lundi 26 mars 2007

Le Petit Prince Saint Ex

Ce soir, j’ai revisité « Le Petit Prince ».
C’est un livre qui m’accompagne. Des déserts, aux sommets des montagnes il s’adapte. L’altitude aussi bien que la sécheresse ne lui font pas peur.
A chaque fois que je l’ouvre c’est un bonheur retrouvé, une part de mon enfance est enfermée dans ces pages. La voix de Gérard Philippe racontant cette histoire merveilleuse.
J’ai grandit et au fur et à mesure que les années passaient, le livre racontait la même histoire, mais l’écho intérieur était différent.
Quand j’ouvre « Le petit Prince », un vieil ami me parle.
Il m’éclaire de vérités oubliées dans les méandres de ma psyché ou redéfinit sous un nouvel éclairage un trait de l’humanité.

J’ai extrait quelques mots :

Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux.

Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...

Ce qui embellit le désert, dit le Petit Prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...

Qu'est-ce-qui signifie « apprivoiser » ?C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie « créer des liens ».

Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.

On ne connaît que les choses qu'on apprivoise.

On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser...

Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.

C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

Le langage est source de malentendus.

L’amour ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction.

J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...

Ce qui embellit le désert c'est qu'il cache un puits quelque part...

Droit devant soi, on ne peut pas aller bien loin.

On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent.

Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.

C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.

Les enfants doivent être indulgents envers les grandes personnes.

Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir.

Et vous , quel est le livre qui vous accompagne ?

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