Nouvelle petite philosophie d'Albert Jacquard et Huguette Planès
« Voilà une petite philosophie pour lutter contre la marée envahissante du bruit ».
« Voilà une petite philosophie pour lutter contre la marée envahissante du bruit ».
Albert Jacquard nous explique qu’il est urgent de modifier nos valeurs et nos comportements par rapport à la vie sur Terre.
Il parle d’autonomie, de bioéthique, de citoyenneté, de désir/besoin, de générosité, de laïcité, d’opinion, de rationnel et d’irrationnel, de solidarité…
Mondialisation : « Ni pessimiste ni optimiste mais volontariste. » « Il ne faut surtout pas rêver, mais fonder notre action volontaire sur la lucidité. » « C’est une suite logique de la révolution technique, de la rapidité des transports et des communications ».
Nord/Sud : « Trois milliards de personnes vivent sous le seuil de pauvreté ». « C’est le Nord contre le Sud ».
Difficile de choisir des extraits, sans réduire sa pensée.
« Apprendre à vive, c’est appendre à garder les yeux ouverts »
Avec des mots simples, il nous permet de pénétrer l’univers de la philosophie.
C’est la forme de philosophie que j’ai appris à aimer à l’école : une pensée libre et parfois complexe, qui pour se développer utilise des mots simples.
Tout à coup le lecteur devient intelligent, il comprend la pensée d’un homme qui philosophe.
J’ai lu d’autres ouvrages d’Albert Jacquard et c’est toujours un régale de clarté, de limpidité dans son langage. Mon esprit s’ouvre avec facilité pour comprendre ce qui m’est offert.
De cette rencontre découle une réflexion qui est toujours enrichissante.
Ce que je vais retenir de cette nouvelle petite philosophie: la solution qu’il préconise pour faire évoluer le monde.
Eduquer les enfants pour qu’ils aient un esprit ouvert, intelligent, libre (de poser des questions et de remettre en cause...) capable de définir les meilleures valeurs pour inventer leur vie à l’échelle de la planète et des futurs générations.
« L’éducation, dont la finalité est d’aider un jeune à sortir de lui-même, à se regarder comme une personne à construire… »
« l’école est le lieu où l’on apprend à rencontrer l’autre, à s’enrichir de sa différence et non à redouter ou à en faire une source de hiérarchie »
« Il ne faudrait pas proposer aux enfants d’apprendre à lire dans le but d’avoir une bonne note en lecture, mais dans le but d’être capable de rencontrer ceux qui ont écrit ».
Dans l’école « Il faut remplacer la compétition (qui consiste à se comparer à l’autre avec le désir de le dépasser) par l’émulation (se comparer à l’autre avec le désir de s’améliorer soi-même)... »
Bon le mot de la fin me concernant je l’ai trouvé dans la « Quête de sens » c’est la citation qui accompagne ce chapitre :
« La rencontre d’autrui nous offre le premier sens et dans ce prolongement on retrouve tous les autres » Emmanuel Lévinas.
Monsieur Jacquard à bientôt, c’est toujours passionnant de vous lire.
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