Théophile Gautier (1811-1872)
est né à Tarbes puis à vécu à Paris à partir de l'âge de 3 ans, c’est un déraciné :"Comme je ne savais que le patois Gascon, il me semblait que j'étais sur une terre étrangère, et une fois, aux bras de ma bonne, entendant des soldats qui passaient parler cette langue, pour moi la langue maternelle, je m'écriais "allons-nous-en avec eux ; ceux-là, ce sont des nôtres !'".
Robinson Crusoé et Paul et Virginie sont ses compagnons de lecture. Il se lie d’amitié avec Gérard de Nerval, et rencontre Hugo en 1829.
Il défend la cause du mouvement romantique et écrit de la poésie.
Il publie près de 300 volumes : des contes fantastiques, des récits de voyages, des romans historiques.
Il travail comme critique dramatique pour La Presse, Le Figaro, La Caricature, ou la Revue de Paris.
est né à Tarbes puis à vécu à Paris à partir de l'âge de 3 ans, c’est un déraciné :"Comme je ne savais que le patois Gascon, il me semblait que j'étais sur une terre étrangère, et une fois, aux bras de ma bonne, entendant des soldats qui passaient parler cette langue, pour moi la langue maternelle, je m'écriais "allons-nous-en avec eux ; ceux-là, ce sont des nôtres !'".
Robinson Crusoé et Paul et Virginie sont ses compagnons de lecture. Il se lie d’amitié avec Gérard de Nerval, et rencontre Hugo en 1829.
Il défend la cause du mouvement romantique et écrit de la poésie.
Il publie près de 300 volumes : des contes fantastiques, des récits de voyages, des romans historiques.
Il travail comme critique dramatique pour La Presse, Le Figaro, La Caricature, ou la Revue de Paris.
A sa mort – Victor Hugo dira :
"Fils de la Grèce antique et de la jeune France...Mage à Thèbes, druide au pied du noir menhir,Flamine au bords du Tibre et brahme au bord du Gange,Mettant sur l'arc du dieu la flèche de l'archangeD'Achille et de Roland hantant les deux chevets,Forgeur mystérieux et puissant tu savaisTordre tous les rayons dans une seule flamme."
"Le roman de la Momie"
L’histoire en 25 mots: Deux archéologues déchiffrent un papyrus trouvé dans le sarcophage d'une belle Égyptienne. C'est l'histoire de Tahoser, princesse éprise d'un hébreu et aimée d'un pharaon.
Ce que je retiens c'est le pouvoir évocateur des descriptions. Il peint parfaitement la majesté et l’aridité de l’Egypte dominée par implacable soleil : "Sur la paroi éclairée ruisselait en cascade de feu une lumière aveuglante (...) Chaque plan de roche, métamorphosé en miroir ardent, la renvoyait plus brûlante encore »
Les images sont fortes et l'Egypte se dessine sous nos yeux. J’ai parfaitement retrouvé cette ambiance surchauffée qui caractérise cette terre.
La description de son héroïne Tahoser est fabuleuse "La tête semblait endormie plutôt que morte ; les paupières, encore frangées de leurs longs cils, faisaient briller entre leurs lignes d'antimoine des yeux d'émail lustrés des humides lueurs de la vie : on eût dit qu'elles allaient secouer comme un rêve léger leur sommeil de trente siècles."Bon rien à voir avec une momie réelle, mais elle est envoutante.
En fait plus que l’histoire qui nous est contée, d’un romantisme outrancier, ce qui m’a plu ce sont les descriptions d’une vie qui se déroulait il y a 3000 ans. C’est un guide de l’Egypte ancienne. La précision rappel à la vie ce monde que j’ai ressenti à l’origine de notre civilisation. Il donne vie à ses murs brulés de chaleur, à ses rues ou l’on cherche l’ombre, à ses palais dont les ruines évoquent un monde disparu.
Une chose me choque. C’est le regard forcé concernant les différentes nationalités: un noir est simiesque, un savant est allemand, un anglais est un dandy, un Grec est roublard et un juif est cupide. Cela reflète peut être son époque quoique j’ai un doute. Mais cela me choque.
En bref, il nous donne à voir l’histoire de l’Egypte.
A réserver au amateur d’Egyptologie et de descriptifs emprunts d’une trace de Zola.
J'ai aimé.
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