J'emprunte mes mots à Florent Pany, 1990, "merci"
Sept aout dix neuf cent soixante six
Maternité des berceaux, minuit moins le quart
T'arrives sur cette terre
Tu n'y vois pas bien clair
Ils viennent de te donner la vie
Merci, A tous les deux
T'as pas toujours été très calme comme enfant
C'est sûr t'as pas toujours été très reposant
Mais eux ils ont su rire
Et ils ont su grandir
Et ils ont su comprendre en même temps qu'toi
Merci Pour ça
C'est vrai qu'l'école et toi c'était pas la folie
Plusieurs établissements t'ont aidé à murir
C'était pas toujours facile
Mais y a d'autres parents
Qu'ont fait flipper des gosses
Pas eux
Merci Pour ça aussi
Quatorze ans et tu dévales en montagne
Et ils t'ont laissés du temps pour grandir, malgre c'qu'on leur a dit
Ils t'ont laissé risquer
Et ils t'ont fait confiance
Tu n'les as pas trahi, et aujourd'hui
Mille fois Merci
Car aujourd'hui tu vis toujours grâce à eux deux
Car aujourd'hui tu te déclares une femme heureuse
C'est à eux qu'tu le dois
Ça c'est pas fait comme ça
Mais ils avaient la foi, la foi en toi
Merci pour ça
On me traitera de démago certainement
On se moquera "dis merci à papa-maman"
Mais tout ça on s'en fout
Ce qui compte après tout
C'est que je puise graver dans ma vie
Ces quelques mots
je vous aime".
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