutotzZrCHU5y_02n4tdhS2mgQ4Iduyped9FBMKG3Ot45kYsuX3qzUSEU763zwVK6CCfb5HKAxJz_hznIFXjPccrsVvy5a8D/s400/DSCN5952.JPG" border="0" /></a><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5279639624558266450" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRRLjGIzJzo4YcfZHBRO11JB25dJrVL1z96L6JtENSihaLVmauxO8gdnfCginBVlMyzybTxPJpf59XjEe8CAfgX-8aJnd8sM_v3JMqnzuOX9PFIbrEoTjBm-spoXeIIpL_uRnIDGPLJQQZ/s400/DSCN5956.JPG" border="0" /></div></div></div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-37639260533511709532008-11-18T05:19:00.000-08:002008-11-18T05:23:43.890-08:00La prière Brassens/Jammes<em>Par le petit garçon qui meurt près de sa mère </em><br /><em>Tandis que des enfants s'amusent au parterre </em><br /><em>Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment </em><br /><em>Son aile tout à coup s'ensanglante et descend </em><br /><em>Par la soif et la faim et le délire ardent : </em><br /><em>Je vous salue, Marie </em><br /><em></em><br /><em>Par les gosses battus par l'ivrogne qui rentre, </em><br /><em>Par l'âne qui reçoit des coup de pied au ventre </em><br /><em>Et par l'humiliation de l'innocent châtié, </em><br /><em>Par la vierge vendue qu'on a déshabillée, </em><br /><em>Par le fils dont la mère a été insultée : </em><br /><em>Je vous salue, Marie. </em><br /><em></em><br /><em>Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids, </em><br /><em>S'écrie: " Mon Dieu ! " Par le malheureux dont les bras </em><br /><em>Ne purent s'appuyer sur une amour humaine </em><br /><em>Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène; </em><br /><em>Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne : </em><br /><em>Je vous salue, Marie. </em><br /><em></em><br /><em>Par les quatre horizons qui crucifient le Monde, </em><br /><em>Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe, </em><br /><em>Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains, </em><br /><em>Par le malade que l'on opère et qui geint </em><br /><em>Et par le juste mis au rang des assassins : </em><br /><em>Je vous salue, Marie. </em><br /><em></em><br /><em>Par la mère apprenant que son fils est guéri, </em><br /><em>Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid, </em><br /><em>Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée, </em><br /><em>Par le baiser perdu par l'amour redonné, </em><br /><em>Et par le mendiant retrouvant sa monnaie : </em><br /><em>Je vous salue, Marie.</em><br /><br />Brassens a repris la même mélodie que sur le poème d'Aragon, "Il n'y a pas d'amour heureux". Il explique qu'au XIXème siècle circulaient des mélodies de base sur lesquels les chanteurs pouvaient faire coller les paroles qu'ils avaient composées. Ces mélodies passe-partout s'appelaient des "timbres". Ils ont été utilisés jusque dans les années 50 en France.Brassens cherchait à ressusciter cette tradition. Mais la critique lui sert un "Qui c'est ce flemmard qui nous sert deux chansons sur le même air?" ayant pour conséquence de dissuader Brassens de recommencer ! La critique, mais la critique constructive s'il vous plais !<br /><br />Jammes était chrétien. Brassens était loin d'être un fervent catholique, mais il a choisi de chanter une prière. Le dernier couplet est écrit par Brassens. Il prend le contre pieds de Jammes et illumine la prière du bonheur retrouvé.<br />Deux esprits, deux pensées qui se rejoignent dans un même poème.<br />MerciCatherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-46426401007363755582008-11-16T11:26:00.000-08:002008-11-16T12:19:55.169-08:00La légende du grand inquisiteur de Dostoïevski<span style="font-size:130%;">Détour par un texte d’anthologie : la légende du grand inquisiteur de Dostoïevski. </span><br /><span style="font-size:130%;"><br /></span>Le grand roman des ''Frères Karamazov'' de Dostoïevski se déroule en six jours. Il met en scène différents aspects du mal amenant au crime, à la folie, à l’athéisme. Au livre cinquième, Ivan Karamazov, qui incarne l’athée révolté par le silence de Dieu devant la souffrance de l’innocent et le mal, raconte à son jeune frère Aliocha une légende qu’il a imaginée. Jésus revient sur terre et comme la première fois est condamné à mort. La veille de son exécution, le cardinal Grand Inquisiteur lui rend visite et lui dit : « Je sais qui tu es, je te reconnais. Mais que viens-tu faire ? Depuis ton passage sur terre, l’institution a corrigé ce que ton message avait d’anarchique. Nous avons canalisé les germes de désordre qu’il y avait dans ton message de liberté. Tu nous a apporté la liberté, nous l’avons séquestrée, mais en échange nous avons donné du pain aux hommes ».<br />Comme Judas, le cardinal est prêt à se damner pour maintenir l’ordre aux dépens de la liberté.<br /><br />Extrait : ''Le Grand inquisiteur''<br /></span><br /><em><strong>'' Pourquoi es-tu venu nous déranger ? </strong></em><em><strong>Car tu nous déranges, tu le sais bien. [...] As-tu le droit de nous révéler ne fut-ce qu’un seul des secrets du monde dont tu viens ? '' et, sans attendre la réponse, il ajoute aussitôt : '' Non, tu n’en as pas le droit, tu ne dois rien ajouter à ce qui a été dit dans le passé afin de ne pas priver les hommes de cette liberté que tu prisais si haut au temps où tu vécus sur la terre. Tout révélation nouvelle que tu apporterais constituerait une atteinte à la liberté de la foi, car elle paraîtrait miraculeuse. Or, tu jugeais, il y a quinze siècles, qu’il était essentiel d’assurer la liberté de la foi. […] L’Esprit redoutable et profond, l’Esprit de la destruction et du néant, t’a parlé dans le désert, et les Écritures nous rapportent qu’il t’a tenté, n’est-ce pas ? Peut-on imaginer, en fait, de plus grandes vérités que celles qu’il t’a présentées dans ses trois questions ? Tu les as repoussées alors et les Livres saints les ont qualifiées de “tentations”. Pourtant, s’il y eut jamais sur la terre un grand miracle, un miracle authentique, ce fut ce jour-là qu’il se réalisa, et dans ces trois tentations. Le seul fait d’avoir posé ces trois questions constituait un miracle. […] Elles attestent qu’il ne s’agissait pas d’une intelligence humaine ordinaire, mais d’un Esprit éternel et absolu. Car elles contiennent en elles, car elles englobent toute l’histoire ultérieure de l’humanité et offrent trois symboles dans lesquels se résolvent les contradictions insolubles de la nature humaine. [...] Tout avait été prévu dans ces trois questions et elles se sont réalisées si complètement qu’on ne pourrait rien y ajouter ou en retrancher désormais.Juge toi-même par conséquent : Qui avait raison de toi ou de celui qui t’interrogeait ? Souviens-toi de la première de ces questions, pas textuellement mais de son sens général : “Tu veux aller vers les hommes et tu vas vers eux les mains vides, avec, seulement, la promesse d'une liberté qu’ils sont incapables de comprendre dans leur simplicité et leur indignité natives, dont ils ont peur par surcroît, car il n’y a et il n’y a jamais eu d’état plus intolérable aux hommes et à la société que la liberté. Vois-tu ces pierres dans le désert aride et brûlant ? Change-les en pains, et l’humanité accourra vers toi tel un troupeau affamé ; elle te sera reconnaissante et soumise, mais tremblera sans cesse de te voir retirer tes mains et d’être privée de pain.” Mais tu n’as pas voulu priver l’homme de la liberté et tu as rejeté l’offre, en te disant qu’il n’y aurait plus de vraie liberté là où l’obéissance s’achèterait par le pain. Tu as répondu que l’homme ne vit pas de pain seulement. Ne savais-tu donc pas que l’Esprit de la terre se dresserait contre toi au nom de ce pain terrestre précisément, qu’il lutterait contre toi et te vaincrait ? […] Des siècles s’écouleront et un jour viendra où la sagesse et la science humaines proclameront l’inexistence du mal et, par suite, du péché, affirmant qu’il y a seulement des affamés. “Nourris-les et tu les rendras vertueux !” C’est avec ce cri qu’on lèvera l’étendard contre toi et qu’on détruira ton temple. […] Ils finiront par jeter leur liberté à nos pieds en nous* disant : “Asservissez-nous, mais nourrissez-nous.” Ils comprendront eux-mêmes que la liberté n’est pas compatible avec le pain terrestre et ne leur permet pas d’en avoir chacun à suffisance, car jamais ils ne parviendront à le partager équitablement […].Mais qu’est-il arrivé ? Au lieu de te rendre maître de la liberté humaine, tu as voulu l’accroître encore. As-tu donc oublié que l’homme attache plus de prix à la tranquillité de son âme et même à la mort qu’à la faculté du libre choix dans la connaissance du bien et du mal ? Rien de plus séduisant à première vue que la liberté de conscience, mais rien n’est plus torturant en réalité. […] Au lieu de maîtriser la liberté humaine, tu l’as amplifiée et tu as multiplié ainsi à l’infini les tourments qu’elle engendre dans l’âme des hommes. Tu voulais que les hommes te donnent librement leur amour et qu’ils te suivent de leur plein gré, charmés et séduits par ta personne. Tu as aboli la dure, mais solide loi antique, et l’homme devait discerner lui-même désormais, par le jugement spontané de son cœur, le bien et le mal, n’ayant pour se guider dans ses hésitations que ton image devant ses yeux. Ne prévoyais-tu pas que, ployant sous le terrible fardeau de leur libre arbitre, les hommes en viendraient un jour à rejeter ton image et à mettre en doute ton enseignement ? Ils finiront pas proclamer que la Vérité n’était pas en toi, car il était impossible de les livrer à une plus grande confusion et à de plus terribles tourments que tu ne l’as fait en leur laissant tant d’inquiétude et de problèmes insolubles. Tu leur as fourni toi-même des armes pour détruire ton Royaume, et tu ne dois donc accuser personne de sa ruine.Est-ce cela pourtant qu’on t’avait proposé ? Il n’existe que trois forces sur la terre, trois forces seules qui soient capables de vaincre pour les siècles la conscience de ces faibles révoltés et de la subjuguer pour leur propre bonheur. Ce sont le miracle, le mystère et l’autorité. Tu les as repoussées toutes les trois. […] Je te le jure, l’homme est plus faible et plus vil que tu ne le croyais ! Est-il capable, lui l’infime, d’accomplir ce que tu as accompli ? En lui témoignant tant de respect, tu t’es comporté comme si tu avais perdu ta compassion pour lui, car tu lui as trop demandé, toi qui l’as aimé plus que toi-même ! Si tu l’avais moins estimé, tu aurais moins exigé de lui, et cette attitude eût été plus proche de l’amour, car sa tâche aurait été moins lourde. L’homme est faible et lâche. […] Nous avons corrigé ton renoncement héroïque au miracle et nous avons fondé ton action sur le surnaturel, le mystère et l’autorité. Les hommes se sont réjouis d’être de nouveau conduits comme un troupeau et d’être délivrés du don funeste que tu leur avais fait, cause de tant de tourments pour eux. […] Sous notre houlette, par contre, les hommes seront heureux et renonceront à se révolter. Ils ne s’extermineront plus comme ils le font aujourd’hui partout à la faveur de la liberté que tu leur a léguée. Nous saurons les convaincre d’ailleurs qu’ils ne seront libres qu’à partir du moment où ils auront renoncé à faire usage de leur liberté et nous l’auront sacrifiée dans un esprit de soumission sans retour. […] Nous donnerons un bonheur humble et paisible à ces êtres faibles et lâches, le seul qui leur convienne. […] Nous leur permettrons même de pécher puisqu’ils sont si faibles et ils nous aimeront comme des enfants à cause de notre tolérance. […] ''S’étant tu, le Grand inquisiteur attendit une réaction de son prisonnier. Son silence lui pesait. Le captif s’était borné, pendant qu’il parlait, à fixer sur lui un regard doux et pénétrant, visiblement résolu à ne pas entrer en discussion. Le vieillard aurait préféré qu’il lui répondît quelque chose, fût-ce en lui disant des choses amères ou terribles. Sans prononcer un mot, il s’approcha soudain du vieillard et l’embrassa avec douceur sur ses lèvres exsangues de nonagénaire. Ce fut toute sa réponse. L’inquisiteur tressaille sous ce baiser, et quelque chose tremble aux coins de sa bouche. Il se dirige vers la porte, l’ouvre et lui dit : ''Va, maintenant, et ne reviens plus… plus du tout… plus jamais, jamais !''</strong></em><br /><em><br /></em>Noël s’en vient avec son cortège de cadeaux !<br />Les yeux des enfants brillaient aujourd’hui car Saint Nicolas débarquait à Amsterdam !<br />Bonbons, sourires et chansons à tous les étages, génial.<br />Mais que se passerait-il dans notre société s’Il revenait aujourd’hui ? De quoi nourrir une saine réflexion !Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6264341660958584029.post-52806246316151519002008-11-02T05:32:00.000-08:002008-11-02T07:12:55.157-08:00Experimentadesign Amsterdam<div><div><div><div><div><div><div><div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLrt9v5qL1b_13zp8DuX6pqxphSFlEdDEtreCb9KD_N5ftAYVODzQZamainrXMiO2jimB7FzH7pHi1unFqX5QP-iUIMPWr487VNBWjCy5o70OQL5tYJkrkMFJPxHgAYKhyphenhyphenVoYjJ969QA2G/s1600-h/P1040165+copie.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264070357004740802" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLrt9v5qL1b_13zp8DuX6pqxphSFlEdDEtreCb9KD_N5ftAYVODzQZamainrXMiO2jimB7FzH7pHi1unFqX5QP-iUIMPWr487VNBWjCy5o70OQL5tYJkrkMFJPxHgAYKhyphenhyphenVoYjJ969QA2G/s400/P1040165+copie.jpg" border="0" /></a><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264070360516390098" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEvOwM0RWYHWFQfFNikOXpVYRDDvJZNtB1-KK-GgbONFntw3S3dBhu85sg9S2NGtq6UYMeddhrOsqy2wBcYviEjersT9XAUzmp86cHBM2WmMH4EoE_7xqoBIyk2xW3uwIVLsOY3ew7pjz7/s400/P1040167+copie.jpg" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264071153210223506" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdOAcDamSxLWHgOJKBpcEgCQPeQauLWh6q4B5hZ5CEa-v7igpJt1f2W4CdTphsVTERT7wY5S9J7_YtbnklIJBfEu-HJGVXqKSUCGJF0Ukn3Aff7BxBm6wew1bm8_NdZNZcDneXllGCOy-8/s400/P1040180+copie.jpg" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264070368805364770" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVqT3T2SPtc6Flu_PtTiPWo4a79XlG-MFxN2m8ClA1AZdspQd8LDERKXBbWB5GkwLv3CqE_vRBybE5nDorQEuyx_T8ZgdHbjMhog5Qliali-2NZPe9-x5o_ztC9S4HJJlGTPgDRPrUVSya/s400/P1040168+copie.jpg" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264070376507347762" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMYWY-BENUTwXrxgl3BZIoEKZGARtUWDT4oCjKpxVL0EjOZz8RC9z1uFR_J2gta44Nz0prphEaFtLEaNThnZo-XMqFmf1LXL9JhSuK0AGsnByFAmzpWYasjdzY4l7f4vnVvozRyQt9NyqY/s400/P1040169+copie.jpg" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264070784848611522" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 293px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMlf6Lo8T0P7qf4QCsbvzm0MOXbzXYWpa7hqQVNYCXBumk-pd5a5u2E3jbx6ZoXIdbYlZdNvKkCEraajL-JFqbWbwikYdbE-mTwb7W7ydW_-3XScSPMSE3I34PMs9aQn4l6bi1KQQIOoq3/s400/P1040173+copie.jpg" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264070789543215282" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 293px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir6mG2OahQ_a6GOyFzxXDAsriYHAIHatyxJbQSo0DyNKO-jIa1t2kmLQgTM_kFUP5iVwvFkVbGyVqDPoIOBEJ4AJmPFChqNrY4L3zEzPOC__KI2ZvmPyMppjANZVy658Xa5gIijlikc0Uk/s400/P1040175+copie.jpg" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264070790821205026" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 293px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKEb_MzSarnQ6wfoprLCqoxo-9_PM4Ny1enoZfcz5l__F91f-CVqwrudCcYF_jAOoWy8Rs_XG5O8SE1ZPYs-pjpxMEuVycoCRAgTyRwuyMjayY3-GObxmRgKSUBFCoPPT3YxhatfKA59eN/s400/P1040177+copie.jpg" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264070383818722658" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9PmXxpEo0fLO-7J5cMDnmIp8Ui4i_-Faqm9NdVI6tnhSM2yY9VP7hzpGG1tfYMhpTtHHRykxQbwYm0Sx_uDngbhzjXfRxvVoS1X5hSzDLu6_ZZM8eUPQJl7LwqXYaG_308RrwyKzIH-lu/s400/P1040172+copie.jpg" border="0" />Le titre n'est pas "poignées de porte et vieille godasse", mais plus tôt "poignées de porte et tutti chianti". Accroché à mat, un empilement hétéroclite, défie la pesanteur. Il y a là une maquette d'avion, une bombonne d'eau, un bidon, une cloche, un ballon, des robinets, un canard en plastique, une louche... C'est un panel de couleur, de matières qui flotte comme un drapeau. Cela représente t'il l'emblème de notre société de consommation?<br />Les designers Argentins de Designo Patagonia nous invitent à donner notre propre "twist" à cette installation, et composer notre propre music.<br /><br />Enregistrez le résultat et envoyez vos photos et vidéos à <a href="http://www.flickr.com/groups/exda2008">www.flickr.com/groups/exda2008</a></div><div>..............................................................................................................................................</div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264070807131089346" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_WUXVCVDTyUO5GqJb9717PXiEvi6B6tnkf_LV1JaDPbhWvJd1ZngKWxMNBClOrk9g4pj7K2pDeCXbjgaqplw9cEhyphenhyphenbNyaUfEegNvVh_J1ak-yexPWXru3hINa21bM7_X1g1Mdf9Dp3ZtU/s400/P1040178+copie.jpg" border="0" />Ce projet fait parti de la biennal Experimentadesign d'Amsterdam.<br />Pour la petite histoire, je n'ai pas osé me lancer à l'assaut de la sculpture ! Trop haut pour moi, pourtant l'envie d'ajouter ma patte était grande.<br />Une pair de Castagnettes, cachée au fond de ma poche, manifestait son envie de participer! Mais les enfants qui l’utilisent régulièrement comme "pince nez" auraient été déçues de sa disparition.</div><div>Alors courage, grimpez à l'assaut du mat et manifestez vos dons de designer!</div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>Catherinehttp://www.blogger.com/profile/08046566927477043992noreply@blogger.com0