Keukenhof, le jardin des couleurs
C’est un parc floral situé au nord-ouest de Lisse.
Cette année la période d’ouverture est du 22 mars au 20 mai.
En fait la température exceptionnelle et la pluviométrie nulle du mois qui vient de s’écouler ont avancés la période de floraison des tulipes. C’est ce qui m’a décidé à la visiter ce weekend.
L’accès est facile depuis l’aéroport de Shippol, un bus spécial est affrété toutes les 30 minutes à partir de 9h30.
Le descriptif nous promet : 7 millions de bulbes en pleine floraison sur les 32 hectares du parc, d'arbustes à fleurs, d'arbres centenaires ainsi que de pièces d'eau accompagnées de fontaines.
Au XVème siècle, la Comtesse Jacomine de Bavière aimait se promener dans son jardin potager ou l’on cultivait des plantes aromatiques destinées à la cuisine du château.
La vie de la Comtesse fut tumultueuse : elle se maria 4 fois, fit quelques années de prison, séjourna en Angleterre, consacra une grande partie de son temps à faire la guerre, notamment à l’un de ses ex-époux et mourût de la tuberculose à l’âge de 35 ans.
Vers 1850, le paysagiste Zocher, de Haarlem, créateur du Vondelpark d’Amsterdam, dessina le jardin original, à la base du parc actuel.
En 1949, le bourgmestre de Lisse développa l’idée d’une exposition.
Le thème de la saison 2007 de Keukenhof est : "Linnaeus, Roi des Fleurs, a 300 ans ".
Linnaeus est un célèbre botaniste suédois qui a étudié aux Pays-Bas. Il a joué une role fondamental dans la bulbiculture. Détail amusant me concernant c’est également pour moi l’occasion de connaitre l’origine du nom du square au j’habite : Linnaeuskade.
La Suède est donc à l’honneur cette année. C’est donc sans grande surprise que nous sommes tombées sur un pavillon dont la thématique tourne autour d’un magasin d’ameublement célèbre issu de cette contrée.
Vous n’avez pas encore deviné lequel ? Un indice la première lettre est un I !
D’autres surprises sont dispersées dans le parc :
Des sculptures animent les bosquets, les pelouses : 25 artistes se sont regroupés pour participer. Des pièces d’eau, ainsi qu’un canal irriguent le parc.
Le moulin de Groningen domine de l’envergure de ses pales une scène ou un chœur de voix masculine perpétue la tradition millénaire du chant. Les voix graves résonnent et font vibrer les cœurs.
Plusieurs sortes de jardins sont dispersés, chacun ayant sa thématique : à la française, à l’anglaise, jardin naturel, jardin japonais, jardin historique…
Les appareils photo crépitent pour conserver ces souvenirs éphémères ou pour fixer la confirmation que l'on a visité le parc : une photo avec son auto portrait rassure. Amateurs et professionnels se disputent gros plans et photos de famille. Ce qui provoque des bousculades, pour se trouver au premier rang. Mais aussi des commentaires joyeux et parfois le partage de visionnage des photos avec des badaud étonnés par les contorsions d’Aurélie. Pour saisir l’intensité des couleurs et des formes elle n’hésite pas à plonger dans les massifs colorés.
Les enfants gambadent au milieu des allées et montent joyeusement sur les œuvres d’art qui se chiffrent avec au moins trois zéros en Euros.
Les canards et poules d’eau naviguent sur les eaux, des perruches jacassent dans leur volière.
Un carillon égrène les quarts d’heures.
Les femmes affichent des sourires ravis et les hommes ont les yeux émerveillés. Il semble qu’ils retrouvent leur âme d’enfant.
Toutes les générations s’amusent à parcourir des plateformes rondes qui semblent posées sur l’eau. Elles affleurent sur le lac et dessinent un chemin. La tentation est grande de « marcher » sur l’eau. Chacun se pique au jeu : les enfants galopent d’une plate forme à l’autre, des japonaises gloussent en parcourant précautionneusement les dalles, des Djellabas flottent au vent, les talons aiguillent côtoient les chaussures de randonnées et tous les visages affichent un sourire rayonnant.
Ce parc est « une fabrique à souvenirs ». Les fleurs qui nous délivrent leurs plus belles couleurs semblent aussi nous aider à redécouvrir notre capacité d’émerveillement enfantin.
Les fleurs nous offrent des couleurs flamboyantes, vives ou encore pastels. Leurs corolles s’ouvrent simples ou biscornues. La robe de chacune est différentes : l’une est chatoyante l’autre discrète. Un kaléidoscope de couleur s’impose à mon esprit.
C'est une palette de couleur issue de l’arc en ciel.
Les jardiniers ont usés de leur talent pour nous offrir une peinture vivante.
Je suis au pays de la "peinture hollandaise" et je suis sure que les grands maîtres ne renieraient pas cette œuvre d’art éphémère.
Merci pour ce moment de bonheur.
Cette année la période d’ouverture est du 22 mars au 20 mai.
En fait la température exceptionnelle et la pluviométrie nulle du mois qui vient de s’écouler ont avancés la période de floraison des tulipes. C’est ce qui m’a décidé à la visiter ce weekend.
L’accès est facile depuis l’aéroport de Shippol, un bus spécial est affrété toutes les 30 minutes à partir de 9h30.
Le descriptif nous promet : 7 millions de bulbes en pleine floraison sur les 32 hectares du parc, d'arbustes à fleurs, d'arbres centenaires ainsi que de pièces d'eau accompagnées de fontaines.
Au XVème siècle, la Comtesse Jacomine de Bavière aimait se promener dans son jardin potager ou l’on cultivait des plantes aromatiques destinées à la cuisine du château.
La vie de la Comtesse fut tumultueuse : elle se maria 4 fois, fit quelques années de prison, séjourna en Angleterre, consacra une grande partie de son temps à faire la guerre, notamment à l’un de ses ex-époux et mourût de la tuberculose à l’âge de 35 ans.
Vers 1850, le paysagiste Zocher, de Haarlem, créateur du Vondelpark d’Amsterdam, dessina le jardin original, à la base du parc actuel.
En 1949, le bourgmestre de Lisse développa l’idée d’une exposition.
Le thème de la saison 2007 de Keukenhof est : "Linnaeus, Roi des Fleurs, a 300 ans "
Linnaeus est un célèbre botaniste suédois qui a étudié aux Pays-Bas. Il a joué une role fondamental dans la bulbiculture. Détail amusant me concernant c’est également pour moi l’occasion de connaitre l’origine du nom du square au j’habite : Linnaeuskade.
La Suède est donc à l’honneur cette année. C’est donc sans grande surprise que nous sommes tombées sur un pavillon dont la thématique tourne autour d’un magasin d’ameublement célèbre issu de cette contrée.
Vous n’avez pas encore deviné lequel ? Un indice la première lettre est un I !
D’autres surprises sont dispersées dans le parc :
Des sculptures animent les bosquets, les pelouses : 25 artistes se sont regroupés pour participer. Des pièces d’eau, ainsi qu’un canal irriguent le parc.
Le moulin de Groningen domine de l’envergure de ses pales une scène ou un chœur de voix masculine perpétue la tradition millénaire du chant. Les voix graves résonnent et font vibrer les cœurs.
Plusieurs sortes de jardins sont dispersés, chacun ayant sa thématique : à la française, à l’anglaise, jardin naturel, jardin japonais, jardin historique…
Les appareils photo crépitent pour conserver ces souvenirs éphémères ou pour fixer la confirmation que l'on a visité le parc : une photo avec son auto portrait rassure. Amateurs et professionnels se disputent gros plans et photos de famille. Ce qui provoque des bousculades, pour se trouver au premier rang. Mais aussi des commentaires joyeux et parfois le partage de visionnage des photos avec des badaud étonnés par les contorsions d’Aurélie. Pour saisir l’intensité des couleurs et des formes elle n’hésite pas à plonger dans les massifs colorés.
Les enfants gambadent au milieu des allées et montent joyeusement sur les œuvres d’art qui se chiffrent avec au moins trois zéros en Euros.
Les canards et poules d’eau naviguent sur les eaux, des perruches jacassent dans leur volière.
Un carillon égrène les quarts d’heures.
Les femmes affichent des sourires ravis et les hommes ont les yeux émerveillés. Il semble qu’ils retrouvent leur âme d’enfant.
Toutes les générations s’amusent à parcourir des plateformes rondes qui semblent posées sur l’eau. Elles affleurent sur le lac et dessinent un chemin. La tentation est grande de « marcher » sur l’eau. Chacun se pique au jeu : les enfants galopent d’une plate forme à l’autre, des japonaises gloussent en parcourant précautionneusement les dalles, des Djellabas flottent au vent, les talons aiguillent côtoient les chaussures de randonnées et tous les visages affichent un sourire rayonnant.
Ce parc est « une fabrique à souvenirs ». Les fleurs qui nous délivrent leurs plus belles couleurs semblent aussi nous aider à redécouvrir notre capacité d’émerveillement enfantin.
Les fleurs nous offrent des couleurs flamboyantes, vives ou encore pastels. Leurs corolles s’ouvrent simples ou biscornues. La robe de chacune est différentes : l’une est chatoyante l’autre discrète. Un kaléidoscope de couleur s’impose à mon esprit.
C'est une palette de couleur issue de l’arc en ciel.
Les jardiniers ont usés de leur talent pour nous offrir une peinture vivante.
Je suis au pays de la "peinture hollandaise" et je suis sure que les grands maîtres ne renieraient pas cette œuvre d’art éphémère.
Merci pour ce moment de bonheur.
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