mardi 12 février 2008

A ceux qui m'ont donnés la vie !


J'emprunte mes mots à Florent Pany, 1990, "merci"
Sept aout dix neuf cent soixante six
Maternité des berceaux, minuit moins le quart
T'arrives sur cette terre
Tu n'y vois pas bien clair
Ils viennent de te donner la vie
Merci, A tous les deux
T'as pas toujours été très calme comme enfant
C'est sûr t'as pas toujours été très reposant
Mais eux ils ont su rire
Et ils ont su grandir
Et ils ont su comprendre en même temps qu'toi
Merci Pour ça
C'est vrai qu'l'école et toi c'était pas la folie
Plusieurs établissements t'ont aidé à murir
C'était pas toujours facile
Mais y a d'autres parents
Qu'ont fait flipper des gosses
Pas eux
Merci Pour ça aussi
Quatorze ans et tu dévales en montagne
Et ils t'ont laissés du temps pour grandir, malgre c'qu'on leur a dit
Ils t'ont laissé risquer
Et ils t'ont fait confiance
Tu n'les as pas trahi, et aujourd'hui
Mille fois Merci
Car aujourd'hui tu vis toujours grâce à eux deux
Car aujourd'hui tu te déclares une femme heureuse
C'est à eux qu'tu le dois
Ça c'est pas fait comme ça
Mais ils avaient la foi, la foi en toi
Merci pour ça
On me traitera de démago certainement
On se moquera "dis merci à papa-maman"
Mais tout ça on s'en fout
Ce qui compte après tout
C'est que je puise graver dans ma vie
Ces quelques mots
je vous aime".

La Chamane Blanche, Olga Kharitidi


Résumé sur la couverture du livre :

Alors qu'elle combat sans relâche la puissance et l'efficacité du chamanisme, une jeune et brillante psychiatre russe, Olga Kharitidi, est appelée à partir au cœur de la Sibérie à la rencontre d'une véritable chamane Oumaï. En l'initiant aux secrets de la guérison mentale, celle-ci lui fait découvrir la nature véritable de l'âme humaine. Transformée, confrontée à des expériences de plus en plus profondes, Olga Kharitidi finira par faire sienne cette magie, au point de l'intégrer à l'exercice quotidien de son métier.

L'histoire :

Olga Kharitidi est psychiatre dans un hôpital de Sibérie. Elle aime son métier qu'elle exerce avec pragmatisme. Elle accepte la limite de la psychiatrie « moderne » qui est parfois bien démunie pour guérir certains troubles. Elle va se retrouver face à un patient originaire d’une région ethniquement et linguistiquement isolée de l’Altaï Russe. Nicolaï, lui raconte que son oncle chamane vient de mourir en lui transmettant son pouvoir chamanique dont il ne veut pas. Depuis, il est perturbé, il entend souvent sa voix.

Au cours d'une séance d’hypnose, Nicolaï, après avoir entendu une fois de plus la voix de son oncle, accepte finalement de devenir chaman ! Retournement de situation pour Olga qui cherchait surtout à aider son patient en faisant disparaitre ses « voix ».

Olga va se retrouver entrainée dans un tourbillon. Elle part avec Nicolaï, et Anna, une amie qui est en mauvaise santé, dans le village natal de Nicolaï pour expérimenter une guérison Chamanique. Oumaï, une vieille chamane, initiera Olga au chamanisme.

De cette expérience, elle va tirer des traitements « inédits » et obtiendra plusieurs guérisons spectaculaires. Elle entreprend aussi des recherches sur Bélovodié un lieu mythique spirituel.

Bon, et alors :

La partie concernant l'initiation chamanique m’a vivement intéressée par son coté vécu et la découverte des pratiques chamaniques des kams de l'Altaï.
Mais la recherche d’un lieu du savoir primordial, Belovodié, d'humanités parallèles et de devenir de notre planète, me laisse perplexe, fortement dubitative pour le moins ! Le bien fondé de certaines révélations, n’est absolument pas établit.
La sincérité de l'auteur, le partage de son expérience, la possibilité de pouvoirs spirituels de guérison, sont des éléments sur lesquels ma réflexion se porte volontiers.
Reste pour moi les passages ou Olga parle de son métier de psychiatre, de ses malades, pour la plupart schizophrènes et des apports qu’elle a pu faire grâce à son expérience chamanique. Pour le reste…. Je pense que mon esprit va passer bien vite à autre chose.

Extraits :

« Il y a sept différents types d’Esprits Jumeaux » (guides intérieurs) : « Thérapeute, Mage, Enseignant, Messager, Protecteur, Guerrier, Exécuteur » (ce dernier provoque les évènements)

« Je me mis à mesurer chaque décision, importante ou pas, à l’aune des critères de vérité, de beauté, de santé, de bonheur et de lumière. »

C’est un livre classé dans spiritualités et religions : chamanisme.
Si vous avez des références intéressantes sur le sujet je suis preneuse

mardi 5 février 2008

Cinq saisons aux Pays Bas


Le royaume qui porte l'eau à la mer, Pierre-Jean Brassac

L'auteur est un journaliste, romancier, essayiste. Amoureux des Pays Bas où il a vécu de nombreuses années, il est passionné d'etnologie et d'histoire de l'art.
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Ce qu'en dit l'auteur :
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Extrait des dédicaces d'auteurs de Radio France :
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S'il fallait parcourir le Grand Ouest américain crayon à la main, je ne songerais pas à voyager autrement qu'en Oldsmobile ou par le South Pacific. Je traverserais la Mongolie à cheval, et l'Inde sûrement en train. Quand on voyage aux Pays-Bas, l'histoire et la culture vous rappellent qu'il faut en traverser les paysages avec la lenteur réfléchie des pasteurs et des marchands du Siècle d'Or. Cheminer à une vitesse moyenne qui soit en accord avec les dimensions géographiques du royaume. Sur les canaux, sur les rivières et l'ancien Zuiderzee, c'est en barge à fond plat et à quille latérale qu'il faut progresser. L'hiver, en admettant que le froid soit suffisant pour geler les eaux, ce sera en patins à glace. Sur terre, le meilleur moyen de locomotion est définitivement la bicyclette, à cause bien sûr du relief et de la tradition, mais aussi en vertu du cliché. Terres à l'horizon illimité, les Pays-Bas offrent un paysage culturel qui l'est aussi. Les trésors y sont à portée de la main, il suffit d'emporter quelques clés. La société néerlandaise doit sa vivacité à la façon originale qu'elle a de gérer les contraintes et les contradictions qui l'habitent. C'est le modèle du polder, mis en pratique par un peuple de "professeurs et de prêcheurs", héritiers d'Erasme, de Spinoza, de Breughel et de Rembrandt. Ce pays arraché à la mer a formé les êtres à maîtriser les oppositions et les extrêmes. Libertaire ou orthodoxe, fantaisiste ou austère, le Néerlandais ne croit guère en la prédominance de l'ego. Ses mots-fétiches sont constance, tolérance et réalisme.
(Pierre-Jean Brassac)
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Ce qu'en dit l'éditeur :
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Une digue, le creux d'un polder, un arbre échevelé sous le vent, un cycliste solitaire : vous êtes aux Pays-Bas. Mer du Nord, Zuiderzee, estuaires de l'Escaut et du Rhin : c'est par l'eau que cette nation connaît son destin. De rogue et de diamant, de Bourse et de bière, Amsterdam jubile. La Haye politique cultive la nostalgie du tempo doulou, bon vieux temps indonésien. Rotterdam compte ses quais. Maastricht n'en finit pas de limbourgeoiser. Utrecht la potache commerce. Arnhem et Groningue font balcon d'Allemagne.Quel est ce royaume dont les habitants ont pour mots fétiches réalisme, constance et tolérance ? Malgré leur proximité géographique, les Basses Terres au bord de la mer restent pour une bonne part voilées dans le mystère. Comment ces douze provinces en sont-elles arrivées à être tout à la fois laboratoire de tolérance et inventeur du mot apartheid, sommet mondial de l'art pictural, inventeur du capitalisme moderne, et berceau de la contestation ? Comment cette démocratie est-elle attachée depuis cinq siècles à sa famille royale ? Comment cette société calviniste a-t-elle pu s'inventer un hédonisme malgré ses pudeurs ? Avec la lenteur réfléchie des pasteurs et des marchands du Siècle d'or hollandais, l'auteur est allé partout à bicyclette, pour dresser une cartographie intime des Pays-Bas d'aujourd'hui. Il y a du Chatwin, du Lacarrière dans cette façon d'observer une culture par le prisme de l'aventure du quotidien.
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Extrait :
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« Moi, moi ! Dit le fou « d’où l’utilisation du « je » en Néerlandais, « il est seulement à manier avec précaution »...
« Ne pas afficher, de soi-même, sa personnalité mais en recevoir des autres la reconnaissance. Dès que son interlocuteur donne des signes d’inflation de la personnalité, le Néerlandais en éprouve de la gène ».

Le mot « gezellig » sympa. » Il fait parti de ces mots dont on dit un peu vite qu’ils sont intraduisibles. » Il porte en lui une notion de camaraderie, de convivialité.
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Ce que j'en dis :
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C’est une invitation à la découverte d’un peuple à travers son langage, ses habitants, son histoire, la vie qui s’écoule…
On y rencontre : Béatrix, Bosch, Brel, Calvin, Camus, Descartes, Erasme, Spinoza, Hals, Hillesum, Rembrandt, Monet, Vondel et tan d’autres…
On y visite : Amsterdam, Bois le Duc, Breda, la Frise, La Haye, Leyde, Maastricht, Muiden, Scheveningen, Zaandam…
On y trouve : Batavia, Wilhelmina, Apartheid, Provo, Polder, Vent, Café, Tolérance, Immigré/Invité, Féminisme, Tulipe, Hareng…

De l’apartheid au jour des petits drapeaux et du hareng.
Du pays du sourire à peindre l’enfer et des délices.

Pierre Jean Brassac utilise sa bicyclette et sa curiosité pour pénétrer l’âme Batave. Des rencontres avec des mots, des gens, des traditions, une histoire et la réalité quotidienne.
Quel plaisir de parcourir ainsi le pays, en compagnie d’un amoureux des hommes.

Il apporte un éclairage passionnant sur des attitudes que mon origine latine à du mal à comprendre et donc accepter.
Des traits sociaux qui sont expliqués par la nature même du pays : son climat rude, la lutte permanente pour garder la terre « ferme » ; la langue dont les finesses ne sont perceptibles qu’à ceux qui prennent le temps de la creuser ; l'histoire plein de tribulation.
Je ne saurais vous en dire plus.
C’est un livre à découvrir, à déguster un chapitre après l’autre, sans hâte, au rythme régulier de la roue qui avale les kilomètres sur une route pavée !

J’ai aimé, beaucoup aimé.
Dommage que l’aventure s’arrête au bout de 260 pages !
A lire absolument pour mieux comprendre les habitants des Pays Bas qui sont plats, mais venteux !

Participation active de nos amis Néerlandais : une critique du livre s'il vous plait !

lundi 4 février 2008

Action ! Sirènes ! Pompiers !

7h du matin, aujourd'hui, devant mes fenêtres !

La scène du crime !


Le spécialiste met en place des "perches" ? A grand coup d'étincelles dans les câbles

Le support maintient la situation ! Mollement.


Les perches tiennent sans le support !

Les renforts admirent !


Tramway, pompiers, police, dépanneurs, techniciens tout les monde est là en moins d'une demi heure !

Fixation du tram au camion remorque !

Voilà qui est fait et bien fait, le carrefour retourne au trafic normal !

Quelqu'un pourrait soutitrer la scène en me révélant ce à quoi j'ai assisté ?



Le lendemain, la suite !

dimanche 3 février 2008

Sur le mot apartheid,

Sur le mot apartheid, PJ Brassac, extrait :

« Le besoin de mettre à part est à ce point une constante du comportement de l’être humain, pour se positionner et agir dans le monde, que celui-ci finit par créer des catégories morales cloisonnées.
En se mettant à part des autres, il justifie le fait-ses propres actions ayant des fins spécifiques- d’avoir recours à des moyens qui le sont aussi.
Tel élu du peuple veut croire que son mandat l’autorise à des calculs et des transactions qui seraient illicites pour d’autres. Il pense, sans jamais oser le proclamer que le pouvoir le divinise et le place au-dessus des lois. Simone Weil stigmatise la tendance des hommes d’affaires à se conduire comme si leurs faits et gestes procédaient d’une logique séparée, selon laquelle la fin justifie les moyens.
Ainsi, chaque microcosme se justifie lui-même à travers un tissu d’arguments internes imprononcés, qui soutiennent par avance toutes ses actions. »

Nature humaine quand tu nous tiens !
A méditer….

La Chandeleur

Oups la chandeleur

La Chandeleur, autrefois "Chandeleuse", se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël.

Pour les Romains, c'était une fête en l’honneur du dieu Pan. Toute la nuit, ils défilaient dans les rues de Rome éclairé par des flambeaux !
En 472, le pape christianise cette fête qui devient la célébration de la présentation de Jésus au temple.

Jésus fut « présenté » au temple de Jérusalem (Luc 2, 22-39). La tradition juive voulait que le premier garçon né dans une famille soit « présenté » au temple et consacré à Dieu.
Au Moyen Âge, on prit l’habitude de célébrer cette fête de la « Présentation » en organisant des processions où l’on portait des flambeaux ou des cierges qui étaient bénis ce jour là. D’où le nom de chandeleur : la fête des chandelles -en écho aux paroles de Siméon dans le temple, reconnaissant Jésus comme « lumière pour les nations ». Après avoir allumé des cierges et prononcé en famille ou entre amis une prière de louange, il est de tradition de partager les crêpes. A cette occasion, chaque croyant allume un cierge à l’église et le ramène chez lui.

La crêpe évoque le disque solaire, ainsi que les offrandes alimentaires. C’est aussi un signe de renaissance, de promesse d’avenir. La veille, on fait maigre.
Les crêpes : la tradition raconte que si l'on ne fait pas de crêpes le jour de la chandeleur, le blé sera abimé.
On dit que celui qui retourne sa crêpe sans la laisser pas tomber à terre aura du bonheur jusqu'à la prochaine Chandeleur.

La Chandeleur marque le début de la période de Carnaval !

Voilà j'espère que vous avez fait quelques crêpes hier !
Pour moi j'avais pris de l'avance et c'est mercredi dernier que j'ai tourné des crêpes au cognac !!!