Les images sont magnifiques et les scènes tournées en Afghanistan sont spectaculaires. Les acteurs sont authentiques.
Au début des années 70, au coeur de Kaboul, deux amis, Amir et Hassan, participent à un combat de cerfs-volants. Mais, conduit par la peur, Amir trahi son ami. Il n'arrive pas à admettre sa lâcheté, sa culpabilité donc il écarte son ami de sa vie. Puis il quitte l'Afghanistan avec son père. Vingt ans plus tard, il revient dans son pays, marqué par le passage des Talibans, à la recherche de la paix et du pardon. En fait il s'agit d'une quête qui l'aide à grandir. C'est une histoire profondément humaine.
La course de cerf-volant (Gudiparan Bazi) était un passe-temps favori en Afghanistan durant les 100 dernières années. Mais après dix ans d'affrontement contre l'URSS, suivies d'une profonde guerre civile et ethnique, les habitudes ont été bouleversées. Pire encore, les talibans arrivés au pouvoir ont carrément interdit la pratique du cerf-volant, (le 7ème des 16 commandements taliban) tout comme beaucoup d'autres jeux d'enfants, considérant que c'était néfaste à l'étude du Coran. Selon la règle Taliban, si vous étiez attrapé avec un cerf-volant, vous étiez battu et la bobine était détruite. Cependant, depuis la chute du régime Taliban, le Gudiparan Bazi a de nouveau refait surface.
Le cerf-volant afghan est appelé "Goudi Parân" (littéralement Poupée volante).En Afghanistan, on jouait au cerf-volant les vendredi (jour de congé hebdomadaire) et seulement l'hiver (période des vacances scolaires). Chaque quartier, chaque ruelle avait son champion. Dès le vendredi matin, les Goudi Parân Bâz (pilotes) montaient sur les terrasses des maisons et une multitude de cerfs-volants prenait alors leur envol. Le bleu intense du ciel de Kaboul miroitait de mille couleurs, c'était un spectacle magnifique, inoubliable ! Les "Combats du Vent" s'engageaient alors, impitoyables, et duraient parfois de longues minutes. Le Tcharkha (bobine) se vidait à une allure vertigineuse. Le Goudi Parân Bâz faisait tourner son cerf-volant à droite puis à gauche puis le redressait tout en lâchant du fil. Lorsqu'un Goudi Parân était libéré de son attache, des cris de joie saluaient le vainqueur, mais les Goudi Parân Bâz savent que pour des histoires de vent, la victoire est toujours éphémère. Dans les veillées d'hiver à Kaboul, on racontait souvent les récits de combats mémorables entre grands Goudi Parân Bâz. Tous les Kaboulis ont encore en mémoire l'histoire de Fazlo, célèbre lutteur et Goudi Parân Bâz, qui avait un jour de fête fait voler son plus beau Goudi Parân, chargé de voeux et de messages d'amour au dessus de la maison de sa bien aimée. Ainsi le ciel de Kaboul murmure encore aux oreilles de ceux qui ont le nez en l'air, des histoires merveilleuses de Goudi Parân messager d'amour, objet de rêve. (texte de Tareq S. et Homayun S - nov. 95 – Extrait du Manjha News)
Le cerf-volant afghan est appelé "Goudi Parân" (littéralement Poupée volante).En Afghanistan, on jouait au cerf-volant les vendredi (jour de congé hebdomadaire) et seulement l'hiver (période des vacances scolaires). Chaque quartier, chaque ruelle avait son champion. Dès le vendredi matin, les Goudi Parân Bâz (pilotes) montaient sur les terrasses des maisons et une multitude de cerfs-volants prenait alors leur envol. Le bleu intense du ciel de Kaboul miroitait de mille couleurs, c'était un spectacle magnifique, inoubliable ! Les "Combats du Vent" s'engageaient alors, impitoyables, et duraient parfois de longues minutes. Le Tcharkha (bobine) se vidait à une allure vertigineuse. Le Goudi Parân Bâz faisait tourner son cerf-volant à droite puis à gauche puis le redressait tout en lâchant du fil. Lorsqu'un Goudi Parân était libéré de son attache, des cris de joie saluaient le vainqueur, mais les Goudi Parân Bâz savent que pour des histoires de vent, la victoire est toujours éphémère. Dans les veillées d'hiver à Kaboul, on racontait souvent les récits de combats mémorables entre grands Goudi Parân Bâz. Tous les Kaboulis ont encore en mémoire l'histoire de Fazlo, célèbre lutteur et Goudi Parân Bâz, qui avait un jour de fête fait voler son plus beau Goudi Parân, chargé de voeux et de messages d'amour au dessus de la maison de sa bien aimée. Ainsi le ciel de Kaboul murmure encore aux oreilles de ceux qui ont le nez en l'air, des histoires merveilleuses de Goudi Parân messager d'amour, objet de rêve. (texte de Tareq S. et Homayun S - nov. 95 – Extrait du Manjha News)
Un article sur le net : Le film américain "Les Cerf-volants de Kaboul" interdit en Afghanistan
Le Théâtre Tuschinski : inauguré en 1921, c'est un mélange de style art déco et de l'école d’Amsterdam.
Les pieds s'enfoncent dans de moelleux tapis! Dans le hall d'entrée, le tapis fabriqué à la main s’étale sur 150 mètres carrés.
Les pieds s'enfoncent dans de moelleux tapis! Dans le hall d'entrée, le tapis fabriqué à la main s’étale sur 150 mètres carrés.
Marlene Dietrich, Edith Piaf, Joséphine Baker se sont produites sur la scène de la grande salle.
La grande salle est aujourd'hui un cinéma. De vastes fauteuils permettent de s'installer confortablement avec à la main une coupe de champagne. L'univers des années vingt est là, miraculeusement préservé. Lustres, peintures, objets décoratifs, meubles, cette ambiance d'un autre siècle est bien présente. Quel plaisir de s'installer au balcon pour regarder un bon film.
Un seul mot : impressionnant !
Bon voyage dans le temps !
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