Les maisons de Hollande ont
le coeur traversé de lumière
Si bien que la tête la première
Sans pudeur nous y regardons
Les cactus et les plantes vertes
La faïence et l'argenterie
Toutes choses de rêveries
Qui nous sont à la vitre offertes
(...)
Je suis cette ouverte demeure
Où plongent passant les passants
On m'y voit l'autre et l'un versants
Et mes secrets et mes rumeurs
Mais qu'y peut-on lire sinon
Ce qui m'habite et qui me hante
Ce qui me trouble et que je chante
Ecrit partout partout ton nom....
Aragon
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