Elisabeth Barillé, un mélange 50 % Angevin, 50 % Russe, élaboré à Paris. Elle roule sa bosse entre Paris, l’Inde et Amsterdam.
J’ai lu quelques articles qui parlent d’elle, de ses écrits.
Mais en fait ce qui compte c’est l’émotion qui se dégage de sa ballade sa ballade Amstellodamoise.
J’ai lu quelques articles qui parlent d’elle, de ses écrits.
Mais en fait ce qui compte c’est l’émotion qui se dégage de sa ballade sa ballade Amstellodamoise.
Elle écrit "un tableau". Par touche, elle peint un quartier, ses habitants, ses couleurs, ses odeurs, ses sons, les figures pittoresques qui y résident.
Dès les premières pages, je me suis dit : enfin un livre qui décrit Amsterdam tel que je le vie !
La lumière, la gentillesse de ses habitants, les scènes tous les jours renouvelées. La liberté incomparable que l’on ressent à parcourir cette ville.
J’aime la tonalité vraie qui résonne dans ces pages, les sentiments, les émotions, les regards, les rencontres qui s’en dégagent.
On sent que l'écriture est nécessaire pour elle, c’est son chemin, ce qui lui permet d’avancer.
Son regard sur ce qui l’entoure est plein de curiosité, sans jugement, avec une note de poésie et une envie de comprendre.
On sent que l'écriture est nécessaire pour elle, c’est son chemin, ce qui lui permet d’avancer.
Son regard sur ce qui l’entoure est plein de curiosité, sans jugement, avec une note de poésie et une envie de comprendre.
Elle dresse des portraits, peint des tableaux vivant avec des mots.
Y a-t-il un fil d’Ariane?
De chapitre en chapitre nous partons à la découverte de différents quartiers et des figures emblématiques qui y sont associées. Ce n’est pas une promenade ordinaire, une visite guidée. Non, c’est une rêverie, plein de détails insolites, historiques ; pleine d’hommes et de femmes qui croisent son chemin : Etty Hillesun, Descartes, Xaviera Hollander, le marquis de Sade…
Elle retourne dans sa propre histoire : Amsterdam dans les années 70 quand c’était la capitale du mouvement hippy.
Elle retourne dans sa propre histoire : Amsterdam dans les années 70 quand c’était la capitale du mouvement hippy.
Nous promène dans les lieux mythiques de la ville : Vondelpark…
Pas après pas Amsterdam s'apprivoise.
«J'ai ressenti un sentiment de liberté qui contrastait avec l'histoire de son architecture, de ses maisons.»
«J'ai ressenti un sentiment de liberté qui contrastait avec l'histoire de son architecture, de ses maisons.»
«En premier lieu, je vais à Vondelpark. Un vaste jardin qui sent la campagne, avec sa ferme, son étang. Les gens y sont délirants et délicieux, ils m'ouvrent à ma propre liberté. Mais s'il faut conseiller un endroit à voir en priorité, je vous indiquerai plutôt Prinseiland, derrière la gare: un petit port du XVIIe siècle avec ses maisons d'artistes refaites dans les docks et très peu de voitures. Il faut aussi se rendre au marché aux puces du lundi, pour un euro vous repartirez avec des merveilles.»
« Ce que m'offre mon canal - j'y habite, c'est le mien- suffit à mes bonheurs du jour. L'arche sombre d'un pont Jugenstijl. Les frondaisons d'un saule aux branches souples comme des fleurets. L'accent aigu d'un héron perché sur le moteur Mercury d'un Zodiac amarré derrière un tjalk luisant de goudron. Que de bateaux! Que de voiles ! Que d'appels à lever l'ancre ! Calmons nous, ceci n'est qu'un jeu, un jeu de piste dans cette ville plus troublante qu'aucune autre, cette ville de mirages, de vertiges, où j'ai commencé par me perdre pour mieux me retrouver... »
A Lire absolument pour gouter à l’atmosphère Amstellodamoise.
Pour finir en beauté, deux citations, tellement actuelles !
«La joie, c'est en soi qu'on la trouve, pas ailleurs. »
« Ce que m'offre mon canal - j'y habite, c'est le mien- suffit à mes bonheurs du jour. L'arche sombre d'un pont Jugenstijl. Les frondaisons d'un saule aux branches souples comme des fleurets. L'accent aigu d'un héron perché sur le moteur Mercury d'un Zodiac amarré derrière un tjalk luisant de goudron. Que de bateaux! Que de voiles ! Que d'appels à lever l'ancre ! Calmons nous, ceci n'est qu'un jeu, un jeu de piste dans cette ville plus troublante qu'aucune autre, cette ville de mirages, de vertiges, où j'ai commencé par me perdre pour mieux me retrouver... »
A Lire absolument pour gouter à l’atmosphère Amstellodamoise.
Pour finir en beauté, deux citations, tellement actuelles !
«La joie, c'est en soi qu'on la trouve, pas ailleurs. »
Elisabeth Barillé
« La conquête de soi, voilà le but.»
Elisabeth Barillé
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